Nous détachons du compte rendu de l'Assemblée générale du 28 octobre 1895, pour mieux attirer l'attention de nos lecteurs sur son contenu, le rapport qu'y a présenté M. Besson, directeur des magasins de la Société, sur le service qui lui est confié.
La Croix-Rouge argentine, dit-il, sans bruit, sans éclat, entretenue seulement par la générosité du peuple, indigène et étranger, et récemment par les autorités nationales, a pu accumuler dans ses magasins les éléments de guérison les plus variés et les appareils indispensables au transport des blessés et des malades. Mais nous ne devons pas, ajoute M. Besson, nous contenter de ce que nous possédons. Nous devons acquérir peu à peu tous les objets qu'exigent les soins à donner aux blessés en campagne, en nous souvenant que la Croix-Rouge doit être un auxiliaire du service de santé militaire.