A l'origine de ce travail, deux constats. D'une part, l'existence et l'importance, au sein de ce qu'on a coutume d'appeler la culture populaire, de microcircuits d'échanges ritualisés de biens, de services, de mots, qui mettent en présence des acteurs sociaux divers (clercs, autorités urbaines, métiers, seigneurs, groupes de jeunesse, etc.). D'autre part, la rencontre avec quelques redevances seigneuriales curieuses glanées dans la Revue des Traditions populaires et dans les ouvrages de folkloristes, qui amenait à considérer les rapports du pouvoir avec les coutumes populaires dans le cadre du microcosme seigneurial.