Published online by Cambridge University Press: 06 December 2019
Labelling resettlement programs as voluntary suggests that they cause little contention and are devoid of coercion. But is this representation accurate? Drawing on unpublished government documents and media reports, we provide a detailed case study of the Community Relocation Policy (CRP) of Newfoundland and Labrador (NL) from 2009 to the present. We show that CRP has been fraught with contention due to the nature of the voting process and the slow and uncertain nature of the community-oriented consultative process. This article highlights the ways in which coercion has emerged from within the very communities considering resettlement, in addition to any coercion that might come from government officials.
Le fait que les programmes de réinstallation soient étiquetés comme volontaires laisse entendre qu'ils suscitent peu d'opposition et qu'ils n'impliquent aucune contrainte. Mais cette représentation est-elle exacte? S'appuyant sur des documents gouvernementaux inédits et des comptes rendus médiatiques, nous fournissons une étude de cas détaillée de la Community Relocation Policy (CRP) instaurée dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador (T.-N.-L.), de 2009 à aujourd'hui. Nous montrons que la CRP a été très controversée en raison de la nature du processus de vote, conjuguée à la lenteur et au caractère incertain du processus consultatif axé sur la communauté. Cette étude souligne que la coercition a émergé des communautés mêmes qui envisagent de se réinstaller, en plus d’émerger de leurs interactions avec les représentants du gouvernement.