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Published online by Cambridge University Press: 24 December 2009
Dans les sociétés les plus diverses, le regard de l'homme est considéré comme omineux. Il exerce une influence qui, suivant les circonstances, peut être faste ou néfaste. La croyance au “ mauvais œil” a entraîné l'emploi de mesures prophylactiques. Puisque l'œil est le siège d'une force redoutable, il faut neutraliser le maléfice et diriger la force du regard vers des conséquences heureuses'. Ce résultat est souvent obtenu au moyen d'une formule qui peut se réduire à, une simple exclamation. Tel est sans doute le Sanskrit bhadramukha, pali bhaddamukha, dont on se servait pour aborder les personnes. Ce composé signifie “ celui dont le visage (ou la vue) porte bonheur ”. Employé au vocatif, il était destiné à provoquer le fait énoncé, ou du moins à empêcher que le contraire ne se produisît.
page 303 note 1 cf.Weber, , Ind. St., 2, 88.Google Scholar
page 304 note 1 Böhtlingk (Chānd.-Up., p. 5 se montre justement sévêre pour ce commentateur.
page 305 note 1 Cf. Un ancien peuple du Penjab:les Udumbara, J. As., 1 p 9 et suiv.Google Scholar