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Métiers, Associations et Confrérie de Métier : L'exemple des naypiers de Toulouse

Published online by Cambridge University Press:  22 September 2017

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Les statuts de l'Association professionnelle et confraternelle des « naypiers », les fabricants de cartes à jouer et d'images pieuses de Toulouse, remontent au 31 janvier 1466. Sous la forme diplomatique d'un acte notarié, ils émanent du pouvoir local. Ils se composent d'un long préambule et d'une sorte de ratification assez longue également — le tout rédigé dans un latin plutôt grandiloquent, et entre ces deux morceaux se trouvent les statuts eux-mêmes : 36 articles composés en langue d'Oc.

Le préambule expose d'une façon très générale les causes de la constitution de l'union. Le gouvernement des gens de métier, en général, et des naypiers en particulier, appartient aux potentes viri de CapituloTholose, aux « senhors de Capitoul », disons plus modestement, au Magistrat urbain; or, il est « de l'intérêt de la chose publique et de l'Université toulousaine, que tous les artisans naypiers et autres fassent leur travail bien, fidèlement et sans fraude »; c'est pourquoi, à la gloire de Dieu et en l'honneur du Roi, les capitoals, réunis à la Maison commune et siégeant comme des juges, à la requête des sept naypiers, « ont statué et ordonné » les dispositions qui vont retenir notre attention.

Type
III. Sur des voies suivies par Marc Bloch
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1945

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References

1. Ils sont insérés aux Archives municipales de Toulouse, dans le Registre des corporations de 1474 a 1553, fol. 142, et ils ont été publiés par « R. Corraze et Al. Nicolaï. Contribution a l'histoire de la papeterie en France, VI. La papeterie dans le Midi », Grenoble, 1941 (p. 20-43). Le texte original, en latin et en langue d'oc, est accompagné d'une traduction en français, très fidèle, en dehors de quelque confusion portant sur l'interprétation de mots techniques : ainsi, ministerium est traduit par corporation (préambule), menestral par maître, ouvrier (1. 11 , 12) ou artisan (§ 10) ‘, mestier par corporation (§ 5); obrador par boutique (§ 7); obrador ou botega par atelier.

Ces statuts ont été analysés dans D'Allemagne, Les cartes, à jouer du XIVe au XX e siècle (1906); II, 379. 384. L'auteur observe que cette industrie semble avoir été particulièrement florissante à Toulouse au XVe siècle. « C'est à Toulouse, écrit-il, que nous avons rencontré la plus ancienne mention d'une corporation de cartiers » (II, 379).

2. § 3, 10, 15, etc.. —

3. § 1, 3.

4. Préambule. — A en croire certains linguistes espagnols, « le mot de naip pourrait bien venir du mot flamand « Knaep », qui signifie papier. En effet, il fut un temps où les cartes étaient appelées feuillets, pages, et simplement papier à jouer » (D'Allemagne, Les caries à jouer; 1,21)

5. § I, 21. —

6. § 5, 22.

7. § 22, 24-25.

8. § 27, 30.

9. § I, 5, 7, 17, 22-25.

10. § 33-25.

11. § 6. Une fois également, conpanho § 23.

12. On répartit les amendes entre la ville, et tantôt, le métier (§1. 11. 21. et tantôt la confrérie (§ 16-17) on peut se demander si ces deux termes ne sont pas employés l'un pour l'autre, d'autant plus qu'en fait on dit, dans un cas. que Ja moitié du droit d'entrée des nouveaux maîtres est « payée au troue de l'association pour permettre de supporter les charges de la confrérie (§ 33) : c'est l'indication d'un véritable virement.

13. § 7, 11, 13.

14. Préambule.—

15. Batifiqalion. —

16. § 30.—

17. § 18-19, 33. —

18. voy plus loin.

19. § 4; joindre 30 : les nouveaux maîtres paient un droit d'entrée .de 2 lb. t., ‘une livre au « trésorier des seigneurs Capitouls », l'autre au tronc de l'association.

20. Voy. plus ioin, p. 8a. —

21. § 22.

22. id. —

23. § 24.

24. §

25. — 25. § 27. —

26. § 29.

27. § 28. — 28 § 30.

28. bis. § 1. 18-19, 33.

29. § 31. —

30. § 32. —

31. § 35. —

32. § 26.

33. § 24. —

34. § 25. —

35. § 26.

36. Le maître donne à l'ouvrier qui vit et mange avec lui 14 doubles par grosse et lui retient pour sa dépense. 9 doubles par semaine; si l'ouvrier vit indépendant, le patron ne lui donne que 11 doubles par grosse. Cette différence singulière ne semble pouvoir se Comprendre que si on admet que le patron ne « gagne » plus sur le logement et la nourriture de l'ouvrier dans le second état, comme il pouvait le faire dans le premier.

37. § T3. —

38. § 6. —

39. § 34. — .'

40. § 23. —

41. § 1. —

42. § 1, 23, 26.

43. § 27. —

44. § 26. —

45. § 23.

45. bis. § 29. —

46. § 29. —

47. § 24-20. —

48. Joindre plus loin §.

49. § 12. —

50. § 2, 19. —

51. § 4, 30. —

52. § 9. —

53. § 1.

54. Sur la technique die la fabrication, voir Savary des Bruslons, Dictionnaire du Commerce, I, v° Cartes — et d'Allemagne, Les cartes à jouer, 1, 418. Mais ces livres né permettent pas de tout élucider.

55. § 10. —

56. § 19, 34- —

57. § 10. —

58. § 216.

59. § 16. —

60. § 17. —

61. § 13. —

62. § 19. —

63. § 15.

64. § 26. — On peut distinguer ainsi, comme le remarque d'Allemagne, « Le - travail à la tâche et le travail à la journée » (Les cartes à jouer; II, 383).

65. § 20, 34. —

66. § 20.

67. § 2, 7, 11. —

68. § .12. —

69. § 22. —

70. § 7. —

71. § 9.

72. § 21. — La rédaction de cet article ne semble pas être d'une clarté absolue. Il parait bien, cependant, qu'il s'agit d'une société entre un maître naype et un maître d'un autre métier.

73. § 19. —

74. § 18; joindre 34.

75. § 33. —

76. § 34.

77. § 14.

78. § 5. —

79. § 87—

80. § 9. —

81. § 6.

82. § 6. —

83. § 8-9. —

84. § 7- —

85. § 9- —

86. § 25.

87. § 30. —

88. § 22. —

89. § 3O —

90. § G, voy.

91. § 30.

92. §. voy.

93. § 34. —

94. § 13, 14, 20, 25.

95. § 16, 17. —

96. § 1 , 11, 22, 24. —.

97. § 18, 28, 21, 28.

98. § 33. —

99. §. 23-26. —

100. § 15. —

101. § 25.

102. § 1. —

103. § 4. —.

104. § 6 (confrérie); § 22-23 (corporation).

105. § 12. —

106. § 8, 9. —

107. § 2, voy. plus haut. —

108. § 33.

109. § 15. —

110. § 19.

111. § 23. —

112. § 22. —

113. § 24-25.

114, 115. Voir plus haut, 7.

116. § 1, 11, 13 , 14, 22-23, 26, 28, 34. —

117. §15, 18. —

118. §21.

119. § 25.

120. § 2.

121. § 12, 33. —

122. § l5.

123. § 21.

124. § 15 . —

125. § 18. —

126. § 25 . —

127. § 21 —

128. § 33. —

129. §41

130. Ratification, p. 41.

131. § 34; voy. plus haut.

132. §. 41.

133. § 18-19. —

134. § 33. —

135. § 34. —

136. § 11.

137. § 8.

138. § 13. —

139. § 34. —

140. et

141. § 1—

142. § 23, 26.

143. § 1, 2. 3, 36. —

144. § 22.

145. § 1. —

146. § 8-9, 22, 24.