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Lumières sur l'Attelage moderne
Published online by Cambridge University Press: 22 September 2017
Extract
Il y aura bientôt dix ans que Marc Bloch présentait mon premier article original aux lecteurs des Annales, avec une bienveillance qui fut pour moi un encouragement précieux; je dois à sa mémoire de confesser ici les erreurs que je reconnais maintenant à ce travail de début et d'apporter quelques compléments d'information.
L'origine de l'attelage moderne doit bien être cherchée en Extrême Orient, mais c'est l'attelage chinois du bœuf et non pas l'attelage lchouktchi du chien qui l'a inspiré. Les Tchouktchis sont des gens progressifs, qui ont adapté l'attelage moderne au chien; leurs proches parents, les Kamtchadales, avaient, au contraire, conservé un attelage du chien très rudimentaire.
- Type
- III. Sur des voies suivies par Marc Bloch
- Information
- Annales d'histoire sociale (1945) , Volume 1 , Issue 2: Hommages a Marc Bloch II , 1945 , pp. 117 - 119
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1945
References
page 117 note 1. De l'origine dr l'attelage moderne, p. 512-522, novembre 1936. — ‘Annales d'Histoire économique et sociale. N° 42, t. VIII. .— P. 516. la fig. 3 est inexacte, les brancards sont pzrallèles : voir Lefebvre des Noueties, L'attelage, t. I, p. 108; I. Il, fig. 122 à 125. Larousse du, XXe siècle. : Voitures, pl. I, fig. 17, 18.
page 117 note 2. Je l'ai indiqué dans : Origine de la duga. Annales d'histoire sociale, t. Il (1940), p. 34.
page 117 note 3. L. Odin, Glossaire de Blonay borei); A. Duraffour, Lexique de Vaux (mansêla); F. Boillot. Le Patois de la Grand-Combe (prognant); Varlet, Dict., in Mém. Soc. l'hilom. de Verdun, XIV, 1896 (mancelle); 0. Bloch, Allas ling. des Vosges méridionales (carte 198)
page 117 note 4. J.Haust, Dict. Liégeois (goré); Cochet, Le patois de Gondecourt (goreo); J. Gillieron et E. Edmont. Atlas linguistique de la France, tome II, fasc. 7, carte 309; C.b. Bruneau, Enquète in Bib. de l'Ec. des Il.-Etudes. Sc. phil. et hist., tome 507 (collier, p. 197; bourrelier, p. 110); D. Haipnehé, Le patois Boulonnais, Vocabulaire, p. 304 (gourlier). En néerlandais : Gareel. — Godefroy dans son Dicl., à l'article (goherel), donne un sens inexact : licou, joug, mais aussi d'intéressants exemples de sens métaphorique.
page 118 note 1. Je dois cette précision a M. Jean Deny.
page 118 note 2. L'autre nom finnois du collier länki, est. emprunté au nom letton de la bricole : lencs
page 118 note 3. K. Jaberg;, .1. Jud, Sprach und Sachatlas Italiens und der Sudschweir Band VI, carte 1239.
page 118 note 4. P. 518, ligne 3 du bas.
page 118 note 5. Le mot existe en picard, où il désigne un espèce de col (Godefroy, Diet. varcole). Cf. pour le sons lorrain : Varlet, Dict. in Mém. Soc. philom. de verdun, XIV (ouarcolle); Baudouin. Gloss, in Mém. .Soc Acad. Agric. Sci. Bel. L. da Dép; de l'Aube, 1887 (varcole); L. Adam, Les patoix lorrains (1881); warcole. par contre, pour Zéliqzon, Dict. des patois romans de la Moselle (1922-1924); (wercol : collier de cheval). Aire des tuiles romaines, dans E. Violet, Les patois mâconnais 1936), d'après G. Jeanton.
page 119 note 1. Le terme propre n'est pas brancard, qui désigne une civière, mais limon, qui doit venir du germanique : icelandais limar (branches), anglais, limmer, limber (brancard), la finale on due à timon. Le nom italien du timon : stanga est sûrement germanique (allemand Stange).
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- Cited by