Hostname: page-component-78c5997874-94fs2 Total loading time: 0 Render date: 2024-11-08T18:32:50.735Z Has data issue: false hasContentIssue false

La version américaine du métier des armes

Published online by Cambridge University Press:  28 July 2009

Get access

Abstract

Image of the first page of this content. For PDF version, please use the ‘Save PDF’ preceeding this image.'
Type
Notes Critiques
Copyright
Copyright © Archives Européenes de Sociology 1961

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

* A propos de Janowitz, Morris, The Professional Soldier (Glencoe, the Free Press, 1960).Google Scholar

(1) Huntington, S. P., The Soldier and the State (Cambridge, Harvard University Press, 1957). p. 143.Google Scholar

(2) Huntington, S. P., p. 153Google Scholar. Ajoutons que la persistance de ce trait de culture fondamental fera qu'en 1944 l'amalgame de la Wehrmacht militariste avec le régime nazi interdira d'exploiter emcacemertt l'opposition de la première au second; erreur nullement partagée par les Russes, comme on sait.

(3) Huntington, , p. 154.Google Scholar

(4) H. Pratt Fairchild, in Dublin, , Population Problems in the United States (Boston, Houghton Mifflin, 1926).Google Scholar

(5) Curti, Voir Merle, Peace or War: The American Struggle, 1636–1936 (New York, 1936)Google Scholar. Ekirch, A. A., The Civilian and the Military (New York, Oxford U.P., 1956).Google Scholar

(6) Public Opinion Surveys, Inc., Attitudes of Adult Civilian toward the Military Service as a Career (Princeton, 1955).Google Scholar

(7) De 1900 à 1910, 7 000 en moyenne; de 1920 à 1940, 25 000; de 1948 à 1950, 188 000. Done taux d'accroissement infiniment plus élevé que pour la population totale et que pour la plupart des professions (Janowitz, p. 54).

(8) Pour répondre à ces questions l'auteur a: I° utilisé une abondante documentation historique, politique, littéraire (mémoires, discours, etc.); 2° étudié les antécédents sociaux, la biographie et la carrière de plus de 760 généraux et amiraux en activité dans les 4 années — du temps de paix — suivantes: 1910, 1920, 1935, 1950; 3° exploité une enquête par questionnaires self-administered ayant touché, en juillet 1954, un échantillon de près de 550 officiers d'état-major en service au Pentagone, l'en-quête étant centrée sur l'éducation militaire, les opinions à l'égard des relations civils-militaires, etc.; 4° dirige personnellement en 1958 des interviews «intensives» auprès d'un échantillon de 113 colonels ou brigadiers en service dans les états-majors des trois armes; ces officiers, réputés futurs membres probables, dans les dix années à venir, du «noyau de l'élite», fournirent d'amples données sur une série de sujets tels que: motivations du choix de la carrière, satisfaction ou insatisfaction professionnelle, missions, attitudes à l'égard de la discipline, problèmes de stratégie, etc. Un appendice méthodologique entre dans le détail des questionnaires et des échantillons.

(9) Janowitz, Morris, Working Paper on the Professional Soldier and the Political Power: A Theoretical Orientation and a Selected Hypothesis (Institute of Public Administration, Univ. of Michigan, 07 1953, 44 p., mimeogr.)Google Scholar; Janowitz, Morris, Sociology and the Military Establishment (New York, Russel Sage Foundation, 1959), 112 p.Google Scholar

(10) A mesure que se sont accrues les dimensions de la force armée américaine, le taux de mortalité en opérations n'a cessé de décroître, en dépit de la destructivité croissante de la guerre. De la guerre de Sécession à la Corée, le taux léthal (combats et maladies) est passé de 104,4 pour 1 000 hommes-années, à 5,5 (Janowitz, , p. 37Google Scholar, citant un rapport gouvernemental).

(11) Pour Saint-Cyr, le taux d'admission en 1958 a dépassé 50%. Pour l'armée de terre française: 150 démissionnaires en 1953; 560 en 1959 (dont une centaine ne pouvaient prétendre à une retraite d'ancienneté); une étude, à paraître dans un prochain cahier de la Fondation nationale des sciences politiques, analyse en détail le recrutement actuel des officiers de terre. En Grande-Bretagne, «60% de tous les entrants à l'Académie Royale Militaire, qui réussissent aux examens et sont acceptés par le Regular Commissions Board, sont notés avant leur arrivée comme “à peine susceptible de faire un officier moyen”, surtout pour manque de “motivation” et d'aptitude au commandement» (Janowitz, , p. 122).Google Scholar

(12) Système du presidential appointment (i.e. fédéral) gagnant de plus en plus au détriment du congressional appointment (régional, local); facilités offertes aux fils de militaires aux concours des Académies, etc.

(13) A raison de: Navy, 76%; Air Force, 71%; Army, 68%. 25% des West-Pointers, classe 1960, sont fils d'officiers de carrière; beaucoup plus à Annapolis, comme prévisible (Janowitz, , p. 121).Google Scholar

(14) Huntington, , p. 227.Google Scholar

(15) Il faudrait insister à ce propos sur le cas de l'Air Force, qui par ailleurs connaît de nos jours le taux d'exode précoce le plus élevé des trois armes, ce qui s'explique aisément par le degré plus fort de «transfé-rabilité» au secteur civil des qualifications acquises.

(16) Cf. notamment Lyons, G. M., Exigences militaires et budgets militaires aux U.S.A., Rev. fr. de. sociol., II (1961), pp. 6674.CrossRefGoogle Scholar

(17) Absence de tradition féodale. Effets de la «professionnalisation» croissante, tendant à l'érosion des appartenances de classe. Importance des carrières «nonconformistes». Changement des archétypes du Chef, vers le modèle «technologiste héroïque» (amiral Rickover), etc.

(18) Mills, C. W., The Power Elite (New York, Oxford University Press, 1956)Google Scholar, ch. VIII, IX, et XII: “The Warlords”, “The Military Ascendancy”.

(19) Voir entre autres, Casanova, Jean-Claude, in Critique, XV (1959), 264276.Google Scholar

(20) New York Times, 5 06 1959.Google Scholar

(21) Part VIII, Epilogue: “Toward the Constabulary Concept” (Comment traduire? le français n'ofire qu'un mot, là où l'anglais permet le distinguo).