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Published online by Cambridge University Press: 03 March 2005
Abstract. The James R. Mallory lecture in Canadian Studies is given each November at McGill University. David Smith presented the 2003 lecture a few months after the death of James Mallory at age 87. Smith argues that Mallory's influence on Canadian political science is great because the range of his publications is enormous. Be it, for instance, about federalism, the institutions of Parliament, bureaucracy, and the courts—there is scarcely a topic in the syllabus of a traditional Canadian politics course on which he did not write. Mallory injected a legal sensibility to his study of politics: he was one of the first scholars to raise the alarm at the growth of concentrated executive power and at Parliament's inadequate resources to scrutinize its use. Nonetheless, Smith maintains that Mallory would not welcome the emergence of Officers of Parliament as a fourth branch of government. In his explication and interpretation of the constitution, Mallory became, Smith suggests, Canada's Walter Bagehot.
Résumé. La conférence annuelle James R. Mallory en études canadiennes a lieu chaque année au mois de novembre à l'Université McGill de Montréal. L'an dernier, le professeur David Smith y a présenté sa recherche sur James Mallory, quelques mois seulement après le décès de celui-ci à l'âge de 87 ans. Smith avance que la science politique canadienne a été grandement influencée par Mallory, du fait de l'étendue de ses publications sur des sujets aussi divers que le fédéralisme, les institutions parlementaires, la bureaucratie et les cours de justice. Il n'y a guère de sujets dans un plan de cours traditionnel sur la politique canadienne que Mallory n'ait pas traités. Mallory a injecté une sensibilité juridique dans ses études politiques; il a été l'un des premiers universitaires à sonner l'alarme sur l'augmentation de la concentration du pouvoir exécutif et sur l'insuffisance des ressources parlementaires pour scruter son utilisation. Cependant, Smith est d'avis que Mallory ne serait pas en faveur de l'émergence des commis du Parlement comme quatrième organe du gouvernement. Par son explication et son interprétation de la Constitution, Mallory est devenu, selon Smith, la version canadienne de Walter Bagehot.