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Talents, raison et sacrifice : l'image du médecin des Lumières d'après les Éloges de la Société royale de médecine (1776-1789)
Published online by Cambridge University Press: 25 May 2018
Extract
Dernière-née des grandes académies parisiennes, la Société royale de médecine a hérité des usages et des coutumes peu à peu précisés et définis dans les institutions antérieures. Parmi ces pratiques, l'éloge académique est immédiatement adopté par Vicq d'azyr de façon tout à fait naturelle. Effectivement, l'hommage rendu aux disparus s'est imposé à la communauté des sciences et des lettres depuis près d'un siècle ; diffusé et lu, il constitue en province et à l'étranger un moyen d'information et un facteur d'unification incomparables, encore qu'il ait entraîné un mouvement de réflexion critique contre les abus rhétoriques et laudatifs du genre. La jeune Académie de médecine prend à son compte une pratique collective à laquelle tous les académiciens sont sensibles ; en cela elle se range dans un concert où le genre définit par ses fonctions des traits caractéristiques de la mentalité académicienne, c'est-à-dire des élites de culture et de pouvoir.
Summary
The eulogies read by Vicq d'azyr in public sessions ofthe Société royale de médecine allow us to understand better the social and political aspirations of the progressive médical milieux in France at the end of the Ancien Régime. The perpetual secretary of the Académie de médecine uses thèse idealized prosopographies to make a case for the encouragement of talent on an egalitarian basis. To this end, he sets out the steps necessary in an education, the importance of early family teaching, the essential role of travel in learning, and the possibility of restructuring medical studies. Three principles orient his thinking : unite the medical professions to form one body, proclaim the alliance of the natural sciences and the medical sciences, combine the teaching of book theory with practical experience in hospitals and clinics. While defining entirely socialized patterns of behavior, the eulogies contain a veritable meditation on the politics of the médical corps : to care for is to take in hand and to govern.
Being both patriots and citizens, the doctors of the Enlightenment proved their capacity for leadership by their dévotion and ultimately by their sacrifice. The eulogies of Vicq d'azyr thus allow us to understand better prerevolutionary mental habits and the constitution of modem medical ideology.
- Type
- Les Médecins dans la Société
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1977
References
Notes
1. Meyer, J., « L'enquête de l'académie de médecine sur les épidémies, 1774-1794 », dans Médecins, climat et épidémies à la fin du XVIIIe siècle, Paris-La Haye, Mouton, 1972, pp. 9–20 CrossRefGoogle Scholar; D. Roche, Le Siècle des Lumières en province. Académies et académiciens provinciaux, 1680- 1789, à paraître.
2. J.-P. Peter, « Malades et maladies à la fin du xvme siècle », dans Médecins, climat et épidémies…, op. cit., p. 137.
3. d'azyr, Vicq, Éloges des membres de la Société royale de médecine, Paris, 1778 Google Scholar; et Mémoires de la Société royale de médecine, Paris, 1776-1789, 10 volumes : t. I, 1776; t. II, 1777- 1778; t. III, 1779; t. IV, 1780-1781; t. V, 1782-1783; t. VI, 1783; t. VII, 1784-1785; t. VIII, 1786; t. IX, 1787-1788; t. X, 1789 : la seule série complète à notre connaissance se trouve à la bibliothèque du Muséum d'histoire naturelle de Paris (Pr 661-1.10). On consultera également, Dubois, F., Éloges lus dans les séances publiques de l'académie royale de médecine, Paris, 1859 Google Scholar. Pour une histoire du genre qui reste à écrire, la consultation des manuscrits de Vicq d'azyr et l'étude de sa correspondance seraient possibles dans les archives de l'académie de médecine, cartons 100-170, cf. J. Meyer, art. cit., pp. 9-10.
4. A.D., Côte-d'or, archives de l'académie de Dijon, registre 10, 27 avril 1780.
5. On compte en effet moins d'une dizaine d'Éloges de non-médecins, ceux d'etienne Mignot de Montigny, membre de l'académie des sciences; d'hervé Duhamel de Monceau, également de l'académie des sciences; de Claude-Henri Watelet, de l'académie française; de François-Paul Poulletier de La Salle; de Charles Gravier de Vergennes. On peut y ajouter les notices sur M. de Joubert, associé régnicole à Port-au-Prince, et sur le chevalier Lefebvre Deshayes.
6. d'azyr, Vicq, Mémoires, t. I, p. 16 Google Scholar; cf. pour une première lecture, P. Astruc, «Éloges prononcés à la Société royale de médecine par Vicq d'azyr», Progrès médical, 1951.
7. D'alembert, , Encyclopédie, t. V, pp. 526–527 Google Scholar; cf. aussi Thomas, , Essai sur les éloges, Paris, 1773, pp. 463–467 Google Scholar; pour une mise en perspective, cf. D. Roche, op. cit., chap. m, 3, « L'homme académique ».
8. d'azyr, Vicq, « Éloge de Jean-Baptiste Luc Planchon », dans Mémoires, t. III, pp. 154–155 Google Scholar.
9. Id., «Notice” dans Mémoires, t. V, p. 200, pp. 215-216; 1789, t. X, p. xxxvi.
10. Quantitativement le nombre de pages moyen réservé aux Éloges est de 22, celui des notices est de 2,5 par personne louée pour un total respectivement de 28 et 26.
11. Bourdieu, P., Passeron, J.-C., La Reproduction, Paris, 1970 Google Scholar; P. Bourdieu et M. De Saintmartin, « L'excellence scolaire », dans Annales E.S.C., 1970, pp. 147-175; Bourdieu, P. et De Saint-Martin, M., « Les catégories de l'entendement professoral », dans Actes de la recherche en sciences sociales, 1975, n° 3, pp. 68–93 CrossRefGoogle Scholar.
12. d'azyr, Vicq, Mémoires, t. VI, 1787, p. 4 Google Scholar.
13. Les principales directions du questionnaire traditionnel sont : le lieu et la date de naissance, le nom de baptême et ceux des parents; la famille, son rang et ses alliances; l'éducation et les maîtres; les débuts dans le monde, les voyages; les goûts et les objets d'étude; les moyens d'étude; la bibliographie des ouvrages publiés et inédits; la réputation; les faits principaux de la vie privée et publique; le caractère, les moeurs, la santé, la fortune; cf. D. Roche, op. cit., chap. III, 3, « L'homme académique », plus particulièrement notes 37 et 38.
14. Vicq d'azyr, « Éloges de Fothergill », dans Mémoires, t. IV, p. 52; « Éloge de Sanchez », ibid., pp. 217, 237.
15. Id., « Éloge de Sanchez », dans Mémoires, t. IV, p. 236, « Sollicité de nous envoyer des détails…»; «Éloge de Lamure », dans Mémoires, t. VII, p. 168.
16. Id., «Éloge de Bergman », dans Mémoires, t. V, pp. 141 ss.
17. Id., ibid., p. 142.
18. Id., «Éloge de Macquer », dans Mémoires, t. V, p. 94.
19. Id., Mémoires, t. IV, p. 168.
20. C'est le voeu des philosophes depuis Fontenelle; Thomas, cf., Essai sur les éloges, Paris, 1773 Google Scholar, chap. II.
21. A l'inverse, sur plus de mille éloges académiques analysés pour le xvme siècle, le silence sur les origines ne se trouve que dans 10 % des textes (20 % pour la Société royale mais la faiblesse quantitative du corpus interdit de voir dans ce pourcentage autre chose qu'une indication); la référence aux familles illustres, anciennes et honorables ne se retrouve que pour 20 % dans les Éloges de Vicq d'azyr, alors que la moyenne séculaire est de 40 %, cf. D. Roche, op. cit., chap. III, 3.
22. d'azyr, Vicq, «Éloge de Maret », Mémoires, t. VII, pp. 128–165 Google Scholar.
23. Id., « Éloge de Hecquet », Mémoires, t. VII, chap. vu, pp. 50-54.
24. Id., «Éloge de Linné», Mémoires, t. II. pp. 17-44; cf. aussi «Éloges de Haller », Mémoires, t. I, pp. 78-79.
25. Id., « Éloge de Maret », Mémoires, t. VII, p. 139. On trouve un incontestable écho rousseauiste dans l'Éloge de Haller et dans celui de Spielmann, Mémoires, t. V, p. 116; l'ancienneté patricienne est alors un gage d'une tradition de probité : « Dès le quatorzième siècle la famille des Spielmann était comptée parmi les patriciennes; mais elle n'a jamais fait d'efforts pour sortir de la classe de la bourgeoisie; et la maison que M. Spielmann le père occupait, et où il désirait voir son fils établi, lui avait été transmise par ses ancêtres. Dans les petites villes où le luxe est peu répandu, on trouve encore un petit nombre de ces familles qui ne cherchent point à s'élever audessus de leur état, bornent leur ambition à voir leur probité passer en héritage à leurs enfants. Le toit qu'ils tiennent de leurs pères, et où sont dressés leurs ateliers, est simple comme eux, et ancien comme leur race; et leur généalogie, sans tache comme sans illustration, est écrite dans le souvenir d'un peuple nombreux qui les honore. Ce spectacle maintenant très rare dans nos villes, est encore assez commun dans quelques-unes de celles de la Suisse et de l'allemagne. »
26. D. Roche, op. cit., chap. III, 3; la mention des qualités intellectuelles partagées par les académiciens intervient dans plus du tiers des éloges analysés.
27. D. Roche, « Un savant et sa bibliothèque au XVIIIe siècle; les livres de J.-J. Dortous de Mairan, secrétaire perpétuel de l'académie des sciences », dans Dix-huitième siècle, n° 1, 1969, pp. 47-88.
28. d'azyr, Vicq, Mémoires, t. I, pp. 59–93 Google Scholar.
29. Id., Mémoires, t. IV, pp. 183-208.
30. Id., « Éloge de Desmery », Mémoires, t. V, pp. 205-206.
31. Id., «.Éloge de Lorry», Mémoires, t. V, pp. 39, 53; «Éloges de Sanchez », Mémoires, t. IV, p. 213; « Éloge de Le Roy », Mémoires, t. III, p. 48; « Éloge de Serrao », Mémoires, t. VII, p. 68.
32. Id., « Éloge de Scheele », Mémoires, t. VII, p. 89.
33. Id., « Éloge de Lorry », Mémoires, t. I, p. 26 : « Le célèbre Rollin prit plaisir à diriger luimême les études de M. Lorry. Ses succès au collège furent du petit nombre de ceux qui en promettent de réels dans un âge plus avancé. Ils n'étaient pas seulement le fruit d'une mémoire facile ou d'un travail opiniâtre; l'imagination et le goût y avaient la plus grande part. Il s'est toujours souvenu, et ses amis lui rappelaient souvent l'anecdote suivante. Il s'agissait de peindre en vers latin pour un concours les embarras du premier jour de l'année… Ce tableau fut tracé par M. Lorry dans les deux vers suivants, que l'on jugea dignes du prix : Haec est illa dies qua plebs vesana fureusque se fugiendo petit, sequée petendo fugit. »
34. Id., « Éloge de Lorry », p. 25.
35. Id., « Éloge de Le Roy », Mémoires, t. III, p. 33; « Éloge de Sanchez », ibid., t. IV, p. 209; «Éloge de Pringle », ibid., t. IV, p. 183.
36. Id., « Éloge de Serrao », Mémoires, t. VII, pp. 67-68; cf. aussi « Éloge de Bouillet », Mémoires, t. I, pp. 43-44; « Éloge de Linné », Mémoires, t. II, pp. 18-19; « Éloge de Le Roy », ibid., t. III, pp. 34-35; « Éloge de Bucquet », ibid., p. 75; « Éloge de Lieutaud », ibid., p. 95; « Éloge de Gaubius », ibid., pp. 119-120; « Éloge de Planchon », ibid., p. 148; « Éloge de Buttet », Mémoires, t. IV, p. 172; « Éloge de Hunter », ibid., pp. 183-184; « Éloge de Sanchez », ibid., pp. 209-210; « Éloge de Macquer », Mémoires, t. V, p. 69; « Éloge de Targioni », ibid., pp. 95-96; « Éloge de Cusson », ibid., pp. 127-128; « Éloge de Bergman », ibid., pp. 141-143; « Éloge de Marrigues », Mémoires, t. VII, p. 54; « Éloge de Lobstein », ibid., p. 50; « Éloge de Scheele », ibid., pp. 89-90.
37. Id., « Éloge de Haller », Mémoires, t. I, pp. 60-61. Pour d'autres exemples, voir note 36 plus particulièrement, « Éloge de Le Roy », Mémoires, t. III, p. 35; « Éloge de Lobstein », Mémoires, t. VII, 1785, p. 58.
38. De 1776 à 1789, la Société a compté parmi ses membres associés et correspondants plus d'une centaine de professeurs et en outre elle a recueilli l'adhésion des facultés de Montpellier, Aix, Angers, Caen, Bourges, Douai, Nancy, Nantes, Perpignan, Poitiers, Reims, Strasbourg et Toulouse. Elle a en outre obtenu l'accord de nombreux collèges de médecine, organismes corporatifs mais qui avaient souvent des activités enseignantes, Abbeville, Amiens, Béziers, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dieppe, Dijon, Grenoble, La Rochelle, Le Mans, Lille, Limoges, Lyon, Marseille, Montauban, Moulins, Nancy, Nîmes, Orléans, Rennes, Rouen, Troyes. On notera l'importance des cités académiciennes dans le palmarès du ralliement; cf. D. Roche, op. cit., chap. v : « Les institutions de la République des lettres. »
39. d'azyr, Vicq, «Éloge de Linné», Mémoires, t. II, pp. 18–19; pp. 21-22; pp. 33-34.Google Scholar
40. Id., «Éloge de Mac Bride», Mémoires, t. II, pp. 53-55.
41. Id., «Éloge de Le Roy», Mémoires, t. III, pp. 34-35, p. 50. Cf. aussi «Éloge de Nobleville », Mémoires, t. II, p. 46.
42. Id., « Éloge de Cusson », Mémoires, t. V, p. 127; « Éloge de Marrigues », Mémoires, t. VII, p. 54; «Eloge de Spielmann », Mémoires, t. V, pp. 120-122.
43. Id., «Éloge de Gaubius », Mémoires, t. III, p. 12.
44. Id., « Éloge de Gaubius », Mémoires, t. III, p. 122; « Éloge de Van Doevren », Mémoires, t. V, pp. 188-189.
45. Id., «Éloge de Gaubius», Mémoires, t. III, pp. 123-124.
46. Barbeu-Dubourg, J., Lettre à l'abbé Desfontaines au sujet de la maîtrise es arts, Paris, 1743 Google Scholar; d'azyr, Vicq, «Éloge de Barbeu-Dubourg», Mémoires, t. II, p. 64 Google Scholar; Goubert, J.-P., Lebrun, F., « Médecins et chirurgiens dans la société française du xvme siècle », Annales cisalpines d'histoire sociale, 1974, 4, pp. 119–136 Google Scholar.
47. d'azyr, Vicq, « Éloge de Bucquet », Mémoires, t. III, p. 90 Google Scholar; « Éloge de Rose », Mémoires, t. V, p. 205; « Éloge de Lobstein », Mémoires, t. VII, p. 59 et « Éloge de Maret », ibid., pp. 131- 132.
48. Id., « Éloge de Le Roy », Mémoires, t. III, pp. 39-48; « Éloge de Navier », Mémoires, t. III, p. 52; « Éloge de Fothergill », Mémoires, t. IV, pp. 53-54, 67, 74; « Éloge de Sanchez », ibid., p. 209; « Éloge de Serrao », Mémoires, t. V, p. 72; « Éloge de Lamure », Mémoires, t. VII, pp. 165, 172.
49. Id., « Éloge de Bouillet », Mémoires, t. I, pp. 49, 52; « Éloge de Halle », ibid., p. 65; « Éloge de Bucquet », Mémoires, t. III, p. 81; « Éloge de Lieutaud », ibid., p. 98; « Éloge de Pringle », Mémoires, t. IV, p. 139; « Éloge de Lorry », Mémoires, t. V, pp. 32-33; « Éloge de Targioni », ibid., p. 100; « Éloge de Bergman », ibid., p. 148; « Éloge de Van Doevren », ibid., p. 188; « Éloge de Maret », Mémoires, t. VII, pp. 151-152; « Éloge de Lamure », ibid., p. 176.
50. Id., «Éloge de Van Doevren», Mémoires, t. V, pp. 190-191.
51. Id., «Éloge de Lamure», Mémoires, t. VII, pp. 179-180.
52. J.-P. Peter, art. cit., p. 137.
53. Foucault, M., Naissance de la clinique, une archéologie du regard médical, Paris, 1963 Google Scholar.
54. d'azyr, Vicq, « Éloge de Mad Bride », Mémoires, t. II, p. 54 Google Scholar.
55. J.-P. Peter, art. cit., pp. 256-257.
56. d'azyr, Vicq, «Éloge de Targioni», Mémoires, t. V, pp. 100–101 Google Scholar.
57. Id., « Éloge de Lorry », Mémoires, t. V, p. 46.
58. Respectivement 19 et 18 occurrences, un bon exemple dans «Éloge de Cusson», Mémoires, t. V, pp. 128-129; dans «Éloge de Sanchez», Mémoires, t. IV, p. 213.
59. d'azyr, Vicq, «Éloge de Fothergill», Mémoires, t. IV, pp. 70–71 Google Scholar.
60. Id., «Éloge de Gaubius», Mémoires, t. III, pp. 133-134.
61. Id., «Éloge de Barbeu-Dubourg», Mémoires, t. II, pp. 71-72.
62. Id., « Éloge de Fothergill », Mémoires, t. IV, p. 55; « Éloge de Pringle », ibid., p. 139; « Éloge de Lorry », Mémoires, t. V, p. 33; « Éloge de Lieutaud », Mémoires, t. III, pp. 99-100.
63. Id., «Éloge de Darluc », Mémoires, t. V, pp. 214-215.
64. Id., « Éloge de Hunter », Mémoires, t. IV, pp. 204-205; la description du véritable musée anatomique confectionné par Hunter s'achève par cette évocation : « C'était dans ce musée qu'il faisait ses leçons d'anatomie »; « Éloge de Sanchez », Mémoires, t. IV, p. 225; « Éloge de Lorry », Mémoires, p. 32.
65. Id., «Éloge de Spielmann », Mémoires, t. V, p. 11.
66. Id., «Éloge de Serrao», Mémoires, t. III, pp. 70-71.
67. Id., « Éloge de Fothergill », Mémoires, t. III, pp. 77-78.
68. Id., «Éloge de Gaubius », Mémoires, t. III, p. 141.
69. Au total on compte 5 mentions de fortune importante, témoignages d'une grande réussite, pour 10 occurrences de fortune médiocre ou modique; Vicq d'azyr, «Éloge de Lieutaud», Mémoires, t. III, p. 116; «Éloge de Fothergill», Mémoires, t. IV, pp. 51-52; «Éloge d'harmant », ibid., p. 4; « Éloge de Buttet », t. IV, p. 171; « Éloge de Lorry », Mémoires, t. V, pp. 32, 36.
70. d'azyr, Vicq, « Éloge de Lobstein », Mémoires, t. VII, p. 58 Google Scholar.
71. Id., «Éloge de Serrao», Mémoires, t. VII, p. 81.
72. Id., « Éloge de Lieutaud », Mémoires, t. III, p. 10.
73. Id., «Éloge de Lorry», Mémoires, t. V, pp. 31-32.
74. Id., «Éloge de Gaubius», Mémoires, t. III, pp. 133-134.
75. Id., « Éloge de Serrao », Mémoires, t. VII, p. 75.
76. Id., «Éloge de Lieutaud», Mémoires, t. III, p. 114.
77. Id., « Éloge de Serrao », Mémoires, t. VII, pp. 76-80.
78. Id., « Éloge de Girod », Mémoires, t. V, pp. 63-64. Au total on relève 12 occurrences concernant la lutte contre le charlatanisme. On aurait pu faire un sort comparable au thème de l'inoculation — 10 occurrences. En le traitant, Vicq d'azyr ne se révèle à aucun moment adversaire de la méthode pour laquelle il réclame prudence et attention, cf. en particulier 1’ « Éloge de Girod », t. VII, p. 148; celui de Serrao, Mémoires, t. VII, p. 86. Sur ce point les éloges permettent de nuancer l'opinion de Jean Meyer, art. cit., p. 11, note 1.
79. 26 occurrences pour la première formule, une dizaine pour la seconde. Le mot bienfaisance apparaît dans une vingtaine d'Éloges.
80. J. Meyer, art. cit., p. 12.
81. d'azyr, Vicq, «Éloge de Bucquet », Mémoires, t. III, p. 89 Google Scholar.
82. Id., Mémoires, t. IV, pp. 170-171.
83. Id., « Éloge de Navier », Mémoires, t. III, pp. 55-56.
84. Id., «Éloge de Planchon », Mémoires, t. III, p. 15.
85. Id., «Éloge de Lieutaud», Mémoires, t. III, pp. 111-112.
86. Les deux expressions comptent 21 occurrences. L'appui apporté par les gouvernements est évoqué dans la moitié des Éloges.
87. d'azyr, Vicq, Mémoires, t. V, p. 65 Google Scholar.
88. Id., Mémoires, t. VII, p. 160.
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- Cited by