Hostname: page-component-78c5997874-mlc7c Total loading time: 0 Render date: 2024-11-07T21:06:15.809Z Has data issue: false hasContentIssue false
  • English
  • Français

Géographie économique de l' Afrique du Nord selon les auteurs arabes du IXe siècle au milieu du XIIe siècle

Published online by Cambridge University Press:  25 May 2018

Claudette Vanacker
Get access Rights & Permissions [Opens in a new window]

Extract

Quelles que soient les oppositions doctrinales et politiques entre l' Afrique du Nord et le reste de l'empire musulman au Moyen Age, cette région n'en fait pas moins partie du Dar al-Islam. Dès le IXe siècle, elle appartient à un espace économique et culturel musulman. Sa situation est particulièrement importante du point de vue économique: elle est l'intermédiaire obligatoire entre l' Orient et l' Espagne musulmane; limitée au sud par le Sahara, elle peut être facilement reliée au monde noir. Mais la sécurité et, dans une moindre mesure, l'économie du pays, en particulier de l'ancienne Africa, dépendent de la présence des musulmans en Méditerranée, c'est-à-dire de la possession de la Sicile.

Type
Le Monde Sauf L'Europe
Information
Annales. Histoire, Sciences Sociales , Volume 28 , Issue 3 , June 1973 , pp. 659 - 680
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1973

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

1. Kitâb al-Istibçâr, trad. Fagnan, Recueil des notices et mémoires de la Société archéol. du départ, de Constantine, vol. 2, 4e sér., 1899.

2. Ibn al-Warrâq est cité par AL-Bakrî, trad. de Slane, Édit. Maisonneuve, Paris, 1965.

3. AL-YA'QÛBÎ (trad. G. Wiet, Le Caire, 1937) explique la façon dont il procède à ces « interrogatoires ».

4. AL-Muqaddasi (Trad. Pellat, Alger, « Bibl. arabe française », 1950, p. 55) s'en défend, à tort puisqu'il emprunte à Ibn Khurdâdhbeh l'itinéraire de Barqa à Alexandrie.

5. Ibn al-Warrâq et Ibn Youmer. Al-Bakrî précise qu'Ibn Youmer est Huwâra; il ne s'agit donc pas d'Ahmed b. ‘Umar al-'Udhri. Si al-Bakrî a utilisé le texte d'Ibn Hauqal, on peut penser qu'il ne l'a pas fait sans une sérieuse remise à jour.

6. La précision des renseignements fournis par Ibn Khurdâdhbeh, al-Ya'qûbî et al-Muqaddasî décroît d'Est en Ouest.

7. Sur cette évolution, cf. A. Miquel, La géographie humaine du monde musulman jusqu'au milieu du XIe siècle, Paris, Mouton et Cle, 1967.

8. AL-Bakrî, p. 340.

9. Idrîs, H. R., La Berbêrie orientale sous les Zirides , Paris, Maisonneuve, 1959, P- 530 Google Scholar.

10. AL-Idrîsî, Edit. Dozy et de Goeje, Leyde, 1864-1866, p. 77.

11. AL-Idrîsî, pp. 90 et 93.

12. Ibid., p. 129.

13. Cf. G. Pianel, « La céramique de Négrine au ixe siècle », Hespéris, t. XXXVIII; Ferrou et Pinard, « Fouilles à Byrsa », Cahiers de Byrsa, V, 1955; S. M. Zeiss, « Mahdiya et Sabra-Mançouriya », Journal Asiatique, 1956.

14. Golvin, L., Recherches archéologiques à la qal'a des Banû Hammâd , Paris, Maisonneuve et Larose, 1965 Google Scholar.

15. Suq Fençour, par exemple : AL-Bakrî, p. 294.

16. AL-Bakrî, p. 301.

17. AL-Bakrî, pp. 163 à 167 et 179 à 182.

18. Fatwds citées par Idrîs, op. cit., pp. 663 ss.

19. AL-Idrîsî, pp. 104 et 114.

20. Ibid., pp. 106; Kitâb al-Istibçâr, op. cit., pp. 35-36.

21. AL-Idrîsî, pp. 83-84.

22. P. Selama, Les voies romaines de l'Afrique du Nord, Alger, 1951, p. 77.

23. P. Selama suppose que le roulage a décliné à l'époque byzantine.

24. AL-Bakrî, pp. 278 et 293.

25. Kitâb al-Istibçâr, p. 53.

26. Pp. 7 ss.

27. AL-Idrîsî, p. 142.

28. IBN Hauqal, Configuration de la terre, trad. G. Wiet, Paris, Maisonneuve et Larose, 1965, p. 151.

29. AL-YA'QÛBÎ, pp. 211 et 213.

30. P. 85.

31. AL-Bakrî, p. 152. Qaytûn Bayyâda est, selon al-Bakrî, entre Badîs et Nefta, à deux journées de cette dernière ville, c'est-à-dire probablement dans la région du chott el-Rharsa.

32. AL-Idrîsî, p. 137.

33. Ibid., pp. 117 à 120.

34. IBN Hauqal, p. 87.

35. AL-YA'QÛBÎ, p. 217.

36. La route par Djarâwa est nommée par AL-Muqaddasi (trad. Ch. Pellat, édition citée en note 4), p. 67. Elle est nommée aussi par IBN Hauqal, pp. 84 à 86, et AL-Bakrî, pp. 273-274.

37. IBN Abd AL-Hakam, trad. Gâteau, Alger, « Bibl. arabe française », 1948, p. 63.

38. AL-Bakrî, p. 29.

39. AL-Idrîsî, p. 46.

40. Cité par T. Lewicki, Cahiers d'Études africaines, n° 2, 1961.

41. Pp. 341-342.

42. AL-Bakrî, pp. 340 et 156.

43. Une fatwa signale un contrat de qirad pour un voyage jusqu'à Tadmekka et Ghana. Citée par Idrîs, op. cit., p. 674.

44. Al-Mâzarî donne la dernière mention d'un apport d'or via le Djerîd. Cité par Idrîs, p. 674.

45. AL-Idrîsî, p. 141 46. AL-Bakrj, pp. 296-297.

47. AL-YA'QÛBÎ, pp. 226-227.

48. IBN Hauqal, p. 97.

49. AL-Bakrî, pp. 299 à 301.

50. AL-Idrîsî, pp. 76-77.

51. Catalogues de LA voix et St. Lane Poole; G. Marçais et LÉVI-Provençal « Un coin monétaire almoravide du musée St. Gsell », A.I.E.O.,1936.

52. AL-YA'QÛBÎ, pp. 211-212; Ibn Hauqal, p. 92; AL-Muqaddasî, p. 19; AL-Bakrî, pp. 153-154.

53. AL-Idrîsî, p. 127.

54. AL-Bakrî, pp. 27, 29 à 31. Tadjirfet ou Taddjerift est probablement le Tadjradjit d'Ibn Hauqal.

55. AL-Idrîsî, p. 159.

56. Mohammed Ibn Yûçuf, cité par AL-Bakrî, pp. 281-282.

57. AL-Bakrî, pp. 289-290.

58. P. 94.

59. AL-Idrîsî, pp. 106, 109, 113, 117.

60. Ibid., pp. 108-109.

61. Ibid., pp. 81-83, 8 8 et 89- 62. AL-BakrÎ, p. 116. Selon cet auteur, Zana serait à un jour de marche de Bône sur la route de Kairouan, c'est-à-dire probablement dans les monts de la Medjerda.

63. Ibid., p. 290. Aune soixantaine de kilomètres, de Guerçif, en direction de Melilla, une petite plaine porte aujourd'hui le nom de Guerrouaou.

64. AL-Idrîsî, p. 89.

65. Cf. M. Lombard, « Le bois dans la Méditerranée musulmane », Annales E.S.C., avril-juin 1959.

66. Cité par Idrîs, p. 639.

67. Cf. M. Solignac, « Les installations hydrauliques à Kairouan et dans les steppes tunisiennes du vne au xie siècles », A.I.E.O., t. 10 et 11, 1952-1953.

68. Madkhûd, Djamûnès et Madjûl jalonnent l'itinéraire de Gafça à Kairouan décrit par al-Bakrî. Selon H. H. Abdul-Wahab, Madkhûd pourrait être Sidi ‘Ali b. ‘Aoun ou Madjen Samâoui; Djamûnès est l'actuel Bir al-Hafay; Madjûl est à environ 80 km au sud de Kairouan, à l'est du Djebel S'Kralif.

69. AL-Idrîsî, p. 42. Cf. G. S. Colin, « La noria marocaine et les machines hydrauliques dans le monde arabe », Hespéris, t. 14, 1932.

70. AL-Bakrî, p. 28.

71. Ibid., p. 86.

72. AL-Idrîsî, p. 78.

73. IBN Hauqal, p. 82.

74. AL-Bakrî, p. 276 : oued Maqqara.

75. AL-Bakrî, pp. 152 et 103.

76. IBN Axî Zayd, Risala, trad. Bercher, Alger, « Bibl. arabe française », 1945, p. 217.

77. AL-Bakrî, pp. 294-295. Au sud de Tâdala un affluent de la rive gauche de l'Oum er-Rbia porte le nom d'oued Day.

78. Ibid., p. 291.

79. AL-Idrîsî, pp. 108-109.

80. IBN-Hauqal, p. 79.

81. AL-Bakrî, p. 294.

82. Ibid., p. 277.

83. Ibid., p. 281 (route de Fès de Sidjilmâsa selon Mohammed Ibn Yûçuf). A trois journées de marche de Sidjilmâsa, Yerara n'a pu être localisé. Kis : selon de Slane, il s'agirait de l'île du golfe Persique.

84. AL-Bakrî, p. 226.

85. Ibid., p. 300.

86. Ibid., pp. 119-120.

87. AL-Idrîsî, pp. 88-89, 83-85.

88. IBN Hauqal (Marsâ d-Dadjâdjet Alger), p. 72.

89. Ibid., pp. 82 et 88.

90. AL-Idrîsî, p. 96.

91. AL-Bakrî, p. 306.

92. AL-Idrîsî, p. 71.

93. P. Berthier, « Les plantations de canne à sucre et les fabriques de sucre dans l'ancien Maroc », Hespéris, 1966; du même, « Un épisode de l'histoire de la canne à sucre. Les anciennes sucreries du Maroc et leurs réseaux hydrauliques », Etude archéologique et d'histoire économique, Rabat, 1966.

94. IBN Hauqal, pp. 76 et 77.

95. AL-Idrîsî, p. 85.

96. IBN Hauqal, p. 63.

97. AL-Bakrî, p. 103.

98. Ibid., p. m .

99. IBN Hauqal, pp. 81 et 84.

100. S. D. Goitein, « La Tunisie du x i e siècle à la lumière des documents de la Genizah du Caire », Études d'Orientalisme dédiées à la mémoire de Lévi-Provençal, t. 2, p. 571.

101. IBN Hauqal, p. 67.

102. Sur ce problème de la crise économique traversée par la Tunisie au début du xie siècle et l'invasion Malienne, cf. J. Poncet, « Le mythe de la catastrophe hilâlienne », Annales E.S.C., sept.-oct. 1967, pp. 1099-1120. Voir également deux articles publiés après la rédaction du présent travail : H. R. Idrîs, « L'invasion hilâlienne et ses conséquences », Cahiers de Civilisation médiévale, XI, 1968, pp. 353-369, et, tout récemment : J. Dévisse, « Routes de commerce et échanges en Afrique occidentale en relation avec la Méditerranée. Un essai sur le commerce médiéval du XIe au XVIe siècle », Revue d'histoire économique et sociale, vol. L., 1972, nos 1 et 3, pp. 67 ss.

103. Ces localités étaient citées par AL-Bakrî, pp. 29 et 30.

104. AL-Idrîsî, p. 142.

105. Fatwa d'al-Mâzart, citée par Idrîs, op. cit. p. 613.