The first part of the paper reviews and criticises drift samplers. The samplers are divided into three broad categories:

1. Samplers without flow-meters (Fig. 1).

2. Samplers with flow-meters (Fig. 2).

3. Tube samplers (Fig. 3) and other more complex samplers.

The second part of the paper considers some problems associated with drift sampling.

As the volume of water flowing through a drift sampler increases, the size of the catch increases. The average relationship between the two variables can be expressed by a regression line (e.g. Fig. 5). A distinction is made between drift rate (the number of invertebrates passing a sampling point in unit time) and drift density (the number of invertebrates per unit volume of water). The relationship between drift rate and drift density is discussed. A summary is given of all the factors which affect drift density.

The sampling efficiency of drift samplers is discussed, and the results of efficiency tests are described. As the performance and sampling efficiency of a drift sampler vary with local stream conditions, they must be thoroughly tested before the start of regular drift sampling.

The study of the diel periodicity in invertebrate drift is discussed. The diel drift pattern greatly varies when different sampling periods are used (Fig. 6).

The following statistical problems are discussed:

1. Temporal and spatial variations in drift rate and drift density, using Poisson series as a statistical model.

2. The estimation of total numbers drifting downstream. Total drift is estimated from drift rate when agreement with a Poisson series is accepted for samples across the stream. Total drift is estimated from drift density when agreement with a Poisson series is rejected, and the catches in a series of nets are proportional to the volumes of water sampled by the nets.

L'auteur étudie l'influence des facteurs de l'environnement sur la croissance des algues d'un étang breton. Les populations algales sont analysées qualitativement et quantitativement. Le rôle possible du facteur anthropobiotique (élimination des microorganismes par vidange régulière de l'étang) est envisagé. L'influence des variations saisonnières des facteurs physico-chimiques sur les fluctuations du taux de croissance des espèces est discutée. L'auteur préconise l'étude des algues sur le terrain, dans des microstations bien délimitées, et en présence de variations d'amplitudes naturelles de quelques facteurs (rapport N.NO3/P.PO4 en particulier). Les résultats feront l'objet d'une note ultérieure.

Le cycle de reproduction de Gammarus pulex et G. fossarum a été étudié à partir de prélèvements mensuels effectués dans six stations de la région lyonnaise.

Dans quatre stations la température de l'eau est pratiquement constante ou ne subit que des variations d'amplitude très faible au cours de l'année : la reproduction des Gammares y est continue. Dans les deux autres stations les variations saisonnières de la température de l'eau sont au contraire importantes : les Gammares présentent alors une période de repos sexuel en automne, celle-ci s'achève au début de l'hiver.

L'existence d'un rythme reproductif semble être sous la dépendance d'une action synergique de la température de l'eau et de la photopériode.

16 composantes physico-chimiques des eaux courantes sont discutées à partir des résultats d'environ 12 000 analyses effectuées de 1960 à 1970 dans les cours d'eau français et de l'examen d'une abondante documentation relative aux travaux européens.

Après l'examen des localisations et des significations de valeurs particulières, des classes sont proposées pour chaque paramètre en tant que repères et bases d'interprétation des analyses chimiques.

La répartition des bactéries dans les sédiments du Lac de Constance a été étudiée à l'aide de la méthode de Koch sur milieu peptoné.

Trois sédiments typiques ont été choisis pour les prélèvements : l'un dans la zone littorale (Güttingen), les deux autres dans la zone profonde (Centre et Schussen). Les deux sédiments Centre et Güttingen ne sont pas touchés par une pollution directe, tandis que le troisième sédiment Schüssen se trouve sous l'influence d'une rivière polluée.

Le nombre de germes trouvés à la surface sédimentaire est sous l'influence de l'apport nutritionnel, qui atteint les sédiments. Cependant un taux réduit en carbone organique et en bactéries ne doit pas faire penser nécessairement à une diminution de l'apport nutritionnel.

La diminution du nombre des bactéries à l'intérieur du sédiment est très accentuée dans les cinq premiers centimètres, puis elle se fait graduellement. Elle est très lente dans les sédiments pollués.

La plupart des bactéries hétérotrophes rencontrées sont aérobies-anaérobies facultatives.

Le nombre de germes à la surface du sédiment dans le Lac de Constance est environ 8000 fois plus élevé que dans l'eau libre du Lac.

D. gonocephala se présente comme un animal relativement thermophile, doué d'une capacité reproductrice supérieure à celle de C. Alpina au-dessus de 10°, supérieure à celle de P. felina au-dessus de 15°. Une telle capacité explique l'élimination des deux dernières espèces par la première dans les zones les plus chaudes de nos ruisseaux.

- Les populations d'Anisus rotundalus (Mollusque, Gastéropode, Pulmoné, Planorbidac) sont étudiées dans les cerisières, mares temporaires de la Tour du Valat (Camargue).

- Pendant l'été, époque d'assèchement de ces milieux, l'espèce se trouve à l'état de vie ralentie au niveau des sédiments, sous des amas de végétation desséchée, à la base des tiges de Scirpus maritimus ou sous les parties mortes des troncs de Tamarix.

- A. rolundatus retrouve son activité en automne au moment de la remise en eau.

- L'évolution des facteurs physico-chimiques est sous l'étroite dépendance des facteurs climatiques et est variable d'une année à l'autre.

- La croissance et la reproduction furent suivies pendant plusieurs années :

a) Si la remise en eau a lieu en septembre ou octobre, l'espèce se reproduit avant l'hiver, les jeunes remplacent progressivement les adultes qui meurent après la ponte.

La croissance et la reproduction sont liées aux températures élevées. La maturité sexuelle est atteinte chez les exemplaires dépassant en moyenne 3 mm de diamètre. Chaque individu pond environ de 8 à 12 capsules renfermant chacune 2 à 4 oeufs. La durée de l'éclosion est variable selon les températures. Expérimentalement, nous l'avons obtenue au bout de 8 jours à 15° C, 6 jours à 18° C.

Les basses températures hivernales bloquent la reproduction, le développement des oeufs et la croissance. Une nouvelle population de jeunes apparaît au printemps.

b) Si la remise en eau se produit en décembre, une seule génération se développe au printemps suivant.

- Deux périodes de mortalité importante : après la reproduction et pendant la phase d'assèchement.

Quantitativement, les effectifs sont maxima en automne et au printemps. Les biomasses peuvent alors atteindre des valeurs voisines de 2 500 mg/m2. Fin mars - début avril, lorsque la végétation envahit les cerisières, les populations sont très denses et pondent dans les herbiers de Ranunculus baudotii et d'Oenanthe fistulosa.

Deux espèces rencontrées dans les Pyrénées, Rhithrogena loyolaea Navás et Rh. kimminsi n. sp., sont décrites aux trois stades : imago, subimago et larve.

Rh. tatrica Zelinka, 1953 est synonyme de Rh. loyolaea.

Ecdyonurus macani n. sp., rencontrée dans les Prépyrénées et en Pologne, est décrite aux trois stades adulte, subimaginal et larvaire. Elle est opposée à l'espèce voisine E. torrentis Kimmins.

L'inventaire systématique préliminaire des Crustacés et des Vers de l'étang Petit-Turlet (31 ha) et de l'étang Bogue (10 ha) montre l'importance quantitative des Cladocères et des Oligochètes respectivement dans le zooplancton et le zoobenthon. La différenciation des populations, surtout nette au niveau du benthon, est liée au régime propre d'exploitation de ces 2 étangs. Le degré de comblement des nappes d'eau par les Macrophytes paludicoles et leurs résidus, favorisé le cas échéant par l'absence prolongée d'assec (étang Bogue), et, corrélativement, le degré d'acidité et les conditions d'oxygénation propres à chaque étang contribuent pour une large part à modeler directement ou indirectement la physionomie locale du peuplement.

La consommation d'oxygène de 8 souches de Rotifères planctoniques a été mesurée à la même température (20°) à l'aide de la microméthode de Winkler. Les auteurs ont essayé d'utiliser la teneur en protéines comme base pour la comparaison de la respiration de Rotifères planctoniques de tailles différentes. Le rapport du logarithme du taux de respiration au logarithme de la teneur en protéine indique une corrélation linéaire de pente b = 0,72 en eau de source volcanique et b ~ 1 en eau d'étang calcaire. La plupart des Rotifères étudiés montrent un métabolisme respiratoire plus élevé en eau d'étang.

Ni la durée des expériences (dans la limite de 6 heures) et par conséquent la tension du milieu en oxygène (au-dessus de 50 % de la saturation), ni la densité en individus, ni la lumière, ni le type de régime alimentaire ne paraissent influencer le taux de consommation d'oxygène des Rotifères.

La faune corse comprend 7 espèces de Blépharocérides. Le présent travail porte sur les stades préimaginaux de ces espèces qui sont figurés et décrits. Les 7 espèces peuvent être identifiées, à l'aide de caractères morphologiques simples, à l'état de larves, de nymphes et d'oeufs.

Pour chaque espèce l'auteur donne les principales caractéristiques autoécologiques : amplitude altitudinale, cycle vital, répartition en fonction du type de cours d'eau.

Ce travail traite d'Agriotypus armatus, un Ichneumonide parasite de nymphes de Trichoptères Goeridae et Odontoceridae. Les cycles du parasite et de son hôte ont été étudiés par des prélèvements réguliers effectués sur le terrain et par des techniques particulières au laboratoire.

1. - La famille des Agriotypidae comporte un seul genre avec deux espèces, l'une européenne A. armatus, l'autre japonaise A. gracilis. L'espèce européenne est polymorphe. Selon l'hôte, deux "formes" sont reconnaissables : une forme "armatus", parasite de Goeridae (Silo) et une forme "major", parasite d'Odontoceridae (Odontocerum). Les résultats obtenus ne permettent pas d'affirmer qu'il s'agit de deux espèces, de deux sous-espèces ou simplement de polymorphisme.

2. - L'hôte étudié est Silo piceus (Goeridae). Cette espèce est univoltine. Son développement larvaire comprend 5 stades; il s'effectue dans 11 types de fourreaux. Les larvules éclosent en juillet-août. L'hivernage a lieu au stade 5. L'entrée en prénymphose se produit en mars-avril. C'est à ce moment que les Agriotypes femelles commencent à pondre.

3. - Le développement larvaire d'Agriotypus armatus comprend 5 stades externes. La larve de stade I est agriotypiforme. Les larves des stades II, III et IV, de type vermoïde, se distinguent essentiellement par la taille. Au stade I la larve se place sous les fourreaux alaires de la jeune nymphe et commence à la sucer. Elle demeure là jusqu'au stade IV. Ensuite elle passe à l'arrière de sa victime et achève rapidement de la consommer. La larve de dernier stade occupe tout l'étui du Trichoptère à l'intérieur duquel elle tisse un cocon en soie, prolongé à l'extérieur par un appendice rubané. En même temps, elle remplit ce cocon de gaz.

4. - De l'oeuf au stade larvaire IV, le développement dure 5 semaines environ. Le stade V se prolonge durant près de deux mois. La nymphose et la mue imaginale ont lieu en septembre-octobre. L'imago subit ensuite une longue diapause hivernale qui lui permet d'attendre le printemps.

5. - Pendant ce long séjour sous l'eau, c'est le ruban qui, grâce à sa structure vacuolaire, assure les échanges gazeux entre l'air du cocon et l'eau environnante.

6. - L'émergence des adultes peut être provoquée, dans certaines conditions, par une élévation de la température.

7. - La ponte oblige la femelle à demeurer plusieurs heures sous l'eau. La recherche de l'hôte semble se faire pour une part au hasard. La femelle serait capable de reconnaître certains types d'étuis, mais les caractéristiques de l'hôte lui-même semblent peu influencer le comportement de ponte du parasite. De nombreux oeufs peuvent être pondus sur un même hôte, mais il y a toujours un seul Agriotype qui parvient à complet développement. Agriotypus est un parasite externe solitaire.

L'auteur signale 19 espèces nouvelles pour la faune de Camargue dont 10 sont nouvelles pour la faune de la France et 3 pour la faune d'Europe.

Ceci porte à 65 le nombre de Chironomides signalés en Camargue.

Après une contamination radioactive par le 137Cs, les auteurs ont étudié la cinétique et la localisation du radioélément dans les aquariums d'eau douce et d'eau saumâtre contenant des anguilles de Camargue (Anguilla anguilla L.).

1. En eau douce, à la fin de l'expérience (100 jours) une très grande-fraction, plus de 90 %, de la radioactivité est localisée sur le sédiment. Les ions Césium y sont fixés par des mécanismes d'adsorption. Les poissons n'accumulent qu'une faible partie de l'activité : 0,6 % à 1 %. Le 137Cs pompé depuis l'eau, au niveau des branchies ou du tissu oral, est ensuite déposé dans le muscle où il est longuement retenu.

2. En eau saumâtre, le radiocésium se répartit selon des proportions plus homogènes dans les 3 compartiments de l'aquarium : sédiments 53 %, eau 45 %, poissons 3 %. La migration du radiocésium est ici moins rapide à cause de l'action inhibitrice des ions monovalents de l'eau saumâtre. Toutefois, le 137Cs est distribué entre la masse musculaire et les viscères, selon les mêmes proportions qu'en eau douce.