Published online by Cambridge University Press: 25 May 2018
… Dès qu'un inconnu s'approche de moi avec des lunettes sur le nez, je me sens une mauvaise humeur que je ne puis surmonter… Que puis-je savoir d'un homme dont je ne vois pas les yeux pendant qu'il parle, et qui a le miroir de son àme voilé par deux morceaux de verre qui m'aveuglent ? (Conversations de Goethe avec Eckermann, lundi 5 avril 1850)
La puissance, la diversité, les ramifications ou les objets de visée de la satire sont pratiquement illimités. Que l'on introduise encore dans cette fonction complexe des variables ou des paramètres qui tiennent à l'époque, au type de culture ou de civilisation, aux modalités de la vie quotidienne, familiale ou professionnelle, aux réalités politiques, religieuses, socio-économiques, sans compter le génie spécifique ou le style inaliénable du satiriste, alors toute prétention à vouloir conceptualiser la satire ou à la classer comme genre littéraire — mais pourquoi pas pictural ou même musical ? — s'avère illusoire.
1. The power of satire Magic, ritual, art. Princeton Univ. Press.
2. Le genre satirique dans la peinture flamande, 2e éd. aug., revue et corr., Bruxelles, G. Van Oest&Co, 1907 Google Scholar.
3. Dessin de Stradan, gravure de Jean Galle (pour la plupart) : « Ioan. Stradanus invent… Ion. Galle excud. », Bibl. Nat, Est.
4. Horologia ferrea.
5. Sculptura in aes. A comparer à une autre gravure de la série, Impressio librorum. pour le correcteur d'épreuves à lunettes.
6. Distillatio.
7. Terme le plus courant, formé sur le même radical que spéculum (miroir) et plus « honorable » que celui de « petite lune » ou « lentille ».
8. Il ne faudra jamais oublier cet aspect du problème. Voir à ce sujet l'ouvrage de Richard Corson, Fashions in Eyeglasses, Londres, Peter Owen, 1967.
9. La fabrication des verres, destinés à de multiples usages, se faisait dans la très proche île de Murano. D'autres centres de fabrication de verres de lunettes se trouvaient en Allemagne et aux Pays-Bas.
10. Voir à ce sujet les travaux d'optique et d'histoire des sciences de Vasco Ronchi, notamment son Histoire de la lumière, Paris, 1955. Voir aussi Edward Rosen, «The invention of eyeglasses », Journal of History of Medicine and allied sciences, 1956, vol. XI, pp. 13-46, 183- 218.
11. On ne saurait évidemment pas être absolu en ce domaine. Voir par exemple le portrait de Stephen Gardiner par Holbein, ou mieux encore, celui d'un homme (de l'Institut Stàdel de Francfort) par Quentin Metsys. Dans une de ses lettres (Allen, Opus Epist., t. II, Ep. 700) Érasme recommande à son jeune ami et disciple Alexandre Stewart, dont la vue est extrêmement basse, le port de lunettes.
12. Voir à ce sujet l'article de Jean Avallon, « Les anachronismes dans l'histoire des lunettes », dans Pro Medico, 4e année, t. IV, 1927, pp. 250-253, et du même auteur, dans un numéro de 1938, t. XV, pp. 26-30, «Deux anachronismes dans l'histoire des lunettes».
13. On les trouvera reproduits dans les livres de G. Marlier, Peter Coeck d'Alost, Bruxelles, Finck, 1966, pp. 255-56 (fig. 199 et 202), et Érasme et la peinture flamande, Damme, 1954, pp. 132-133. On pourrait évidemment objecter que ni le Saint Jérôme de Durer (Musée de Lisbonne) ni celui de Jan Massys (Madrid, Prado) ni celui de Van Hemessen (Musée de Lisbonne) ni celui de Pierre Coeck (Musée d'Art de Genève) ne possèdent de lunettes apparentes. Mais je ne prétends pas que cet instrument soit l'un des signes nécessaires de la représentation de Saint Jérôme. Il n'empêche qu'un ancien opticien de Venise avait une enseigne personnalisée par Saint Jérôme, donné comme l'inventeur des lunettes.
14. A signaler encore, dans le même ordre d'idées : le Saint Luc d'après une gravure anonyme inspirée de Lucas de Leyde (Nat. Estampes), le Thaïes de Milet gravé par J. de Gheyn (ibid), le Saint Matthieu du Caravage (cf. René Jullian, Caravage, p. 110), le portrait du donateur dans le célèbre tableau de Van Eyck du Musée de Bruges, La Vierge au chanoine Van der Paele, etc.
15. Cf. Jheronimus Bosch, Catalogue d'exposition de Bois-le-Duc, p. 137.
16. C. de Tolnay, Hieronymus Bosch, Bâle, 1937 ; L. von Baldass, H. Bosch, Vienne, 1941.
17. Cf. Emile Mâle, L'Art religieux à la fin du Moyen Age, Paris, 1922.
18. C'est aussi un « signe », répandu à travers l'oeuvre de Bosch : cf. notamment le monstre mi-animal mi-homme du volet droit de la Tentation de Saint Antoine.
19. Cf. à ce sujet, J. G. R. Acquoy, Het klooster te Windesheim en zijn invlood, 3 t., Utrecht, Van der Post, 1875, 1876 et 1880.
20. Je me permets de renvoyer, sur toutes ces questions, à mon essai, Érasme et la musique, Paris, Vrin, 1965.
21. Reproduite dans Grand-Carteret, , L'Histoire, la vie, les moeurs et la curiosité…, Paris, 1927, t. I, p. 247 Google Scholar.
22. … «prochainement reueue, & de beaucoup augmentée par l'Autheur mesme ». A Valence, Chés Claude La Ville.
23. On la trouve reproduite en tête du catalogue de l'exposition Ockeghem (14 novembre-6 décembre 1970), Johannes Ockeghem en zijn tijd, Termonde, 1970.
24. Reproduit dans La Mode du XVe au XVIIIe siècle, par Olga Sronkova, Prague, 1959, p. 59 (trad. M. Rupnikova).
25. N° 335 (éd. des Opéra omnia, LB, 164 B).
26. Voir M. A. Nauwelaerts, Bruegel, Erasmus en de volkswijsheid, Ons Heem, t. XXIII, 1969, pp. 132-139.
27. Voir sa reproduction dans Jacques Lavalleye, Lucas van Leyden.
28. Il faudrait remonter au moins au xne siècle pour découvrir des sources iconographiques ou littéraires de cette association. Le singe est parfois une incarnation du diable. Ce qu'il y a de sûr, c'est que Vinsipiens des Psaumes et le stultus de l'Ecclésiaste est essentiellement le pécheur, celui qui vit dans l'ignorance de Dieu. Peter Bruegel l'Ancien, gravures (oeuvre complet), Arts et Métiers Graphiques, 1966, pi. 38.
29. Londres, The Warburg Institute, 1952, ch. 7, Apes, Folly and « Vanitas », pp. 199-237.
30. Je songe notamment à cette scène de Jan Massys, dans un tableau intitulé Le Vieillard amoureux (Stockholm, Musée National). Un vieillard libidineux serre de près une fille vénale ; derrière le couple, une joyeuse et grasse servante fait un geste obscène, et l'on aperçoit, derrière une table chargée de fruits et de pièces d'or, une tête de singe (cf. G. Marlier, Érasme…, pp. 172-173).
31. Signée Pierre Brueghel et gravée par P. A. Merica, elle provient de la boutique Aux Quatre-Vents. Cf. J. Lavalleye, op. cit., pi. 49. L'estampe est accompagnée d'une légende latine en quatre lignes, dont la traduction est à peu près ceci : « Tout le monde cherche toujours ses aises, Tout le monde se cherche soi-même en tout ce qu'il fait, Tout le monde baille après les gains personnels, Celui-ci tire par ci, l'autre tire par là, chez tous on voit le même amour de posséder ».
32. Voir Jean Avallon, « Les anachronismes dans l'histoire des lunettes », Pro Medico, t. IV, 1927, pp. 252-253.
33. J. ‘Lavallaye, pi. 122.
34. Dans Umanesimo e Ermeneutica, Archivo de Filosofia, Padoue, 1963, pp. 12-25.
35. Voir Wolfgang Brùckner, Imagerie populaire allemande. Milan, Electa, 1969, fig. 39.
36. Ibid., fig. 50.
37. Gravure satirique populaire, xvie siècle (Paris, Bibl. Nat. Est.).
38. Cf. l'analyse qu'en donne Jacques Combe, H. Bosch, Tisné, 1957, p. 81 (catalogue Tolnay, n° 6).
39. Phénoménologie de la perception, Paris, Gallimard, 1945.
40. Ibid., pp. 64-65.
41. En dehors du livre de Corson abondamment illustré, on consultera des Histoires des lunettes. Indiquons, malgré son ancienneté et son caractère peu scientifique, le Coup d'oeil rétrospectif sur la lunetterie par Joseph Rouyer, lunettier, 2e éd., Paris, 1901.
42. Von unnutzen buchern : « Das ich sytz vornan in dem schyff / Das hat worlich eyn sundren gryff / On vrsach ist das nit gethan / Off myn libry ich mych verlan. »
43. La première édition, celle de 1558, était composée seulement de quatre «livres” ou « chapitres » ; mais son immense succès (elle fut traduite dans toutes les langues européennes et même en arabe) obligea son auteur à ajouter de nouveaux chapitres à chaque édition nouvelle.
44. Dans le volume collectif, Le Soleil de la Renaissance, Bruxelles-Paris, Presses Universitaires, 1965, pp. 107-125.
45. Ibid., pp. 115-116.
46. Cette thèse a néanmoins pour elle le propre aveu de Porta : « … idem sunt et specillorum effectus, qui maxime ad humanae vitae usum sunt necessarii, quorum adhuc nemo neque ef- fectus neque rationes attulit ». C'est pour la première fois, à ma connaissance, que, sans aucune intention satirique, l'utilité pratique des lunettes est mise en relation avec une tentative d'explication de leurs propriétés optiques.
47. Art. cit., p. 113.
48. Seul Léonard de Vinci eut l'idée — dérivée de ses observations et de ses expériences — que le rayon optique partait de l'oeil au lieu de venir frapper celui-ci à partir de l'objet visuel et de l'émanation d’ « espèces ».
49. Art. cit., passim.
50. Un chapitre classique du problème de la perception est consacré aux fameuses « illusions d'optique », et chacun songe à l'exemple non moins classique de l'illusion du bâton brisé dans l'eau (expérience de la réfraction), « redressé » par le ferme contact de la main. Mais les illusions tactiles ne sont-elles pas aussi tenaces ? L'expérience de la « bille d'Aristote » n'est-elle pas également classique, et même depuis bien plus longtemps ?
51. Notamment dans son Introduction à la France moderne. Essai de psychologie historique, 1500-1640, Paris, Albin Michel, 1961, pp. 70-71 : 1) Primauté de l'ouïe et du toucher ; 2) Rôle secondaire de la vue. R. Mandrou fait aussi de la lunette de Galilée « le début de la promotion de la vue », « celle-ci étant étroitement dépendante de l'essor scientifique moderne » (p. 75).
52. Voir notamment De sensu rerum et magia, 1620 : Liber II, cap. 12 (Omnes sensus esse tactus, at sensoria et sentiendi modos differre).
53. On pourrait citer ici d'innombrables textes parmi lesquels tel passage de la Docte ignorance du Cusain ou de la Théologie platonicienne de Ficin.
54. Ronchi rappelle la terrible sentence : « Non potest fieri scientia per visum solum ».
55. Il opère de la même façon en ce qui concerne le sens de l'ouïe : voir à ce sujet mon Érasme et la musique, op. cit., notamment l'opposition inspirée de l'attitude des Pères de l'Église, entre la musique charnelle et la musique spirituelle (ou céleste), pp. 26-30, 74-79.
56. Vienne, Musée de l'Albertina. Elle date de 1536.
57. Voir à cet égard de précieux renseignements chiffrés et datés dans le livre (cité) de J. Rouyer. Il semble que nous connaissions mieux (relativement) le prix des lunettes luxueuses et « personnalisées » des quelques favoris de la fortune qui en possédaient une ou plusieurs paires, que celui des lunettes ordinaires et « démocratiques ». Mais peut-être les archives de quelque lunettier contemporain contiennent-elles ces renseignements. Voir le répertoire de Delaborde, cité par Rouyer, pp. 102-105 : on y trouve l'indication de lunettes pour le Duc de Bourgogne, Marguerite d'Autriche, etc. On consultera aussi M. A. Dollfus, Les lunettes et la profession d'opticien d'après quelques comptes des 14e et 15e siècles…, Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, 1967, pp. 123-129.
58. Traduction Claude Gruget, Paris, Mathurin Prévost, 1566 (l'édition originale de cette traduction datant de 1552, à Paris, chez Groulleau). Le texte original en espagnol, Silva de varia Icccion, date de 1542 (Séville, Juan Cromberger).
59. 5e partie, ch. 12 : « Que la veue est le principal sens de l'Animal, et de plusieurs aveugles qui ont esté gens de grand renom », p. 550.
60. P. 552 b.
61. Ibid.
62. Qui songerait en effet, aujourd'hui, à s'étonner de ce qu'une personne dont la vue exige le port de lunettes d'un type déterminé ne les quitte pas pour se mettre à table ? L'usage des lunettes n'était pas assez répandu du temps d'Érasme pour qu'il ait songé à leur consacrer quelques lignes dans son court traité de civilité puérile : doit-on les conserver ou les retirer à table ?
63. Ibid., pp. 552 b-553 a.
64. On le trouvera reproduit en entier par Rouyer, op. cit., pp. 122-130. Les bimbelotiers étaient réunis aux deux professions antérieures.
65. Lunettes et lorgnettes de jadis, Paris, J. Leroy, 1911.
66. Ainsi qu'on peut lire dans un manuscrit datant de 1299, c'est-à-dire postérieur d'environ vingt ans à l'invention des lunettes (cf. P. Pansier, Histoire des lunettes, Paris, Maloine, 1901, p. 21). Faut-il rappeler la ballade de Charles d'Orléans (1391-1463) sur les lunettes: «Or maintenant que deviens vieulx. Quand je lis ou livre de joye Les lunettes prens pour le mieulx. Par quoy la lettre me grossoye… ».
67. « Admoto autem cryslallo concavo, oculorum aciem in venationibus et aucupiis adeo late exiendere solitus. ut non modo spatiis et finibus sed etiam ipsa discernendi facultate cunctos anleirel », Rosi'M-:, Vie de Léon X, Paris, 1808.
68. Voir notamment, au chap. 27 (De oculorum caligine) du livre II de ses Omnium a verlice ad ciilct'in morborum signa, causae et remediorum cotnpositiones, plusieurs remarques allant dans ce sens. On aura beau citer le témoignage de Gesner (qui écrit à son confrère Placomius : « Je suis lusciosiiis et myope en grec dans le texte ; aussi, pour voir les objets un peu éloignés, je me sers de ce genre de verres de lunettes qui, condensant le spiritus, font voir les choses plus petites ») ou celui de Plater, qui connaissait les verres de presbytes et ceux de myopes, il faudra attendre le xviie siècle pour que la seconde catégorie de verres soit d'un usage courant.
69. On a déjà noté l'importance de la place de Venise, dont on rappelle encore l'enseigne de quelques marchands-lunettiers : 1588 Pietro, A l'Ange de San-Juliano ; 1588 Laurenzo, A la grande Lunette du Saint-Sauveur. Un témoignage, qui est peut-être aussi une marque de chauvinisme, en est donné par le facétieux auteur des « Cervelles mondaines », Tommaso Garzoni da Bagnacavallo, dans sa Piazza universale : « In Francia se ne fanno de’ perfetti e cosi a Venezia… », et il donne trois raisons pour expliquer la supériorité des verres de Murano : la salure de l'eau de mer, la beauté et la clarté de la flamme dues à la qualité du bois utilisé, la qualité du sel de soude.
70. Théoriquement, la finalité du miroir est presque opposée à celle des lunettes : le miroir est un reflet du monde ou un reflet de soi ; les lunettes sont destinées à corriger la vision (imparfaite) du monde ; par là, elles font surgir un monde différent. Mais le miroir magique déforme (ou corrige) les objets de la vision naturelle.
71. Fable III, Livre III (Fables nouvelles, éd. de 1719, Paris, Grégoire Dupuis, pp. 144-146).
72. Tout au plus répète-t-on à l'envi qu'il ne faut pas en abuser pour des raisons hygiéniques el médicales. Dans son Instruction sur l'usage des lunettes ou conserves pour toutes sortes de vues, M. Thomin, miroitier-lunettier de son état, est fier de confier à ses lecteurs qu'il fait plus d'une fois violence à ses intérêts commerciaux en renvoyant chez elles sans lunettes des personnes qui étaient venues chez lui pour en acheter sans nécessité (Paris, Claude Lamesle, 1746).
73. Éd. de Bâle, 1549, p. 200.
74. On n'entrera évidemment pas dans une discussion à propos de la vérité d'une perception. Je me contenterai de renvoyer au livre de Merleau-Ponty, dont je partage entièrement les thèses.
75. Allen, op. cit., t. VIII, Ep. 2275 (février 1530?), 1.26-27: « Conspicillis vitreis nunquam vsus sum hactenus, neque interdiu neque ad lucernam ».
76. « Quattuor lustris minor caecutio, et nisi vitrea auxilia sublevent, vix legam aut scribam ». Et il ajoute : « Paene indignor, et magis quia veteres hac allevatione asos non lego. Atqui et illi nonne assidui in studiis ? ». (Epist. Cent. IV Miscellanea, Epist. XXXVI, éd. des Justi Lipsi Epistolae selectae, Wesel, 1675, lettre de Leyde, à Charles Clusius). Le mauvais état de sa vue a été pour Lipse, tout au long de son existence, une véritable croix. Il en parle souvent, comme de la médiocre qualité des lunettes. Ainsi, dans une lettre de Louvain, datée du 30 septembre 1602 et adressée à Jean Moretus (La correspondance de Juste Lipse conservée au Musée Plantin-Moretus, par A. Gerlo, D. Vervliet et I. Vertessen, Anvers, De Nederlandsche Boekhandel, 1967, p. 170, n° 141 ) il écrit, cette fois en français : « Monsieur, Iaij receu les lunettes, mais l'une rompue par nonchaillance du messaigier, l'aultre je le renvoije, car ne sert de rien. C'est un garçon, vostre Brilmaecker, et m'avoit promis de les faire bien aultrement et plus grandes. Il nij at homme qui se pourroit servir de cestes. Or laissons ce la, ie n'en veux d'aultres, rendez luij ceste cij, ou bien iectés la luij au visaige » (Arch. Plant. 86, f. 577, original).
77. Le Lunettier, conte publié le 15 novembre 1898, dans le Journal de la Mode.
78. XII, 1, 4.
79. Je renverrai sur ce point à l'article si suggestif et si solide de Jacques Chomarat, «L'Éloge de la Folie et Quintilien », L'information littéraire, mars-avril 1972, pp. 77-82.
80. « Video vos epilogum exspectare, sed nimium desipitis, siquidem arbitramini, me quid dixerim etiamdum meminisse, cum tantam verborum farraginem effuderim » (Opéra omnia, LB IV, 504 C).