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Published online by Cambridge University Press: 27 June 2016
Isoglosses do not accurately reflect linguistic usage in a region, because the isolated conservative forms they are based on do not represent actual variants extant in the population. The isograph enables researchers to find more representative dialect trends. Canadian and American data from the Dialect Topography database are submitted to isographic analysis of linguistic boundaries at the provincial, national, and cross-border levels. Topography provides a multi-dimensional picture of how variants are used. Variants occur in different proportions, so analysis is quantitative and implies the abandonment of the isogloss because the discrete datum-points of dialect geography are unavailable. The isograph compares adjacent regions, and plots potential channels for language spread. Percentage differences between neighbouring regions are calculated, and a line is drawn between neighbours with the least difference. When all lines of minimum distance have been drawn, the result is a constellation of the most similar regions.
Les isoglosses ne reflètent pas de façon précise l’usage linguistique d’une région et ce, parce que les formes isolées et conservatrices sur lesquelles elles se fondent ne représentent pas les variantes actuelles que l’on retrouve dans la population. Par contre, l’isographe permet aux chercheurs de déceler les tendances dialectales qui sont plus représentatives. Les données canadiennes et américaines de la banque de données Dialect Topography sont soumises à une analyse isographique des frontières linguistiques au niveau provincial, national et international. La topographie donne un portrait multidimensionnel de l’usage des variantes. Les variantes se manifestent dans des proportions différentes; ceci nécessite une analyse quantitative et implique l’abandon de l’isoglosse, les points de repères discrets de la géographie dialectale n’étant pas disponibles. L’isographe compare les régions adjacentes et relève les trajectoires potentielles de propagation. Les différences entre les régions avoisinantes sont calculées en pourcentage, et une ligne est tracée entre les voisins démontrant les différences les moins importantes. Lorsque toutes les lignes de distance minimale ont été dessinées, le résultat est une constellation des régions les plus similaires.