No CrossRef data available.
We use cookies to distinguish you from other users and to provide you with a better experience on our websites. Close this message to accept cookies or find out how to manage your cookie settings.
We use cookies to distinguish you from other users and to provide you with a better experience on our websites. Close this message to accept cookies or find out how to manage your cookie settings.
Published online by Cambridge University Press: 28 July 2009
L'intérêt que les sociologues prennent depuis quelques années aux problèmes de la guerre s'explique aisément si l'on regarde le monde. Ce qui devrait plutôt surprendre, c'est la relative indifférence que marquaient naguère la plupart des sociologues à cephénomène à la fois social et asocial qui, à travers les millénaires de l'histoire humaine, a formé, détruit, façonné” les sociétés.
Les faits qui sont à l'origine de ce regain d'intérêt me paraissent multiples, en apparence incohérents. Par leur diversité même, ils expliquent les directions, elles aussi divergentes, dans lesquelles s'est engagée la recherche.
(1) Sous la direction de Michael Howard (London, Eyre and Spottiswoode, 1957), p. 48.Google Scholar
(2) Souligné par moi dans le texte (R. A.).
(3) Cf. Brodie, Bernard, Strategy in the Missile Age (Princeton, 1959), p. 63Google Scholar: «Thus, after two years, during which he had presided over the liquidation of British lives at a greater rate than has ever occurred before or since in history, Sir Douglas Haig recommends in victory the imposition of exactly those terms which in September of 1916 he feared might become a basis for a negotiated peace […] As is abundantly evident throughout, the question of who states the terms, and how, is to Haig much more important than the question of what the terms are […].»
(4) King, Jere Clemens, Generals and Politicians (Berkeley and Los Angeles, University of California Press, 1951).Google Scholar
(5) Wheeler-Bennett, John W., The Nemesis of Power (London, Macmillan, 1953)CrossRefGoogle Scholar. Traduit en français sous le titre Le drame de l'armée allemande (Paris, Gallimard, 1955).Google Scholar
(6) Cf. l'étude de Jones, F. C., in Soldiers and GovernmentsGoogle Scholar, éd. par M. Howard.
(7) On trouvera des indications statistiques dans le livre de Vagts, Alfred, A History of Militarism (London, Allen and Unwin, 1938), pp. 65–66 et 199–201.Google Scholar
(8) Cf. Girardet, R., La société militaire dans la France contemporaine (Paris, Plon, 1953)Google Scholar. II n'en allait pas de même en Espagne où l'armée était de recrutement bourgeois.