No CrossRef data available.
Published online by Cambridge University Press: 09 June 2010
Dans la mesure où le travail assure la subsistance de l'homme, il apparaît comme un effort productif permettant la recherche active, consciente, organisée des biens propres à satisfaire ses besoins. Or il est manifeste que ces biens doivent posséder la capacité de satisfaire effectivement les besoins, ce qui, me semble-t-il, est dénoncé par le caractere fondamental de ces biens qu'on appelle leur valeur. Et puisque cette corrélation des biens et des besoins est spécifique du domaine de l'activité économique, il devient possible d'identifier les biens affectés d'un coefficient de valeur comme étant des valeurs économiques.
1 Lavelle, , Traité des valeurs, Tome II. Paris, P.U.F., 1955, p. 81Google Scholar. La conception des valeurs économiques que Lavelle développe dans ce traité (ibid., pp. 71–127 et 189–229) ne manque pas d'intérêt et mêrite d'être retenue même si elle implique une distinction très stricte entre valeurs économiques et valeurs spirituelles et une subordination de celles-là à celles-ci qui s'avèrent nettement dichotomiques.
2 ibid., pp. 83–86.
3 ibid., p. 197.
4 ibid., p. 84.
5 ibid.
6 ibid.
7 ibid., p. 202.
8 ibid., p. 86.
9 ibid., p. 105.
10 Ricoeur, , Philosophie de la volonté. Tome I. Paris, Aubier 1949Google Scholar.
11 Delesalle, , Liberté et valeur. Louvain, Publications universitaires, 1950Google Scholar. Passim.
12 Marcel, , Être et avoir. Paris, Aubier 1935, p. 225Google Scholar.