Hostname: page-component-78c5997874-mlc7c Total loading time: 0 Render date: 2024-11-06T09:03:57.813Z Has data issue: false hasContentIssue false
  • English
  • Français

Le sociologue et l'histoire pénale *

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

René Lévy  and
Philippe Robert
René Lévy
Affiliation:
CESDIP(L.A.-C.N.R.S. 313)
Philippe Robert
Affiliation:
CESDIP(L.A.-C.N.R.S. 313)
Get access Rights & Permissions [Opens in a new window]

Extract

Les rapports entre leur discipline respective ont de longue date intéressé historiens et sociologues, que ce soit pour les promouvoir ou pour en dénier la possibilité. En témoignent, par exemple, les débats entre Simiand et Seignobos, entre Braudel et Gurvitch, ou entre Lipset et Hofstadter. S'il en est ainsi, c'est probablement parce que, comme le remarquent aussi bien Braudel que Burke, il s'agit des deux disciplines à vocation globale, au sein des sciences sociales ; et cette commune prétention les conduit tantôt à s'opposer l'une à l'autre, tantôt à rechercher une collaboration, et parfois les deux, simultanément.

Summary

Summary

The issue of the relationship of sociology to history, a recurrent one since the origins of social sciences, is today particularly relevant to the sociologist of the penal System. Several reasons lead to a reassesment of this sociology: the failure of classic paradigms, the difficulties of replacing them fruit fully, the sudden changes in the basic elements of the penal problem, the violence of public debate on this issue. Since the sociologists who tried to act as historians have not been successful, we must turn now towards a dialogue of history and sociology, and “interdisciplinary” reanalysis of the results of both in this field. At first, we must tackle some preliminary conceptual and methodological problems.

Type
Intersciences
Information
Annales. Histoire, Sciences Sociales , Volume 39 , Issue 2 , April 1984 , pp. 400 - 422
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1984

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

Footnotes

*

Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (L.A.-C.N.R.S. 313). Les auteurs tiennent à remercier leurs collègues historiens qui ont accepté de lire une première version de ce travail, et notamment N. et Y. Castan, J. Le Goff, M. Perrot et R. Roth. Leurs remerciements vont aussi aux participants au séminaire de Ph. Robert à l'E.H.E.S.S., au cours duquel ont été conçues les bases de ce travail.

References

Bibliographie

Anderson, (P.), Les Passages de l'Antiquité auféodalisme, Paris, Maspero, 1977.Google Scholar
Anderson, (P.), L'État absolutiste, t. 1 : L'Europe de l'Ouest ; t. 2 : L'Europe de l'Est, Paris, Maspero, 1978.Google Scholar
Barberger, (C), De la criminalité apparente, théorie et observation à partir de trois années de rapports journaliers des polices urbaines du Rhône, Lyon, Université Jean Moulin-Lyon III, 1981 (thèse d'État).Google Scholar
Bloch, (M.), La Société féodale, Paris, Albin Michel, 1978 (rééd.).Google Scholar
Bottomley, (A.k.), Décisions in the PénalProcess, Londres, Martin Robertson, 1973.Google Scholar
Boudon, (R.), Effets pervers et ordre social, Paris, P.U.F., 1977.Google Scholar
Bourdieu, (P.), « Le mort saisit le vif. Les relations entre l'histoire réifiée et l'histoire incorporée », Actes de la Recherche en Sciences sociales, 1980, 32–33, pp. 3-14.Google Scholar
Bourdieu, (P.), Esquisse d'une théorie de la pratique, précédée de trois études d'ethnologie kabyle, Genève-Paris, Droz, 1972.CrossRefGoogle Scholar
Braudel, (F.), La Méditerranée et le monde méditerranéen à l'époque de Philippe II, Paris, A. Colin, 1949.Google Scholar
Braudel, (F.), « Histoire et sciences sociales. La longue durée », Annales E.S.C., 1958, 13, n° 4, pp. 725–753.Google Scholar
Braudel, (F.), « Histoire et sociologie » dans Gurvitch, (g.) éd., Traité de sociologie, Paris, P.U.F., 1967, t. 1, pp. 83–98 (lre éd. 1958).Google Scholar
Braudel, (F.), « Unité et diversité des sciences de l'homme » dans Écrits sur l'histoire, Paris, Flammarion, 1969, pp. 85–96.Google Scholar
Braudel, (F.), Civilisation matérielle, économie et capitalisme, 15e-I8e siècles, Paris, A. Colin, 1979 (3 vols).Google Scholar
Brodeur, (J.-p.), « Surveiller et punir », Criminologie, 1976, IX, 1–2, pp. 196-218.Google Scholar
Burke, (P.), Sociology andHistory, Londres, Allen & Unwin, 1980.Google Scholar
Cahnman, (W. J.), Boskoff, (A.) éds, Sociology and History. Theory and Research, Glencoe, The Free Press, 1964.Google Scholar
Cain, (M.), Hunt, (A.), Marx and Engels on Law, Londres, Académie Press, 1979.Google Scholar
Cameron, (LA.), « The Police in 18th Century France », European Studies Review, 1977, 7, pp. 47–75.CrossRefGoogle Scholar
Carson, (W.G.), « The Conventionalization of Early Factory Crime », Int. J. Sociol. Law, 1979, 7, pp. 37–60.Google Scholar
Castan, (N.), « La criminalité familiale dans le ressort du parlement de Toulouse (1690-1730) », dans Abbiateci, et al. (1971), Crimes et criminalité en France sous l'Ancien Régime 17e- 18e siècle, Paris, A. Colin, 1971, pp. 91–108.Google Scholar
Castan, (N.), « La justice expéditive », Annales E.S.C, 1976, n° 2, pp. 331–361.Google Scholar
Castan, (N.), Justice et répression en Languedoc à l'époque des Lumières, Paris, Flammarion, 1980 (a).Google Scholar
Castan, (N.), Les Criminels de Languedoc, Toulouse, Association des publications de l'université de Toulouse-Le Mirail, 1980 (b).Google Scholar
Castan, (N.), « Crime and Justice in Languedoc : the Critical Years (1750-1790) », Criminal Justice History, 1980 (c), l, pp. 175–184.Google Scholar
Castan, (N. et Y.), « Recours, besoins et sens de la justice devant l'institution judiciaire française au XVIIIe siècle », Amsterdam, 1977, Communication au 1er colloque de l'I.A.H.C.C.J. (inédit).Google Scholar
Castan, (N. et Y.), Vivre ensemble. Ordre et désordre en Languedoc (XVIIe-XVIIIe siècles), Paris, Gallimard-Julliard, 1981.Google Scholar
Castan, (Y.), « Mentalités rurale et urbaine à la fin de l'Ancien Régime dans le ressort du Parlement de Toulouse d'après les sacs à procès criminels (1730-1790) », dans Abbiateci, et al., Crimes et criminalité en France sous l'Ancien Régime (17e-18e siècle), Paris, A. Colin, 1971, pp. 109–186.Google Scholar
Castan, (Y.), Honnêteté et relations sociales en Languedoc au XVIIIe siècle, Paris, Pion, 1974.Google Scholar
Castan, (Y.), Magie et sorcellerie à l'époque moderne, Paris, Albin Michel, 1979.Google Scholar
Castan, (Y.), Exil ou prison en Languedoc, au XVIIIe siècle, Communication au colloque international d'histoire pénitentiaire, Fontevraud, 24–26 sept. 1982.Google Scholar
Certeau, (M. De), « L'opération historique », dans Le Goff, (j.) et Nora, (P.) éds, Faire de l'histoire, Paris, Gallimard, 1974, t. 1, pp. 3–41.Google Scholar
Certeau, (M. De), L'Écriture de l'histoire, Paris, Gallimard, 1975.Google Scholar
Chaunu, (P.), Histoire quantitative, histoire sérielle, Paris, A. Colin, 1978.Google Scholar
Chaunu, (P.), Préface dans Coll. 1981, pp. 5–16.Google Scholar
Chesnais, (J.-C), Les Morts violentes en France depuis 1826, comparaisons internationales, Paris, P.U.F., 1976.Google Scholar
Cobb, (R.), La Protestation populaire en France 1789-1820, Paris, Calmann-Lévy, 1975.Google Scholar
Cockburn, (J.-S.) éd., Crime in England, 1550-1800, Londres, Methuen, 1978.Google Scholar
Cohen, (E.), « Patterns of Crime in 14th Century Paris », French Historical Studies, 1980, 11, 3, pp. 307–327.Google Scholar
Cohen, (s.), Folk Devils and Moral Panics, St-Albans, Paladin, 1973.Google Scholar
Coll. Les Marginaux et les exclus dans l'histoire, Paris, U.G.E., 1979.Google Scholar
Coll. « Marginalité, déviance, pauvreté en France, XIVe-XIXe siècles », Cahier des Annales de Normandie, 1981, n° 13.Google Scholar
Coll. La recherche historique sur la criminalité et la justice pénale (6e colloque criminologique), Strasbourg, Conseil de l'Europe, 1983, ronéo.Google Scholar
Curtis, (TH.), « Explaining Crime in Early Modem England », Criminal Justice History (an internationalannual), 1980, l, pp. 117–137.Google Scholar
Cuvellier, (J.-p.), L'Allemagne médiévale. Naissance d'un État (VIIIe-XIIIe siècles), Paris, Payot, 1979.Google Scholar
Davis, (J.), « The London Garotting Panic of 1862 : a Moral Panic and the Création of a Criminal Class in Mid-Victorian England », dans Gatrell, , Lenman, , Parker, , 1980, pp. 190–213.Google Scholar
Desert, (g.), Aspects de la criminalité en France et en Normandie, dans Coll. 1981, pp. 221–316.CrossRefGoogle Scholar
Diederiks, (H.), « Patterns of Criminality and Law Enforcement during the Ancient Régime : the Dutch Case », Criminal Justice History (an international annual), 1980, 1, 157–174.Google Scholar
Dixon, (D.), « “Class Law” the Street Betting Act of 1906 », Int. J. Sociol. Law., 1980, 8, pp. 101–128.Google Scholar
Dupâquier, (J.), « L'explosion démographique en France », L'Histoire, 1980, 29, pp. 25–32.Google Scholar
Durkheim, (E.), L'Évolution pédagogique en France, Paris, Félix Alcan, 1938.Google Scholar
Ellul, (J.), Histoire des institutions, Paris, P.U.F., 1972 (1“= éd. 1961), t. 1 et 2 (L'Antiquité).Google Scholar
Farge, (A.), Le Vol d'aliments à Paris au XVIIIe siècle, Paris, Pion, 1974.Google Scholar
Farge, (A.), Vivre dans la rue à Paris au XVIIIe siècle, Paris, Gallimard/Julliard, 1979.Google Scholar
Favre, (P.), « Nécessaire mais non suffisante : la sociologie des effets pervers de Raymond Boudon », Revue française des Sciences politiques, 1980, 30, 6, pp. 1229–1271.Google Scholar
Foucault, (M.), Surveiller et punir, naissance de la prison, Paris, Gallimard, 1975.Google Scholar
Furet, (F.), « Le quantitatif en histoire », dans Le Goff, (j.) et Nora, (p.) éds, Faire de l'histoire, Paris, Gallimard, 1974, t. 1, pp. 42–61.Google Scholar
Furet, (F.), « En marge des Annales. Histoire et sciences sociales », LeDébat, 1981, 17, pp. 112– 126.Google Scholar
Gasnault, (F.), « Bal, délinquance et mélodrame dans le Paris romantique : l'affaire de la “Tour de Nesle” (1844) », Revue d'Histoire moderne et contemporaine, 1982, XXIX, pp. 36– 69.Google Scholar
Gatrell, (V. A. C), Lenman, (B.), Parker, (G.) éds, Crime and the Law. The Social History of Crime in Western Europe since 1500, Londres, Europa, 1980.Google Scholar
Gatrell, (V.A.C.), « The Décline of Theft and Violence in Victorian and Edwardian England », dans Gatrell, , Lenman, , Parker, , 1981, pp. 238–370.Google Scholar
Geremek, (B.), Les Marginaux parisiens aux XIVe et XVe siècles, Paris, Flammarion, 1976.Google Scholar
Given, (J.b.), Society and Homicide in Thirteenth Century England, Stanford, Stanford University Press, 1977.Google Scholar
Gurvitch, (G.), « Continuité et discontinuité en histoire et en sociologie », Annales E.S.C., 1957, n° l, pp. 73–84.Google Scholar
Gurvitch, (G.), « La multiplicité des temps sociaux », dans Gurvitch, (G.), La Vocation actuelle de la sociologie, Paris, P.U.F., 1969, t. 2, pp. 325–430.Google Scholar
Gutton, (J.-p.), La Société des pauvres en Europe, XVIe-XVIIIe siècles, Paris, P.U.F., 1974.Google Scholar
Halbwachs, (M.), La Mémoire collective, Paris, 1950.Google Scholar
Hay, (D.) et al., Albion'sFatal Tree, Harmondsworth, Penguin, 1975.Google Scholar
Hay, (D.), « War, Dearth and Theft in the Eighteenth Century : the Record of the English Courts », Past andPrésent, 1982, 95, pp. 117–160.Google Scholar
Hofstadter, (R.), « History and Sociology in the United States », dans Lipset, (s.m.), Hofstadter, (R.) éds, Sociology and History : Methods, New York, Basic Books, 1968, pp. 3–19.Google Scholar
Inciardi, (J. A.), Faupel, (C. E.), History and Crime : Implications for Criminal Justice Policy, Londres, Sage, 1980.Google Scholar
Jones, (G.-s.), « From Historical Sociology to Theoretical History », British Journal of Sociology, 1976, XXVII, 3, pp. 295–305.Google Scholar
Kaiser, (C), « The Déflation in the Volume of Litigation at Paris in the Eighteenth Century and theWaningoftheOldJudicialOrder », European StudiesReview, 1980, 10, pp. 309–336.Google Scholar
Kantorowicz, (E. H.), TheKing's two Bodies. A Study in MédiévalPolitical Theology, Princeton, Princeton Univ. Press, 1957.Google Scholar
Kaplow, (J.), Les Noms des rois. Les pauvres de Paris à la veille de la Révolution, Paris, Maspero, 1974.Google Scholar
Kennedy, (M. C), « Beyond Incrimination, Some Neglected Facets of the Theory of Punishment », dans Chambliss, (W. J.), Mankoff, (M.) éds, WhoseLaw? What order? A Conflict Approach, New York, Wiley, 1976, pp. 34–65.Google Scholar
Kitsuse, (J. L), Cicourel, (A. V.), « A Note on the Use of Officiai Statistics », Social Problems, 1963, 12, pp. 131–139.Google Scholar
Leclerc, (G.), L'Observation sociale, Paris, Seuil, 1979.Google Scholar
Lenman, (B.), Parker, (G.), « The State, the Community and the Criminal Law in Early Modem Europe », dans Gatrell, , Lenman, , Parker, , 1981, pp. 11–48.Google Scholar
Le Roy Ladurie, (E.), Montaillou, village occitan, de 1294 à 1324, Paris, Gallimard, 1975.Google Scholar
Linebaugh, (P.), « Karl Marx, the Theft of Wood and Working-Class Composition: a Contribution to the Current Debate », Crime and Social Justice, 1976, 6, pp. 5–16.Google Scholar
Lipset, (S. M.), « History and Sociology: Some Methodological Considérations », dans Lipset, (S. M.), Hofstadter, (R.) éds, Sociology and History: Methods, New York, Basic Books, 1968, pp. 20–58.Google Scholar
Lodhi, (A.Q.), Tilly, (C), « Urbanisation, Crime and Collective Violence in 19th Century France », American Journal of Sociology, 1973, 79, 2, pp. 296–318.Google Scholar
McDonald, (L.), « Theory and Evidence of Rising Crime in the 19th Century », British Journal of Sociology, 1982, 33, 3, pp. 404–420.Google Scholar
Mantoux, (P.), « Histoire et sociologie », Revue de Synthèse historique, 1903, pp. 121–140.Google Scholar
Melossi, (D.), « Georg Rusche et Otto Kirchheimer, Punishment and Social Structure », Crime and Social Justice, 1978, 9, pp. 73–85.Google Scholar
Melossi, (D.), « Georg Rusche, A Biographical Essay », Crime and Social Justice, 1980, 14, pp. 51–63.Google Scholar
Mercure, (D.), « L'étude des temporalités sociales : quelques orientations », Cahiers internationaux de Sociologie, 1979, LXVII, pp. 263–276.Google Scholar
Miaille, (M.), L'État du droit, Grenoble-Paris, P.U.G.-Maspero, 1978.Google Scholar
Muller, (D.), « Magistrats français et peine de mort au XVIIIe siècle », XVIIIe Siècle, 1972, 4, pp. 79–107.Google Scholar
Musée National des Arts et Traditions Populaires, Le Fait divers, Paris, Éd. de la Réunion des Musées nationaux, 1982.Google Scholar
Ourliac, (P.), Malafosse, (J. De), Histoire du droit privé, Paris, P.U.F., 1957, rééd. 1969, t. 1.Google Scholar
Perrot, (J.-CL.), « Le présent et la durée dans l'oeuvre de F. Braudel », Annales E.S.C, 1981, n° l, pp. 3–15.Google Scholar
Perrot, (M.), Enquêtes sur la condition ouvrière en France au XIXe siècle, Paris, Hachette, 1972.Google Scholar
Perrot, (M.) éd., L'Impossible prison. Recherches sur le système pénitentiaire, Paris, Seuil, 1980 (a).Google Scholar
Perrot, (M.), « 1848 : révolution et prisons », dans Perrot, (m.) éd., 1980 (a), pp. 277–312 (b).Google Scholar
Petit, (J. G.), « Théâtre et discours de la violence : les canards parisiens au XIXe siècle », Communication au 9e colloque de l'I.A.H.C.C.J., Paris, Maisons des Sciences de l'Homme, 2-3 juillet 1982.Google Scholar
Pomian, (K.), « Les avatars de l'identité historique », Ledébat, 1980, 3, pp. 114–118.Google Scholar
Poulantzas, (N.), L'État, le pouvoir, le socialisme, Paris, P.U.F., 1981 (rééd.).Google Scholar
Ramsay, (M. N.), « L'évolution du concept de crime. L'étude d'un tournant : l'Angleterre de la fin du XVIIIe siècle », Déviance et Société, 1979, III, 2, pp. 131–147.Google Scholar
Rancière, (D.), « Le philanthrope et sa famille », Les Révoltes logiques, 1978, 8-9, pp. 98–115.Google Scholar
Richet, (D.), La France moderne : l'esprit des institutions, Paris, Flammarion, 1973 (coll. Champs).Google Scholar
Robert, (PH.), « Les statistiques criminelles et la recherche, réflexions conceptuelles », Déviance et Société, 1977, 1, 1, pp. 3–27.Google Scholar
Robert, (PH.), « De la ‘criminologie de la réaction sociale’ à une sociologie pénale », L'Année sociologique, 1981, 31, pp. 253–283.Google Scholar
Robert, (PH.) et Lévy, (R.), « Histoire et question pénale », Revue d'Histoire moderne et contemporaine, s.p.Google Scholar
Roth, (R.), « Histoire pénale, histoire sociale : même débat ? », Déviance et Société, 1981, 5, 2, pp. 187–203.Google Scholar
Rusche, (G.), « Zuchthausrevolten oder Sozialpolitik. Zu den Vorgàngen in Amerika », Frankfurter Zeitung, 1er juin 1930, n° 403, pp. 1-2. Trad. anglaise (par I. Jankovic) : « Prison Revolts or Social Policy, Lessons from America », Crime and Social Justice, 1980, 13, pp. 41- 44. Trad. française (par R. Lévy et H. Zander) : « Révoltes pénitentiaires ou politique sociale. A propos des événements d'Amérique », Déviance et Société, 1984, s.p.Google Scholar
Rusche, (G.), Kirchheimer, (O.), Punishment and Social Structure, New York, Columbia Univ. Press, 1939. Rééd. New York, Russel and Russel, 1968.Google Scholar
Santucci, (M. R.), « 150 ans de jurisprudence correctionnelle, fluctuations de la déviance et de son contrôle », dans D.G.R.S.T., Contrôle social de la déviance, Paris, CD.M.S.H., 1979, pp. 164–180.Google Scholar
Sbriccoli, (M.), Crimen laesae maiestatis. Ilproblemo delreatopolitico ailesoglie délia scienza penalistica moderna, Milan, Giuffrè, 1974.Google Scholar
Sellin, (TH.), Slavery and the Pénal System, New York, Elsevier, 1976.Google Scholar
Simiand, (F.), « Méthode historique et science sociale », Annales E. S. C, 1960, 15, n° l, pp. 83– 119 (originellement publié dans la Revue de Synthèse historique, 1903, pp. 1-22, et pp. 129- 157).Google Scholar
Soman, (A.), « Déviance and Criminal Justice in Western Europe, 1300-1800 : an Essay in Structure », Criminal Justice History (an international annual), 1980, l, pp. 3–28.Google Scholar
Strayer, (J. R.), Les Origines médiévales de l'État moderne, Paris, Payot, 1979.Google Scholar
Thompson, (E. P.), « Modes de domination et révolution en Angleterre », Actes de la Recherche en Sciences sociales, 1976, 2-3, pp. 133–151 (a).Google Scholar
Thompson, (E. P.), « On History, Sociology and Historical Relevance », British Journal of Sociology, 1976, XXVII, 3, pp. 387–402 (b).Google Scholar
Thompson, (E. P.), Whigs & Hunters. The Origin of the Black Act, Harmondsworth, Penguin, 1977 (1IC édition 1975).Google Scholar
Van de Kerchove, (M.), « Culpabilité et dangerosité. Réflexions sur la clôture des theories relatives à la criminalité », dans Debuyst, (ch.) éd., Dangerosité et justice pénale, Genève- Paris, Médecine et Hygiène-Masson, 1981, pp. 291–309.Google Scholar
Verdier, (R.) éd., La Vengeance, Paris, Cujas, 1982.Google Scholar
Veyne, (P.), Comment on écrit l'histoire, Paris, Seuil, 1971.Google Scholar
Villey, (m.), « Signification philosophique du droit romain », Archives de Philosophie du Droit, 1981, XXVI, pp. 381–392.Google Scholar
Zander, (h.), « Georg Rusche, marché du travail et régime des peines : introduction à la genèse de l'oeuvre de G. Rusche », Déviance et Société, 1980, 4, 3, pp. 199–213.Google Scholar
Zehr, (h.), Crime and theDevelopment of Modem Society, Londres, Croom Helm, 1976.Google Scholar