page 155 note 1. Marrier, p. Doms et Duchesne, , Bibliotheca cluniacensis(Paris, 1614 Google Scholar).

page 155 note 2. l’dalriei Antiquiores Consuetudines (P. L., t. 149). Pour la date, G. de Valous, Le monachisme clunisien, t. I (Paris, 1935), p. 20.

page 155 note 3. P. L., t. 189. — G. de Valous (ouvr. cité) les date de 1132 et Dom Leclercq, J. (Pierre le Vénérable, Saint-Wandrille, 1946 Google Scholar), de 1146.

page 155 note 4. Bernard Et Bruel, Recueil des chartes de l'abbaye de Cluny (désigné désormais par la lettre C), n° 3790, bilan de recettes en numéraire présenté par le doyen de Ghevignes (com. Prisse, ca. Mâcon-Sud, Saône-et-Loire) au grand prieur de Cluny ; — G. 3789, compte des achats et ventes conclus par le grand prieur lors de sa tournée annuelle dans le doyenné de Montberthoud (com. Savigneux, ca. Saint-Trivier-sur-Moignans, Ain). Lambert de Barive, qui a recopié au xvme siècle ces textes aujourd'hui perdus, les datait des environs de 1100.

page 156 note 1. C. 4395. Ce détail du cens de Provence dut être établi en 1148 lors de la réorganisation de l'office du vestiaire (v. C. 4132).

page 156 note 2. C. 4132.

page 156 note 3. C. 4143. Seuls douze inventaires ont été transcrits au cartulaire. Le texte original n'a pas été amputé : il s'arrête au milieu du f° 295, n°, B. N., N. acq. lat., 1498.

page 156 note 4. Elles ont été en partie utilisées par Valous, G. de, Lt temporel et la situation financière des établissements de l'ordre de Cluny du xii” au xiv° siècle, (Paris 1935 Google Scholar), mais ce travail mérite d'être repris dans un autre esprit. Le problème dans son ensemble a été abordé par Mgr Lesne, Histoire de la propriété ecclésiastique en France, t. VI (1943). Nous remercions particulièrement M. Ch.-Ëd. Perrin, professeur à la Sorbonne, qui a bien voulu examiner notre travail et nous guider dans son achèvement.

page 157 note 1. La vie matérielle des moines à la fin du xi” siècle est décrite en détail par G. de Valous, Le monachisme clunisien, t. I, p. 227 et suiv.

page 157 note 2. Les domestiques, Antiq. consuet., III, 11 (P. L., t. 149, col 752), 18 (762), 24 (767). — Dix-huit pauvres sont entretenus en permanence, Antiq. consuet., III, 24 (766).— Les larcins des famuti, Pierre LE Vénérable, Statuts, XXIV (P. L., 189, 1032). Le monastère entretient aussi quelques clericetti nobiles qui fréquentent l'école, C. 4132.

page 157 note 3. Antiq. consuet, III, 11 (P. L , 149, 753).

page 157 note 4. Les moines consomment tous les jours trois setiers de froment, les hôtes et les domestiques, trois setiers de froment et de seigle nisi majores supervenerit hospitum conventum, G. 4143. En Maçonnais, l'ânée équivaut sensiblement au setier.

page 157 note 5. Antiq. consuet., III, 18, 19, 22 (P. L , 149, 761-764).

page 157 note 6. Répertoire commode des possessions foncières clunisiennes vers 1050 dans G. de VALOUS, Le domaine de l'abbaye de Cluny aux X^e et XI^e siècles (Paris 1923).

page 157 note 7. Antiq. consuet., III, 5 (P. L., 149, 740).

page 158 note 1. Antiq. consuet., III, 5 (Ibid., 149, 740). Le prieur quantum videtur dimittit ad commeatum decani, et hospitum supervenentium et ad opus agricolandi ; quod superest, jubet ad monasterium deferri.

page 158 note 2. Fréquenter accidit ut de omnibus rébus annuatim nascentibus nih.il omnino habeamus ad subsidium vitae temporalis prêter quod de denariis est comparatum, Antiq. consuet., III, 11 (Ibid., 149, 751).

page 158 note 3. Antiq. consuet. III, 24 (Ibid., 149, 766).

page 158 note 4. Coutumes de Bernard, I, 29, cité par Valous (Mon. clun.), t. I, p. 184.

page 158 note 5. Antiq. consuet., III, 19 (P. L., 149, 762), 24 (767).

page 158 note 6. Antiq. consuet., III, 11 (Ibid., 149, 752) : Quicquid ad vestitum pertinet hoc non per vices, sed semper et ex toto comparandum. — On élève des moutons sur la terre de Cluny, mais peu : en 1148, les enquêteurs en recensent 400 à Ghaveyriat, 110 à Montberthoud, quelques dizaines à Arpayé et à Berzé. C. 4143.

page 159 note 1. Le chambrier achète les porcs de l'aumône du Carême, quia numquam ita rejertum est nisi tantum soli denarii et de manus solius camerarii prodituri, Antiq. consuet., III, 11 (P. L., 149, 753). L'aumônier achète de la viande : Antiq. consuet., III, 24 (Ibid., 149, 766). Le blé et le vin, cf. n. 2, p. 158.

page 159 note 2. Antiq. consuet., III, 18 ﹛Ibid., 149, 762).

page 159 note 3. C. 3789 ; Antiq. consuet., III, H (P. L., 149, 751) : De his autem viUis quae tam longe sunt positae ut nec vinum nec annona quae ibi nascitur possit ad nos pervenire ibidem venditur et precium camerario defertur. — En 1155, dans le doyenné de Saint-Hippolyte (corn. Bonnay, ca. Saint-Gengoux, Saône-et-Loire), sur 150 setiers d'avoine récoltés, 40 sont réservés pour les semailles et 30 vendus sur place. C. 4143.

page 159 note 4. C. 3790.

page 159 note 5. On n'a pas conservé de censier clunisien, mais dans les autres seigneuries du Maçonnais, les tenures devaient généralement quelques deniers, outre les redevances en nature.

page 159 note 6. C. 4143. Depuis 1080, l'organisation du domaine avait été quelque peu modifiée par la constitution du temporel de la maison de Marcigny (C. 3742) ; l'installation de nouvelles tailles et la conversion de certaines corvées avaient accru d'autre part la recette en numéraire.

page 159 note 7. Antiq. consuet., III, 11 (P. L., 149, 751).

page 160 note 1. Pour payer la rançon de l'abbé Maieul, Raoul Glaber, Hist., éd. Prou, I, 9, p. 11. Pour soulager la misère lors des famines : Ibid., IV, 13, p. 102 ; — Pierre Damien, Vita sancti Odilonis dans Bibliotheca cluniacensis, col. 317.

page 160 note 2. Antiq. consuet., III, 11 (P. L., 149, 752).

page 160 note 3. Voir la carie de S. Berthellier, L'expansion de l'ordre de Cluny et ses rapports avec l'histoire politique et économique du X^e au xne siècle ﹛Revue Archéologique, 1938). Sur les rapports avec l'Espagne, P. David, Grégaire VII Cluny et Alphonse VI “(Etudes historiques sur la Galice et le Portugal du VI^e au xne siècle, Coïmbre, 1947).

page 161 note 1. C. 4395 et 4132.

page 161 note 2. C. 3441, 3509 (1077), 3688 (1090). Sur le mancus, M. Bloch, Le problème de l'or au moyen âge (Annales, 1933, p. 13). Vers 1090, Girard de Vienne offrit aussi 1100 sous. C. 3755.

page 161 note 3. Bibliotheca cluniacensis, col. 419 et 444. Entre le roi Alphonse et Cluny, c'est un moine qui sert d'intermédiaire et transporte decem milia talentorum, G. 3562 (1080 environ).

page 161 note 4. AChalon (B. N., coll. Bourgogne, 1.103 f° 3) ; à Cluny, C.4012. Remarquons que, les deniers de Cluny et de Chalon ayant sensiblement la même valeur (C. 3575), l'afflux de métal jaune a déterminé en trente ans une sensible dévaluation de l'or par rapport à l'argent.

page 161 note 5. C. 3666, 3714, 3716, 3735, 3744, 3760, 3768, 3781 ; l'or : C. 3042, 3071, 3478, 3488, 3654, 3940.

page 161 note 6. G. DE Valous, ouvr. cité, t. I. p. 162.

page 162 note 1. Sur la chronologie des constructions, en attendant le grand ouvrage de J. K. Connant, voir les articles du même (Bulletin monumental, 1929 p. 122), et de G. Oursel (Annales de Bourgogne, 1940).

page 162 note 2. G. 4183 (1158) : majorent ecclesiam a rege Hispanorum Aldefonso inchoatam, et 3562. Ferdinand constitue le cens causa vestimenlorum (C. 5309) ; — affectation à l'achat du blé, (C. 3509) ; en 1122, prêter alias et multo cum fenore mutuo acceptas expensas in emendo solummodo annonam et vinum plus quam viginti milia solidos cluniacensis kamerarius expendebat (G. 4132).

page 162 note 3. C. 4143.

page 162 note 4. C. 3036, 3034, 3642, 3759 (La Grange-Sercy, com. Ameugny, ca. Cluny).

page 163 note 1. C. 3666 (1095), 3685 (1095 environ), 3951 (1120 environ), 41417 (1117-1147).

page 164 note 1. G. 3440. — Privilège de Pascal II sanctionnant les exemptions de péage, Bullarium cluniacense, p. 34 (1106).

page 164 note 2. Miracula sancti Hugonis, Bibîiotheca cluniacensis, col. 460.

page 164 note 3. Pierre LE Vénérable, Miracula, II, 12. P. L., 189, 923).

page 165 note 1. Cluny ne perçoit plus ses revenus d'Angleterre en 1148 propter novas émergentes guerras. C. 4132.

page 165 note 2. Pierre LE Vénérable, Epistolae, IV, 37 (P. L., 189. 370).

page 165 note 3. C. ‘4072.

page 165 note 4. C. 3958 (1122|, deux marcs; C. 3993 (1126), un demi-marc; C. 3995 (1127), un marc; C. 4038 (1132), quatre marcs ; C. 4194 (1158), huit marabotins.

page 165 note 5. Donations nouvelles : le comte de Vermandois lègue 500 marcs d'argent, G. 4070 ; Eustache de Boulogne, une rente annuelle de 20 livres, C. 3984 ; Henri Ier d'Angleterre, une rente de 100 marcs, C. 4015 (1130), confirmée en 1136 par le roi Etienne, C. 4055, et en 1144-1148 par Geoffroy Plantagenêt, C. 4095 ; Henri Ior basilice nove precipuo constructore post regem hispanie, C. 4183, et Pierre LE Vénérable, Enistolae, II, 8 (P. L., 189, 197).

page 165 note 6. C. 4056 (1136﹜. Partis parvus, niger, furiureus ; vinum maxime aquatum, insipidum et vere vilum, C. 4132.

page 168 note 2. Voir la biographie de Dom J. Leclercq, ouvr. cité (page 155, note 3). On ne peut dire, comme Williams, W., Monastic studies (Manchester 1938 Google Scholar), p. 37, que Pierre le Vénérable fut « a great economist », « a véritable master in the necessary économies » ; il appliqua des solutions de bon sens. Son amertume : Epistolae, I, 3 (P. L., 189, 81) et VI, 15 (320).

page 167 note 1. Pierre LE Vénérable, Statuts, XVI, XVII, XVIII (P. L., 189, 1030-1031); LU (Ibid., 1039) ; XXIV (Ibid., 1032), XXXII (Ibid., 1032).

page 167 note 2. Pierre Le VÉnÉrable, Statuts (Ibid., 189, 1025).

page 167 note 3. C. 4132. Pour le vêtement, les cens de Provence, d'Italie, d'Espagne et d'un manoir anglais; pour la chaussure, les 100 marcs d'Henri I6r d'Angleterre. Pour les mets supplémentaires, vres levés dans le bourg de Cluny et le cens du Poitou.

page 167 note 4. C. 4132.

page 167 note 5. Kenneth Connant, et plus récemment R. Oursel, Les églises romanes de l'ancien grand archidiaconé d'Autun, Position thèses Êc. Chartes, 1948, p. 116.

page 167 note 6. Ce service périodique est appelé mesaticum, C. 4132. Le procédé était appliqué déjà dans le domaine de l'abbaye de Savigny en Lyonnais ; on le voit en usage à une époque postérieure dans les seigneuries ecclésiastiques bavaroises.

page 168 note 1. Le doyenné de Mazilles (ca. Cluny) où l'avoine venait mieux que le blé se consacra entièrement à l'approvisionnement de l'écurie. A Jully (ca. Buxy, Saône-et-Loire) et Saint-Hippolyte, les condemines furent plantées en vigne. G. 4132 et 4143.

page 168 note 2. Ad noviter plantandas et colendas vineas consilio fratrum studium converti et, ut jam plantate suis temporibus congrue coli passent, quosdam notos Anglie redditus fratri earum cultori et custodi annuatim reddi decrevi. C. 4132.

page 168 note 3. A Chaveyriat, par exemple, il n'y a que 3 charrues, il pourrait y en avoir 20 ; — à Lourdon, les vignes ne produisent que 20 chars de vin, elles pourraient en produire 60 si l'on consacrait 30 sous par an à leur culture, etc. C. 4143. Remarquons-toutefois que l'enquête a lieu en hiver, ce qui peut expliquer la réduction du cheptel.

page 168 note 4. A Chaveyriat, la réserve produit 300 setiers de blé, et les redevances 160. Dans les 12 doyennés inventoriés, les tenures fournissent 1 500 setiers de froment, 60 de seigle, 300 d'avoine. Pour 3 doyennés seulement, 700 setiers de céréales sont récoltés sur la réserve.

page 169 note 1. Pierre LE Vénérable, Episl., II, 20 (P. L., 189, 232).

page 169 note 2. C. 4012.

page 169 note 3. C. 4142 : Impedita esset debitis et usuris pondère et numéro duo milia marcarum argenti.

page 169 note 4. Sur ce personnage, cf. Foreville, R., L'Église et la royauté en Angleterre sous Henri 11 Plantagenêt (Paris 1943 Google Scholar), p. 5 et suiv

page 170 note 1. C. 4142.

page 170 note 2. Bibliotheca cluniacensis, col. 1624 et R. Foreville, ouvr. cité, p. 81.