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Published online by Cambridge University Press: 27 June 2016
Dans son récent ouvrage, Eléments de linguistique générale, André Martinet expose sa conception des éléments linguistiques essentiels qui composent, sur le plan horizontal, la chaîne parlée d’un message. Son but manifeste — il le dit lui-même d’ailleurs — est de clarifier au bénéfice des débutants en linguistique l’extension et les limites des concepts habituellement utilisés et de préciser une terminologie encore flottante. Le vocabulaire linguistique employé pour représenter les unités constitutives de la chaîne parlée varient en effet non seulement d’une école à une autre, mais même, dans certains cas, d’un linguiste à un autre à l’intérieur d’une même école. Chacun sait que le terme MORPHèME, par exemple, se rattache à des réalités fort différentes, s’il est utilisé par un linguiste français ou par un linguiste américain. On trouvera exposé ici, aussi objectivement que possible, le point de vue de M. Martinet sur la question; suivront quelques observations et une suggestion de terminologie modifiée.
1 Abrégé ici en ELG; (Coll. CAC #349; Paris, Armand Colin, 1690).
2 ELG, p. 17.
3 Bally, Charles, Traité de stylistique française, vol. I (Paris, Klincksieck, 1951)Google Scholar, § 19 et 24; abrégé ici en TSF.
4 ELG, p. 19.
5 ELG, p. 20.
6 Bally, Traité, vol. 1.
Marouzeau, J., Précis de stylistique française (Masson, Paris, 1950), p. 101–105 Google Scholar.
7 ELG, p. 20.
8 Voir au sujet de ces dernières le répertoire esquissé par C. Bally, TSF, vol. 2.
9 On voit combien sont artificielles ces conceptions quand on songe à la diversité avec laquelle elles se manifestent dans les langues.