Au mois de juin dernier a en lieu à Paris un congrès international des infirmières.

En 1900 déjà, réunies une première fois, elles avaient constitué une association générale, intitulée «Conseil international des infirmières», et ayant pour but de créer un lien entre les infirmières de toutes nations, de leur faciliter l'hospitalité internationale, et de leur fournir l'occasion de se rencontrer en conférences pour traiter des questions intéressant le soin des malades. Les membres sont les conseils nationaux d'infirmières, formés d'institutions d'infirmières, et les membres honoraires seront des infirmières diplômées.

A la nouvelle du désastre qui, au mois d'avril 1906, ravagea une partie de la Californie, la Croix-Rouge américaine se mit immédiatement à l'œuvre, conformément à ses traditions humanitaires, pour contribuer à porter secours aux victimes de ce cataclysme. Elle dépêcha sur le théâtre de cette catastrophe le Dr Ed. Devine, de New-York, lequel avait acquis une grande expérience dans de précédentes calamités civiles, pour organiser l'œuvre de secours. Un comité fut constitué au sein de la branche californienne de la Croix-Rouge. De tous côtés des témoignages de sympathie affluèrent. La Croix-Rouge du Japon envoya une contribution de 50,000 dollars due à la générosité du public au Japon. De nombreuses offrandes semblables, provenant d'autres nations furent reçues. Un rapport général, qui contiendra le récit de toute l'œuvre de secours entreprise par la Croix-Rouge américaine, pourra senl en donner une idée un peu complète.

Ainsi que plusieurs autres Comités centraux qui ont bien voulu nous le faire savoir, la Croix-Rouge américaine s'est préoccupée des résolutions votées à St-Pétersbourg en 1902, et a pris à cet égard les décisions suivantes.

« Comme l'organisation de la Société suédoise de la Croix-Rouge a pendant l'année passée subi des modifications importantes, j'ai l'honneur par la présente, au nom du Conseil supérieur de la Société suédoise, de remettre un compte rendu de la nouvelle organisation.

Le Bulletin no 4 (octobre 1906) de la Croix-Rouge nationale américaine contient le rapport détaillé des délégués du gouvernement des Etats-Unis à la conférence de revision de la Convention de Genève. Ce rapport, présenté au Président des Etats-Unis par M. Cary Sanger, chef de la délégation, est suivi du texte anglais du traité conclu le 6 juillet.

Le Bulletin de Janvier 1907 de la Croix-Rouge américaine annonce que le Sénat des Etats-Unis a ratifié le 19 décembre 1906 la nouvelle Convention de Genève du 6 juillet 1907.

Nous empruntons au Caducée l'excellent compte rendu que M. le Dr Brisard consacre à l'ouvrage de M. le Dr Legrand.

«L'œuvre d'assistance aux blessés peut devenir le symbole le plus exact, le plus touchant de la nation armée. Toute la charité de France se dressant devant l'ennemi, c'est le geste incomparable ébauché par la femme et qu'il lui faut achever.»

La Société suisse, arrivée en 1907 à la 25me année de son existence, sous sa forme actuelle, en prend occasion pour publier un rapport plus étendu que d'ordinaire, comportant un coup d'œil sur le passé.

Voici les termes dans lesquels le Bulletin de la Société française de secours aux blessés militaires communique à ses lecteurs l'importante nouvelle de la constitution du Comité central français. Cette communication est suivie du texte de l'accord intervenu, que nos abonnés nous sauront gré de reproduire également.

La Société française avait été invitée à faire fonctionner aux manœuvres du service de santé, en août 1906, une formation spécialement desservie par elle, l'infirmerie de gare de Juvisy.

« Ces dernières années, la Croix-Rouge suisse a accusé des progrès très réjouissants, mais tandis qu'elle se développe d'une manière satisfaisante au point de vue de l'activité personnelle de ses membres, il n'en est pas de même au point de vue du matériel.

M. Jacob, médecin-major de première classe, professeur agrégé au Val-de- Grâce s'est livré récemment à des études comparatives sur les différents modes d'éclairage pour la recherche des blessés sur le champ de bataille. Les essais ont porté soit sur des appareils transportables par voitures spéciales, en particulier sur le projecteur électrique de Gaiffe à lampe de 40 ampères, soit sur des appareils transportables par petits chariots ou par deux hommes, en particulier le « Fulgur » et « l'Alpha », soit enfin sur des appareils transportables par un seul homme, spécialement le phare à acétylène de Blériot et l'appareil à lumière oxhydrique ou oxyéthérique de Radiguet.

A l'occasion de la réunion à Genève de la Société militaire sanitaire suisse, les 11 et 12 mai 1907, les Samaritains, la Société des Dames genevoises de la Croix-Rouge et la Section des Messieurs, toutes trois rattachées à la Société centrale suisse de la Croix-Rouge et liées ensemble par un comité cantonal, avaient organisé une exposition de la Croix-Rouge dans les jardins de l'Hôtel de l'Arquebuse.

Nous lisons dans le Bulletin de décembre 1906 de la Société française de secours aux blessés militaires, l'intéressante communication suivante:

« Nous pouvons annoncer dès aujourd'hui la création à Paris d'un hôpital de la Société française de secours aux blessés militaires.

Sons la signature de M. le Dr Bonnette, médecin-major de 2me classe de l'armée française, nous lisons, dans le Caducée du 17 août dernier, l'intéressant article qui suit sur la question de la répartition des secours par rang de robusticité physique.

La possibilité de dresser des chiens comme auxiliaires du service de santé des armées, dont nous avons souvent parlé ici, résulte implicitement du fait qu'ils sont capables de recevoir une éducation remarquable à d'autres égards, et c'est pourquoi nous croyons utile de rapporter les preuves étonnantes de docilité que quelques-uns d'entre eux ont données cette année à l'exposition canine de Nancy, en reproduisant l'article suivant que M. Cunisset-Carnot leur a consacré dans Le Temps du 3 juillet 1906.

Sous ce titre le Caducée résume un débat qui a eu lieu au «congrès pour la répression de l'exercice illégal de la médecine» à propos des trois sociétés qui composent la Croix-Rouge française.

A titre de gratitude pour ce que la Croix-Rouge italienne a fait pour le Japon lors de la guerre russo-japonaise, la Croix-Rouge japonaise a décerné, avec l'approbation de l'empereur et de l'impératrice du Japon, le diplòme spécial de membre d'honneur au comte Taverna, président de l'Association italienne.

Les trois clichés, que nous devons à l'obligeance de la Rédaction du journal suisse Das Rote Kreuz de pouvoir insérer ci-dessous, révèlent, mieux qu'une description ne saurait le faire, les exercices spéciaux auxquels les sections suisses sont appelées a se livrer. Il faut tout prévoir, accidents dans les montagnes ou dans les car, rières abruptes, transport des blessés en hiver par la neige, etc., et s'exercer d'avance aux services spéciaux qu'imposent soit la nature du sol, soit les circonstances atmosphériques. C'est là que l'improvisation est appelée à jouer un rôle prépondérant.

Cette circulaire reproduit d'abord les statuts de ce Fonds que nos lecteurs trouveront dans notre Bulletin d'avril 1906, T. XXXVII page 73. Puis suivent l'avis et le règlements suivants, ce dernier accompagnant un formulaire à remplir par les exposants.