1. En général, cf. W. O. Henderson, Britain and industrial Europe 1750-1870 1956 ; Ch. Ballot, L'introduction du machinisme dans l'industrie française1923, est riche de détails, mais souffre de son caractère posthume ; Leuilliot, P., Problèmes de la révolution industrielle en France (facteurs et évolution) », Kwartalnik Historii Kultury Materialnej, X (1962), 3-4, p. 663–669 Google Scholar.

2. Cf. H. DE Régnier, La Maison sur la Thève.— Il date de Louis XIV.

3. Minutier central des notaires de Paris, étude XVII, 1e r nivôse an V (signé : Betancourt).

1. Ibid.2 septembre 1808.

2. Étude XVIII, 978, 6 fructidor an Viii (expédition 10 janvier 1807, n” 1862, mais à quelles fins ?). L'échantillon mentionné dans le texte a disparu

3. Daumas, M., article « Bethencourt » du Dictionnaire des Biographiesdir. par Grimal, P., Paris, 1960 Google Scholar.

4. Dacosta, mai 1797, cité par J. Meyeb, « Les Forges de la région de Chateaubriant à l'époque révolutionnaire », Annales de Bretagne1958, juillet-septembre, nB 8.

5. Tout ceci selon De Pbony, Architecture hydrauliqueI, 1790, p. 569-570.

1. Contre le citoyen Albert pour le citoyen Boyer-FonfrèdeParis, s.d. (1800).

2. Annales du Miditomes 69 (1957), p. 121 ss. ; 71 (1959), p . 44 ; 73 (1961), p . 165 ss. Antérieurement, P. Leuilliot, « Contribution à l'histoire du machinisme, la « Biographie industrielle » de F.-C. Albert », Annales historiques de la Révolution fr.1952, p. 400-417 ; Ibid.1963, pp. 64-69, « Patriotisme et machinisme ».

3. Peuchet, Vocabulaire des termes de Commerce, an IX/1801, article « Basin ».

4. Fondation notée par Ballot, op. cit.p. 155, pour 1797, en même temps que celle de Lesoure (Basses-Pyrénées) « créé par un Anglais » — sans doute Travers, autre transfuge de Toulouse que le Contre Albertfait aller à Pau. Nous le retrouvons à Coye.

5. P. Leuilliot et W. O. Henderson, ouvrages cités.

6. Acte de société du 12 vendémiaire an VII, étude LXXXIV.

7. Ibid.vente par P. N. Berryer et Bridel à Albert, Collier et Berthonneau, 7 frimaire (on note encore des cordes à puits et autres objets d'industrie et de négoce local, fondés sur l'exploitation des bois de tilleul) ; cf. location par Joseph de Bourbon Condé à Mandrou de Villeneuve, 18 février 1787, avec plan (étude XCII).

8. Vente par Albert et Collier à A.C. Rougemont, deuxième jour complémentaire, an XII (étude XVIII).

9. Ballot, p. 149 (” Coye », cf. p. 90).

1. Cambry, , Description du département de VOise, II, p. 89 Google Scholar. En 1812 (C. Oudiette Dictionnaire topographique des environs de Parisp. 109), il y a, en plus, un tissage, sous un nouveau propriétaire ; en 1846 encore, Gustave Roy, au début de son activité commerciale, achète ses filés à Coye (Histoire de Roy frères et Berger).Entre temps, cette filature nous est connue par Graves, Précis statistique sur le canton de Creil, extrait de l'Annuaire du département de l'Oise pour l'année 1828 (p.352), et par la Statistique industrielle du canton de Creil(Senlis-Tremblay, 1826), publiée par le duc de la Rochefoucauld- Liancourt (p. 26-27).

2. En effet, c'est l'avocat d'Albert, Berryer, qui avait racheté, par intermédiaire, le domaine, bien national, le 28 nivôse an IV /18 janvier 1796. Albert et Collier semblent avoir organisé un système d'économie domaniale : déjà héritiers d'une forge, ils divisent l'ancien moulin en logements d'ouvriers, et « grange, écurie, vacherie, toit à porcs, poulailler ». Collier conserve des intérêts à Coye (p et hyp^técaiie en 1812)-

3. Luthy, H., La Banque protestante en France, coll. « Affaires et Gens d'Affaires », t. II, p. 726–727 Google Scholar.

4. Acte cité.

5. Aktensammlung ans der Zeit der Helvetisches Republik 1798-1803établi par J. Strickler, tome VI (1897), p. 855-857 (en français, 24 mars 1800) et p. 911 ss., n° 297, 15 et 23 mai 1801, brevet de Heywood et Longwcrth.

6. Aimée DE Hauteville, « Voyage en Suisse », 18 juillet 1808, dans Archives de Hauteville, journaux de voyages.l.n.d. (Vevey ?), p. 49.

7. Weisz, Léo, Der Schweizerische Exportindustrie, Zurich, 1638, Studie I, p. 171– 172 Google Scholar et 180, notamment

1. K. G. Muller, Dictionnaire Historique et Géographique de la Suisset. VII, p. 382, article « Wulflingen » : « la première (sic)filature mécanique… » Weisz l'appelle plus justement « die erste Mecanisehe Grosse-spinnerei der Schweiz ».

2. Ponz, Viajest. XIV, p. 45 ; J . Mercader Riba, Estudios de Historia Moderna II, 1952… A. DE Laborde, Itinéraire descriptif de VEspagneéd. 1808, parle de filatures installées par des Anglais dès 1789 près de Madrid.

3. « Entreprises industrielles toulousaines en Catalogne, un document… », Annales du Midi1959, p. 87.

4. Bulletins de police des 11 février et 3 mars 1807.

5. Betancourt, , Essai sur la Composition des machines, 2e éd., 1819, p. 97 Google Scholar.

6. Même ouvrage, éd. 1808, p. 30 et D», et p. 36, O'.

7. Maiseatj, , Histoire descriptive de la filature et du tissage du coton, Paris, 1827, p. 94 Google Scholar, d'après la Description des machinestome VII, p. 101 ; encore, p. 102,1819, fuseau à l'usage des filatures.

8. Essai sur la composition des machines1819, p. 176 (Betancourt propose une autre échelle de temps).

9. Ceci résulte de son dossier de naturalisation aux Archives nationales, BB “ 163.

10. Ch. Mallet, « Rapport sur l'atelier de construction de Collier », Bulletin de la Société d'encouragementtome XXVII (1828), p. 167.

11. Ballot n'était pas fixé sur ce point (p. 212) ; Pilisi, J., in Brevets d'invention français. 1791-1902, Paris, 1958 Google Scholar. Cf. maintenant Dictionnaire des techniciens français (Seghers)»