L'ouvrage de Mme M. A. P. Meilink Roelofsz marque un jalon dans la construction d'une histoire économique valable de l'Insulinde, avant le tournant, là comme ailleurs, des années 1630-1640. Il faudrait, pour lui rendre pleinement justice, beaucoup plus qu'un compte rendu. Mais à vouloir trop bien faire, on risquerait de porter préjudice à une œuvre qui mérite une large diffusion. Il y va, en outre, de l'intérêt de nos études.
Le commerce oriental vient de bénéficier de la convergence de travaux entrepris par des historiens de diverses nationalités, qui ont abouti à peu de temps d'intervalle. Le très beau livre de Kristof Glamann renouvelle de fond en comble un xviie siècle largement entendu, comme il faut le faire bien souvent, c'est-à-dire jusqu'au tournant conjoncturel du milieu du xviiie siècle.