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Published online by Cambridge University Press: 25 February 2011
This article, based on existing studies and on newly available documents from the former Soviet archives, relates one of the most controversial missions in ICRC history, the one entrusted to Woldemar Wehrlin in the Soviet Union between the two world wars. In the absence of diplomatic ties between Switzerland and the Soviet Union, the ICRC's permanent delegate in Moscow — in addition to carrying out activities such as representing the ICRC in its dealings with the Soviet Red Cross, liaising with the Nansen mission, ensuring the repatriation of the remaining German and Austro-Hungarian prisoners of war and tracing those gone missing — was also led to defend the interests of his country of origin and fellow countrymen. Although the result of this exceptionally long mission, often called a “quasi-consular” one, was very positive for Switzerland and the Swiss community in Russia, it was more ambiguous for the ICRC, whose image was considerably tarnished by the issue of the organization's relations with the Swiss Confederation.
1 Il s'agit d'archives générales et des archives d'aide aux détenus et déportés, transmises par Wehrlin à la légation de Pologne en 1938. Confisquées par les Soviétiques aux Polonais en 1939, le CICR en a reçu un double microfilmé en 1996. En revanche, selon l'enquête de H. Flückiger, ministre de Suisse en URSS depuis 1946, les archives confiées à la légation belge auraient été détruites en 1941. AFB, Bureau des Suisses de Russie, 2015, 1 Bd. 26.
2 Ce travail s'appuie, outre les travaux existant cités dans la note 7, principalement sur les fonds d'archives suivants: 1) Archives Fédérales Berne (AFB): Fonds Bureau des Suisses de Russie 2015, 1 – Bd. 1–181 et Departement politique fédéral E 2001: B 1–4 et 7, C 3–4, D 2; 2) Archives du CICR (ACICR): «Mission en Russie (Moscou), W. Wehrlin» B MIS 54, «Nansenhilfe» B MIS 46 et «Mission Brown (1931)» B MIS 77; 3) Centre de conservation des collections historico-documentaires, Moscou (microfilms au ACICR): «Mission Wehrlin» F 1496; 4) Archives d'État de la Fédération de Russie (GARF): Société pansoviétique d'échanges culturels avec l'étranger (VOKS), F. 5283, Comité central de la Société russe de la Croix-Rouge, F. 3341 et Alliance des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge d'Union soviétique (ASCCR), F. 9501.
3 Un rôle désormais contesté par les historiens. Cf. Fleury, Antoine et Tosato-Rigo, Danièle, «À propos de la représentation diplomatique soviétique à Berne (mai-novembre 1918): un nouvel éclairage à la lumière des rapports de Jan Berzine», Traverse. Revue d'Histoire, 3 (1995), p. 40Google Scholar et Studer, Brigitte, «Le communisme diabolisé et idéalisé: la quête d'une perspective historique»Google Scholar, ibidem, p. 16.
4 Les Suisses de Russie sont estimés, pour 1914, à 8000, mais près de 2000 semblent être revenus avant la révolution. Voegeli, Josef, Die Rückkehr der Russlandschweizer 1917–1945. Mémoire de licence non publié, Zürich, 1979, pp. 113–115.Google Scholar
5 Bonjour, Edgar, «Versuch einer Normalisierung des schweizerisch-russischen Verhältnisses 1925–1927», Revue suisse d'histoire, 1973, no 3, p. 495.Google Scholar
6 Bugnion, François, Le Comité international de la Croix-Rouge et la protection des victimes de la guerre, CICR, Genève, 2000 (2e édition), p. 1158.Google Scholar
7 Cf. Reimann, Maximilian, Quasi-konsularische und schutzmachtähntiche Funktionen des Internationalen Komitees vom Roten Kreuz ausserhalb bewaffneter Konflikte, Arnold Fricker AG, Frick, 1971Google Scholar (Approche juridique de la question); Huber, Peter, «Das Russlandschweizerbüro im EPO und der IKRK-Vertreter Wehrlin in Moskau»Google Scholar, in Huber, Peter, Statins Schatten in die Schweiz, Chronos, Zürich, 1994, pp. 59–66Google Scholar et Praz, surtout jean-Daniel, La mission Wehrlin du CICR à Moscou (1920–1938)Google Scholar. Délégation ou… Légation ?Analyse des relations CICR-Confédération au trovers d'un cas particulier de fonctionnement du Département politique. Mémoire de licence non publié, Fribourg, 1996Google Scholar: premier historique systématique, et d'ailleurs remarquable, de la mission Wehrlin.
8 Pensons par exemple aux Croix-Rouge polonaise, finlandaise, géorgienne, baltes… et, dans le domaine politique, à la Croix-Rouge prolétaire liée aux gardes rouges et à la réapparition, fin 1918, de la Croix-Rouge politique. Toman, Jiri, La Russie et la Croix-Rouge, Institut Henry-Dunant, Genève, 1997, pp. 10, 21.Google Scholar
9 Ibidem, pp. 13–14.
10 La question avait bien figuré à l'ordre du jour de la Conférence internationale de la Croix-Rouge de Washington, le 7 mai 1912, mais elle avait été retirée, ironie de l'histoire, à la suite de la violente hostilité du représentant russe! Bugnion, , op. cit., p. 286Google Scholar. En 1919, la Croix-Rouge soviétique fit traduire en russe l'article de la Revue de la Croix-Rouge sur la Conférence de Washington pour en vérifier le contenu et être ainsi prête à répondre aux éventuelles sollicitations du CICR sur ce point. GARF, Moscou, F.9501/6/16.
11 Cette nomination, «à titre exceptionnel et provisoire», fut confirmée par le Comité en mai. Toman, , op. cit., 15.Google Scholar
12 Frick aurait, selon son témoignage, participé à la rédaction du décret du 2 juin 1918. Le décret du 7 août confirmait pour sa part l'activité de la Société russe de la Croix-Rouge sur la base de la Convention de Genève. Cité par Toman, , op. cit., pp. 18–20.Google Scholar
13 La Croix-Rouge soviétique dépendait dorénavant du Commissariat du peuple à la santé publique.
14 Officiellement, le CICR déclara qu'en l'état politique du moment il ne pouvait reconnaître aucune des organisations existantes comme le successeur de l'ancienne Croix-Rouge russe. Toman, , op. cit., p. 26.Google Scholar
15 Télégramme de M. Soloviev, ACICR, B MIS 1/5.
16 Dans un premier temps S. Bagotski et les Russes proches du pouvoir soviétique, présents en Suisse font surtout figure de monnaie d'échange pour obtenir le retour des Suisses détenus en Russie. Dreyer, Dietrich, Schweizer Kreuz und Sowjetstern. Die Beziehungen zweier ungleicher Partner seit 1917, NZZ Verlag, Zürich, 1989, p. 65.Google Scholar
17 Arrivé à Petrograd le 9 novembre 1918, Albert Junod prend la direction de la légation le 12 novembre, c'est-à-dire au moment où la mission soviétique est reconduite à la frontière. Son prédécesseur, Édouard Odier, empêché momentanément de rentrer en Suisse, quittera la Russie avec le reste de la légation en février 1919.
18 Junod fait ici référence à la grève générale de novembre 1918 et aux «pressions» exercées par les représentants français, italiens et américains sur le Conseil fédéral pour l'expulsion de la mission soviétique. Cf. Gautschi, Willi, Der Landesstreik 1918, Benzinger, Zurich, 1968, pp. 211–213.Google Scholar
19 Fleury, Antoine et Tosato-Rigo, Danièle (Éd.), Suisse-Russie. Contacts et ruptures, Paul Haupt, Berne, 1994. pp. 329 et 331.Google Scholar
20 Après le renvoi de la mission Berzine, ils étaient encore près de 4400, Voegeli, , op. cit., p. 115.Google Scholar
21 Suisse-Russie, op. cit., pp. 312–313.Google Scholar
22 Ibidem p. 330.
23 La Croix-Rouge et la légation allemande s'occuperont des Suisses de Russie jusqu'en mars 1922.
24 Dans un aide-mémoire daté de décembre 1918, W. Thurnheer, adjoint de la DAE du Département politique fédéral, recommande la mise en place d'une collaboration entre les deux institutions. Documents Diplomatiques Suisses (DDS), T. 7, vol. 1, no 74. De son côté, F. Suter, l'ancien consul de Suisse à Moscou envoie, après son retour en Suisse, à la DAE du Département politique fédéral un rapport qui reprend la proposition de Junod, à la seule différence qu'il pense lui plutôt à la CRS qu'au CICR. DDS, T. 7, vol.1, no 284.
25 Lettre du CICR au Département politique fédéral, 17 mars 1920, AFB, Bureau des Suisses de Russie 2015, 1-Bd. 35.
26 Pensons par exemple à la SDN et à l'American Relief Administration (ARA).
27 Les tâches principals recouvertes par le terme générique de «mission Nansen» étaient le rapatriement des prisonniers de guerre, l'aide aux réfugiés russes en Russie et à l'étranger et, bientôt, la lutte contre la famine. Sur ce dernier point, voir le travail de Charline Dekens, «Refaire de ces abandonnés des hommes». Le Comité international de secours à la Russie et la famine de 1921–1922, Mémoire de licence non publié, Genève, 2002.Google Scholar
28 Praz, , op. cit., p. 43.Google Scholar
29 CV de W. Wehrlin, 29.11.1920, AFB, Bureau des Suisses de Russie 2015,1 - Bd. 149.
30 PV de la séance du MRSK, 8.1.1920, AFB, Bureau des Suisses de Russie 2015,1 - Bd. 25.
31 Memorandum de W. Thurnheer, 18.11.1920, AFB, E 2001-B1 - Bd. 78.
32 Rapport interne du CICR sur la mission Wehrlin, 1.11.1921, ACICR, B MIS 54 – Cart. 35: correspondance.
33 Lettre de Wehrlin au CICR, 23.7.1921, ACICR, B MIS 46 - Cart. 34: Nansenhilf
34 Lettre de G. Ador au CPSP et au CPAE, 9.8.1921, ACICR, B MIS 54 – Cart. 35: correspondance.
35 Lettres de J. Chenevière à Wehrlin, 16.11.1921 et 22.11.1921. ACICR, B MIS 54, Cart. 35: correspondance.
36 La mission de «puissance protectrice» exercée par Wehrlin en faveur des Yougoslaves durera jusqu'en 1938, alors que pour les autres nationalités elle cesse dès la réouverture en Union soviétique d'une représentation diplomatique du pays concerné. Mais selon le délégué, ces activités de puissance protectrice en faveur de personnes d'une autre nationalité, ou sans nationalité, se limitèrent souvent au traitement de quelques cas particuliers, sans jamais être aussi systématiques que pour les Suisses.
37 La nouvelle ordonnance fédérale de décembre 1928 sur l'émission des passeports obligera le délégué à renvoyer en Suisse tous les anciens actes d'origine.
38 Lettre de Wehrlin à É. Clouzot, 13.9.1937, AFB, Bureau des Suisses de Russie 2015,1 – Bd. 50.
44 Lettre de Wehrlin à Posnansky, 31.3.1930, AFB, Bureau des Suisses de Russie 2015,1 – Bd. 42.
45 Lettre de H. Rothmund à É. Märki, 2.12.1936, AFB, Bureau des Suisses de Russie 2015,1 - Bd. 111.
46 Les problèmes sont particulièrement fréquents dans les cas des mariages mixtes, de nombreux ressortissants suisses ayant omis de faire modifier le changement d'état civil. Ces problèmes sont encore accentués par les spécificités de la législation soviétique sur le concubinage.
47 Wehrlin fait aussi l'état des avoirs des Suisses décédés en URSS et recherche les bénéficiaires.
48 Il s'agit d'assurances américaines contractées par des Suisses de Russie ayant beaucoup de peine à se faire indemniser étant donné l'absence de relations diplomatiques entre l'URSS et les États-Unis jusqu'en 1933.
49 Le CICR insiste beaucoup, en demandant notamment au Département politique fédéral de publier dans la presse des annonces en ce sens, pour que le courrier qui vient de la mission de Moscou ou qui lui est adressé passe d'abord par Genève.
50 Lettre de Wehrlin au Dr Gladstein, chef de la section étrangère de l'ASCCR, 1.10.1930, AFB, Bureau des Suisses de Russie 2015,1 – Bd. 133.
51 Xe Conférence Internationale de la Croix-Rouge, tenue à Genève du 30 mars au 7 avril 1921. Compte rendu, Genève, 1921. Pour cette partie voir aussi jacques Moreillon, Le CICR et la protection des détenus politiques, L'Âge d'Homme, Lausanne, 1973.
52 Lettre de Z. Solovieff au CICR, novembre 1922, Microfilms ACICR: «Mission Wehrlin» F1496–1–68.
53 Cf. Lodygensky, Georges, «La Croix-Rouge et la guerre civile», Revue Internationale de la Croix-Rouge, no 10,15.10.1919, pp. 1159–1180.Google Scholar
54 Lettre de Wehrlin à J. Chenevière, 10.4.1922, Microfilms ACICR: «Mission Wehrlin» F1496–1–66.
55 Lettre de Wehrlin à G. Ador, 22.12.1926, Microfilms ACICR: «Mission Wehrlin» F1496–1–67a.
56 Les archives de Moscou récupérées par le CICR permettent aussi de suivre les efforts de Wehrlin dans de nombreux autres domaines, comme le Service de recherches, la visite des Croix-Rouge des Républiques soviétiques du Caucase, l'envoi de médicaments…
57 Lettre de É. Boissier au Département politique fédéral, 10.6.1922, AFB, Bureau des Suisses de Russie 2015,1- Bd. 20.
58 Lettre du Département politique fédéral au CICR, 13.6.1922, AFB, Bureau des Suisses de Russie 2015,1-Bd. 20.
59 Lettre de G. Ador au Département politique fédéral, 28.5.1924, AFB, Bureau des Suisses de Russie 2015,1-Bd. 21.
60 Lettre de Rodolphe de Haller et de G. Werner à P. Dinichert, 14.2.1930, AFB, Bureau des Suisses de Russie 2015,1-Bd. 21.
61 Rapport sur l'entretien avec Wehrlin, 15.6.1934, AFB, Bureau des Suisses de Russie 2015,1 - Bd. 67.
62 Lettre de M. Huber à G. Motta, 23.5.1935, Suisse-Russie, op. cit., pp. 458–461Google Scholar. En faisant semblant de croire que l'exequatur dépend d'autre chose que de la présence de Bagotski en Suisse, le CICR cherche surtout à se rassurer sur la nature de sa mission, ce dont a parfaitement conscience le Département politique fédéral: «Le CICR a raison de dire que, si M. Wehrlin n'avait à s'occuper absolument que des Suisses, il faudrait lui inventer d'autres tâches pour qu'il ne soit pas assimilable à un Consulat de Suisse camouflé». Lettre de P. Bonna à P. Dinichert, 6.4.1935, Bureau des Suisses de Russie 2015,1 - Bd. 26.
63 Cité dans une lettre de L. Bogdanovitch-Golliez au consulat suisse de Constantinople, 17.8.1930, AFB, Bureau des Suisses de Russie 2015,1 - Bd. 45
64 Rapport de Wehrlin au CICR, 23.7.1921, ACICR, B MIS 46, Cart: 34 Nansenhilfe.
65 Leur empressement à prolonger ou renouveler leurs documents, conjugué à plusieurs cas de «perte» de passeport, éveillent les soupçons du chef de la PFE qui conseille la prudence au délégué, l'incitant à faire traîner la procédure, pour éviter que ces documents soient utilisés au profit d'agents communistes ou soviétiques envoyés clandestinement hors d'URSS. Cf. Studer, Brigitte, Un parti sous influence, L'Âge d'Homme, Lausanne, 1994, pp. 188–190.Google Scholar
66 Rapport de Wehrlin au CICR, 23.7.1921, ACICR, B MIS 46, Cart. 34: Nansenhilfe.
67 Lettre de Wehrlin à S. Brown, 3.11.1931, ACICR, B MIS 54, Cart. 35: Rapports de Mission.
68 Lettre de Wehrlin à N. Posnansky, 13.7.1936. AFB, Bureau des Suisses de Russie 2015,1 - Bd. 129.
69 Praz, , op. cit., p. 19Google Scholar. Notons en outre que le ciment idéologique de cette «parenté de pensée» est l'anticommunisme.
70 En 1920, la Confédération accorde au CICR une allocation de 150 000 francs, auxquels s'ajoutent 50 000 francs des milieux industriels suisses.
71 Après la démission de P. Etter en 1947, le Comité ne cooptera plus de conseillers fédéraux en fonction.
72 Lettre de M. Huber à G. Motta, 23.5.1935, Suisse-Russie, op. cit., p. 461.Google Scholar
73 Lettre de Wehrlin à S. Ferrière, 27.9.1937, AFB, Bureau des Suisses de Russie 2015,1 - Bd. 26.
74 Miterev, G. A., 100 let Krasnogo Kresta v nashei strane, Izdatel'stsvo, Moskva, 1967Google Scholar et Toman, , op. cit., p. 6 et ss.Google Scholar
75 Suisse-Russie, op. cit., p. 214.Google Scholar
76 Rapport de novembre 1918, ACICR, B MIS 1/5.
77 Lettre de A. Junod au Département politique fédéral, 10.12.1918, Suisse-Russie, op. cit., p. 330Google Scholar et Mémorandum Thurnheer, 16.2.1920, AFB, E 2001, Bi - Bd. 78.
78 Toman, , op. cit., p. 30.Google Scholar
79 Suisse-Russie, op. cit., p. 366Google Scholar et lettre de Z. Solovieff, président de la Croix-Rouge de Russie soviétique au CICR, 26.5.1923, Microfilms ACICR: «Mission Wehrlin» F 1496–1–68.
80 Depuis 1928 il assume cette fonction au nom de l'Alliance des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (ASCCR) qui regroupe, depuis 1923, les Sociétés des Républiques soviétiques. Cette alliance ne rejoignit la Ligue des Sociétés de Croix-Rouge qu'en 1934.
81 Une commission formée en 1922 par la commission hygiène fut autorisée à se rendre à Moscou pour étudier la situation du typhus.
82 DrBagotski, Serge, La protection de l'enfance en URSS, Société russe de la Croix-Rouge, Berne, 1924.Google Scholar
83 Le principal organisateur de l'exposition, Melik Eltschian, fut expulsé. Vuilleumier, Marc, «La surveillance politique à Genève: quelques cas (1920–1934)», Études et Sources, no 26, 2000, pp. 239–268Google Scholar. Mais comme le révèle la correspondance de Bagotski avec le Comité central de la Société de la Croix-Rouge de Moscou, ces expositions se faisaient bien avec l'appui de la CRS. GARF, Moscou, F 3341/6/350.
84 En 1931, la VOKS parraina en Suisse l'organisation d'une douzaine d'expositions.
85 Cf. Getmanova, N. G. et Kyz'min, M. S., «Sovetsko-Chvejtsarskie koultoumie i naoutchnie sviazi», Voprosy Istorii, no 9, 1985, pp. 33–44Google Scholar et Fayet, Jean-François, «La VOKS: entre culture, politique et lobbying diplomatique», Échanges culturels et relations internationales, Antipodes, Lausanne, 2002Google Scholar. (Étude basée sur les archives de la VOKS, F 5283, GARF).
86 Hofmann, Blaise, Bolchévisme, droit humanitaire, dollar et Paix des vainqueurs: l'organisation du rapatriement des prisonniers de guerre centraux détenus en Sibérie après la Première Guerre mondiale, par la Mission Montandon du CICR, les Croix-Rouge nationales et la SDN, Mémoire de licence non publié, Lausanne, 2001.Google Scholar
87 L'ensemble de ces associations, dont les membres sont regroupés par les autorités suisses sous le terme d'Amis de l'URSS, aurait représenté en 1935 près de 3000 personnes. Studer, B., Un parti sous influence, op. cit., p. 547.Google Scholar
88 Bilan de prévision de la VOKS, F.N. Petrov, 4.2.1931, RGASPI, Moscou, F 495/99/26, pp. 11–20.
89 Lettre de Bagotski à la VOKS, 14.5.1927, Suisse-Russie, op. cit., p. 412.Google Scholar
90 Le Travail, Le Droit du Peuple, Berner Tagwacht, National Zeitung, Le Peuple Valaisan, Le Bulletin de la Maison du Peuple, La Libre Pensée Internationale, Le Cheminot, Dissonances et Praxis.
91 C'est le cas par exemple de J. Dicker au Travail.
92 Cf. par exemple VOKS, F 5283/6/837, GARF.
93 Cerutti, Mauro, «Politique ou commerce? Le Conseil fédéral et les relations avec l'Union soviétique au début des années trente», Etudes et Sources, 1981, no 7, p. 126.Google Scholar
94 Praz, , op. cit., p. 139Google Scholar, a retrouvé une lettre du Département politique fédéral à Bagotski, qui lève les doutes sur ce point.
95 Lettre de Wehrlin au CICR, ACICR, B MIS 46 – Cart. 34: Nansenhilfe.
96 Le refus du Département de justice et police du canton de Berne fut appuyé par G. Motta.
97 Des 1927, l'URSS avait participé aux sessions préparatoires de la conférence du désarmement. Depuis le début des années 30, elle participait aussi aux divers comités d'experts économiques. En 1934 son adhésion à la SDN entraîna la formation d'une délégation composée de plusieurs permanents. Dullin, Sabine, «Les diplomates soviétiques à la SDN», Relations Internationales, no 75, 1993, pp. 335–338.Google Scholar
98 Notice de H. Roggen, juin 1937, AFB, Bureau des Suisses de Russie 2015,1 - Bd. 26.
99 Rapport général de Wehrlin au CICR, 21.7.1938, AFB, Bureau des Suisses de Russie 2015,1 - Bd. 25.
100 Suisse-Russie, op. cit., p. 459.Google Scholar
101 C'est le cas par exemple d'Adolf Schwarz qui finira par être rapatrié en 1938. Plusieurs lettres en ce sens figurent dans les archives du Bureau des Suisses de Russie.
102 Rapports de Wehrlin au CICR, 10.5.1923 et 21.7.1923, ACICR, B MIS 54, Cart. 35. Pour ses services en faveur des ressortissants étrangers ne bénéficiant pas de protection en Russie, Wehrlin recevra plusieurs titres honorifiques dont l'ordre de la couronne belge. Lettre de Wehrlin au ministre de Belgique en Lettonie, 15.11.1929, Microfilms ACICR: «Mission Wehrlin» F1496–2–10.
103 Déclaration de M. Huber en séance de Comité, 22.5.1935, cité par Praz, op. cit., p. 52.
104 Département Politique Fédéral, G. Motta, au CICR, 2.7.1937, ACICR, B MIS 54.1 Cart. 35.
105 Praz, , op. cit., p.176.Google Scholar
106 Lettre de P. Bonna à P. Dinichert, 11.7.1935, AFB, Bureau des Suisses de Russie 2015,1 – Bd. 26, p. 2.