^{page 135 note 1} Les actions d'assistance de 1'après-guerre en Russie soviétique furent conduites en collaboration avec le Dr Fridtjof Nansen, haut commissaire de la Société des Nations.

^{page 136 note 1} Les Conventions de Genève reconnaissent et protègent également trois signes distinctifs du Service sanitaire des armées, qui sont également l'emblème des Sociétés nationales: la croix rouge, le croissant rouge et le lion-et-soleil rouge.

Le signe du croissant rouge est utilisé par un grand nombre de pays islamiques. La croix rouge est associée au croissant rouge dans l'emblème de 1'Alliance des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge de l'U.R.S.S.

Le signe du lion-et-soleil rouge a été utilisé par l'Iran jusqu'au mois de juillet 1980. Depuis cette date, la République islamique de l'lran a renoncé à cet emblème, et a notifié sa décision d'utiliser désormais le signe du croissant rouge comme signe distinctif de son Service de santé militaire et de sa Société nationale.

^{page 137 note 1} La plus haute autorité délibérante de la Croix-Rouge internationale est la Conference internationale de la Croix-Rouge. La Conférence internationale se compose des délégations des Sociétés nationales de la Croix-Rouge, du Croissant-Rouge et du Lion-et-Soleil-Rouge dûment reconnues, des délégations des Etats participant aux Conventions de Genève, ainsi que des délégations du CICR et de la Ligue.

La Conférence internationale de la Croix-Rouge se réunit tous les quatre ans. Dans l'intervalle de ses sessions, la Commission permanente, composée de cinq membres élus par la Conférence, de deux représentants du CICR et de deux représentants de la Ligue, assure la coordination des organismes internationaux de la Croix-Rouge et prépare la prochaine Conférence.

^{page 137 note 2} Le Centre de documentation fut dissous en 1938, la Commission internationale de standardisation le fut après la Deuxième Guerre mondiale.

^{page 137 note 3} Convention de La Haye No X du 18 octobre 1907 pour l'adaptation à la guerre maritime des principes de la Convention de Genève du 6 juillet 1906.

^{page 138 note 1} Ce n'est que dans les cas où le mouvement de rébellion disposait d'un territoire qui échappait au contrôle de la puissance mandataire (guerre du Rif, rébellion du Djebel-Druze), que le CICR avait, en 1925, offert ses services et tenté d'envoyer une mission sur place.

^{page 149 note 1} Le CICR et la Ligue, en collaboration avec les Sociétés nationales, ont décidé en 1972 de confier à un collège de spécialistes le soin de procéder à un examen critique des activitiés, des structures et des méthodes des organismes nationaux et intemationaux de la Croix-Rouge, et de dégager des lignes directrices dont ils pourraient s'inspirer. Les conclusions de cette étude ont été réunies dans un ouvrage collectif, publié sous la direction de Donald, M.Tansley, D.: Réévaluation du rôle de la Croix-Rouge, Un ordre du jour pour la Croix-Rouge, Institut Henry-Dunant, Genève, 1975.Google Scholar

^{page 149 note 2} Publté sous le titre: Le CICR, la Ligue et le Rapport sur la Réévaluation du rôle de la Croix-Rouge, Genève, 1979.Google Scholar

^{page 153 note 1} Plus de cent Etats se firent représenter à chacune des diverses sessions. Avaient en outre été invités à participer aux débats de la Conférence — mais sans disposer du droit de vote — les mouvements de libération nationale reconnus par les organisations régionales intergouvernementales intéressées.