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Les occupations d'usines en France de mai et juin 1936

Published online by Cambridge University Press:  18 December 2008

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The great strike movement in France in the summer of 1936, which took its peculiar form of action in a series of stay-in strikes, can only be explained by the general state of mind of the French working-class in the spring of 1936. France had found itself for the last two years in a state of growing social and political fermentation. The danger of the militant social and political reaction, which manifested itself particularly clearly in February 1934, had roused the socially and politically progressive elements in France and enabled the reconciliation of the two great labour parties. It also surmounted the discord in the trade-unions and led to the formation of the “Popular Front”, which gained a glorious victory at the elections of deputies on April 26th and May 3rd 1936. In the course of this development of events the social consciousness of the working-class was strengthened. The feeling no longer to have to accept meekly the privations they had had to suffer during the years of depression, and no longer to stand deprived of their rights by their employers, gradually grew stronger. The beginning of 1936 marked a tremendous growth of the membership in the trade-unions and everywhere in the working-class there was a state of ferment. Characteristic of this development is, above all, the fact that in the beginning of the movement of 1936 the material claims, the claims for raising wages, often played a less prominent part and fell back behind the aspiration for mitigation of the social inferiority of the working-class, that is to say, the actual acknowledgement of the workman's right to join a trade-union, the realization of the system of collective contracts, the admittance of representatives of the workers in the different industries.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Internationaal Instituut voor Sociale Geschiedenis 1937

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References

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page 51 note 1) V. La naissance d'une nouvelle forme de grève, La Vie Ouvrière du 5 juin 1936.Google Scholar

page 51 note 2) Je dois ces détails sur les premières occupations d'usines dans la métallurgie française au secrétariat de l'Union des travailleurs de la métallurgie de la région parisienne.

page 53 note 1) V. Les conventions collectives de travail. Rapport présenté par, M. Pierre Laroque, auditeur au Conseil d'état, et adopté par le Conseil National économique dans sa session du 30 11 1934. C. N. E., Paris, 1934, p. 67.Google Scholar

page 53 note 2) Ibid., p. 73.

page 54 note 1) V. Les conventions collectives de travail, p. 46.

page 55 note 1) V. La Confédération Générale du Travail et le mouvement syndical (1895—1925), Paris, C. G. T., 1925, pp. 111–112.

page 55 note 2) Ibid., p. 167.

page 56 note 1) Rapport Laroque, V. p. 264; le mémorandum de la C. G. P. F. est joint au rapport Laroque dans Ia publication et occupe les pages 145—267.Google Scholar

page 56 note 2) Ibid., p. 267.

page 59 note 1) Journal Officiel, Débats parlementaires, Sénat, , 1936, p. 664.Google Scholar

page 62 note 1) Pierre, Monatte, La classe ouvrière reprend confiance en elle, La Révolution Prolétarienne, revue bimensuelle syndicaliste rėevolutionnaire, No. 225/226, le 10 juillet 1936, p. 2.Google Scholar

page 78 note 1) Dans le communiqué du GIMMC, par lequel la rupture des pourparlers est annoncée, on peut lire que la déclaration a été soumise „ce matin” au Ministre du Travail. Cela ne pouvait pas naturellement avoir lieu le 3 au matin, mais seulement le 4. En outre, le Matin annonçait, lors de la publication entiére du communique, que ce dernier avait été notifié jeudi le 4 juin (Matin du 6 juin). Et le Matin était l'organe qui informait soigneusement l'opinion publique de l'attitude du groupe métallurgiste, ayant de trés bonnes relations avec lui. En tout cas une chose est sure, c'est que la décision de rompre les pourparlers a été tenu secrete jusqu'à jeudi matin. L'Usine ne peut pas ébranler ce fait lorsqu'elle fit, dans un calendrier des événements, l'affirmation que le 3 juin „dans la soirée la délégation patronale du groupe métallurgiste a fait la declaration suivante” (puis suivait le texte de la déclaration).

page 96 note 1) Voir à ce sujet l'éditorial du Peuple du 16 juin et l'article de R. P. Duchemin, a cette époque Président de la CGPF, dans la Revue de Paris „L'Accord Matignon: ce que j'ai vu et entendu”, article réimprimé dans La Voix du Peuple (Organe mensuel de la CGT) 1937, février, p. 80.

page 99 note 1) Voir Matin 19, 23, 26 et 30 juin, 4 et 10 juillet.

page 99 note 1) Voir Bulletin du Ministére du Travail 1936, 0709, p. 357, 1012, p. 512. Pour le mois de mai il n'y a pas d'indication.Google Scholar