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Published online by Cambridge University Press: 25 May 2018
Comme il avait été possible de suivre la production des grains en Auvergne pendant quatre siècles, on a voulu répéter la même opération pour la consommation en milieu rural.
Malheureusement les sources sont beaucoup moins favorables et obligent à se limiter à l'examen de la consommation alimentaire. Le seul secteur de dépenses pour lequel il a également été réuni des données assez abondantes est celui de l'éclairage. Toutes les sources sont tirées des archives seigneuriales. Cependant elles ne concernent pas exclusivement des éléments aristocratiques : elles permettront de connaître aussi la nourriture des gens qui travaillent pour le compte du seigneur et dont il assure presque toujours la nourriture.
1. Voir P. Charbonnier, « Les dîmes auvergnates du xve au XVIIIe siècle », dans J. Goy et E. Le Roy Ladurie, Les fluctuations du produit de la dîme, Paris, 1972, pp. 180-213.
2. L. Stouff, Ravitaillement et alimentation en Provence aux xive et x\e siècles, Paris, 1970.
3. Comme le prouve une baisse progressive des rations de pain et de vin servies à Vie de décembre à juin, en fonction de l'épuisement des réserves dans les arches et caves comtales.
4. Documents des Archives nationales dans les séries KK, J et K.
5. On ne peut déterminer pour le sel ce qui est mangé et ce qui sert à conserver les aliments.
6. Ces pièces sont dans un fonds privé. Une étude complète a été faite par l'auteur : P. Charbonnier, Guillaume de Murol, un petit seigneur auvergnat au début du xve siècle, Clermont- Ferrand, 1973.
7. Archives nationales, R2/5B/6.
8. Archives départementales du Puy-de-Dôme, 2E 01371.
9. Archives privées du château de Parentignat, ainsi que les autres documents.
10. Les viandes achetées sont essentiellement les viandes bovines et ovines. Dans les cas où elles proviennent aussi en partie de l'autoconsommation, on a réintroduit ce qui était autoconsommé.
11. La pomme de terre n'apparaît que dans les comptes de Saint-Flour postérieurs à 1789.
12. Il est très difficile en effet de connaître la quantité des légumes achetés à Saint-Flour car elle est exprimée en « plat », ou par tête de légume.
13. Sans tenir compte des années de cherté du pain.
14. Pour 1400, comptes tirés de Guillaume de Murol. Pour le xviiie siècle, on a utilisé les pièces des comptes de Monsieur de Chaserat qui n'ont rien donné d'utilisable pour l'alimentation seigneuriale; Archives départementales du Puy-de-Dôme 2E 01550.