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Sergio Miceli, Les Intellectuels et le pouvoir au Brésil (1920-1945), Grenoble-Paris, Presses Universitaires de Grenoble-Maison des Sciences de l'Homme, « Brasilia », 1981, 160 p.
Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
Abstract
- Type
- Éducation et culture (comptes rendus)
- Information
- Copyright
- Copyright © Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1984
References
1. Trindade, Helgio, Revue Amérique latine, Paris, Cetral, janv-mars 1982, n° 9, p. 89.Google Scholar
2. Ces composantes de la carrière des romanciers prennent tout leur sens quand on les compare aux conditions de travail qui étaient celles d'une précédente génération d'auteurs de roman. Ces écrivains, qui produisaient dans un état de moindre différenciation du champ intellectuel brésilien (entre 1900 et 1920) avaient un statut de journaliste, et la notion même de roman était nécessairement associée à celle de reportage ou de littérature de divertissement. Sur ce point, cf. Miceli, S., « Division du travail entre les sexes et division du travail de domination. Étude clinique des Anatoliens au Brésil », Actes de la Recherche en Sciences sociales, nov. 1975, n° 5–6, pp. 162–182.CrossRefGoogle Scholar
3. Selon des données complémentaires, qui tiennent à des particularités de l'histoire familiale des écrivains et aux circonstances de leur entrée dans la vie intellectuelle, divers cas de figure sont envisageables, depuis la situation, qu'on ne peut exclure absolument, où l'existence d'une carrière de romancier joue le rôle de possibilité externe pour l'actualisation d'un projet intellectuel déjà structuré et parfois défini dans ses détails, jusqu'au cas inverse, que suggère l'analyse de la biographie intellectuelle d'Erico Verissimo (pp. 102-105), où les contraintes définissant le profil d'activité commandent non seulement l'exécution, mais jusqu'à la logique de l'invention des thèmes et des personnages. La question qui est ici posée est celle de la modalité d'occupation de la position, qui peut contribuer à une redéfinition de la position elle-même et qui commande l'activité des individus et la représentation qu'ils s'en forment. Cf. Bourdieu, P., de Saint-Martin, M., « La sainte famille, l'épiscopat français dans le champ du pouvoir », Actes de la Recherche en Sciences sociales, nov. 1982, n° 44–45, en particulier, pp. 7–11, 21-30, 45-51.Google Scholar