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Exploitation Forestière et Conflits Sociaux en Franche-Comté, A la Fin de l'Ancien Régime

Published online by Cambridge University Press:  25 October 2017

Louis Mazoyer*
Affiliation:
Lycée, Marseille
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En 1771, l'Académie de Besançon proposa comme sujet de concours : « Quel est le meilleur aménagement des forêts pour la Franche-Comté ?» Les treize longs mémoires qui lui furent présentés ont parfois d'estimables qualités littéraires, comme celui de l'historien Perreciot, mais surtout constituent un ensemble de témoignages sincères, vivants et précis, qui nous révèlent l'importance et la complexité de la question du bois à la fin du XVIIIe siècle.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1932

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References

page 339 Note 1. En 1784, l'Académie de Marseille proposera aussi comme sujet de concours : « Les moyens de renouveler les bois en Provence ». Le meilleur mémoire présenté figure dans le Recueil de l'Académie, 2e série, t. XIII, p. 145-226.

page 339 Note 2. Ces manuscrits, qu'a bien voulu me signaler Mr Gazier, sont à la Bibliothèque de la Ville de Besançon. Fonds de l'Académie. Registre 16.

page 339 Note 3. L'auteur du mémoire 3 a « exploité des bois en Franche-Comté pendant trente ans ».

page 339 Note 4. Gollut, Mémoires historiques de la République Séquanaise et des Princes de la Franche-Comté de Bourgogne, 1592, édit. de 1846, t. II, ch. XVIII, col. 125-126. Sur la forêt franc-comtoise, cf. A. Coulon, Les forêts en Franche-Comté du Ie’ au XVIIe siècle (Posit. Thèses École des Chartes, 1893), et L. Febvre, Philippe II et la Franche-Comté, Paris, 1912, p. 552 et passim.

page 339 Note 5. Mémoire 8 : Arbois : 3 493 arpents ; Besançon : 17 346 ; Baume : 43 571 ; Dôle: 63 559 ; Gray : 45 666 ; Lons : 16 535 ; Orgelet : 22 086 ; Ornans : 17 596 ; Poligny : 21 366 ; Pontarlier : 20 984 ; Quingey : 9 394 ; Salins : 12 515 ; Saint-Claude : 18 946 ; Vesoul : 10 347. Cf. M. 9 et 10.

page 339 Note 6. M. 11.

page 340 Note 1. M. 4.

page 340 Note 2. M. 11.

page 340 Note 3. M. 3, 8 et 11.

page 340 Note 4. M. 2. Cf. l'Enquête de 1744 sur les mines et la métallurgie franc-comtoise, publiée dans la Reçue franc-comtoise, avril 1884, p. 154 et suiv.

page 340 Note 5. Pour tous ces faits et pour ces citations, cf. M. 4, 9, 11 et 13.

page 340 Note 6. Sée, H. Les forêts et la question du déboisement en Bretagne à la fin de l'ancien régime, Rennes, 1924 (extr. des Annales de Bretagne, t. XXXVI)Google Scholar ; — Dutil, État économique du Languedoc à la fin de l'ancien régime, Paris, 1911, p . 213 et suiv. ; — Loze, A., Déforestation dans la région pyrénéenne, Thèse Droit, Paris, 1910 Google Scholar ;— Gaussen, H., Végétation de la moitié orientale des Pyrénées, Thèse Toulouse, 1926, p . 248 et suiv.Google Scholar ; — Recueil de l'Académie de Marseille, ouv. cité, p . 145 ; — P. Masson, Encyclopédie des llouches-du- Rhône t. VII , p. 755 et suiv. ; — H. et G. Bourgin, L'industrie sidérurgique en France au début de la Révolution [d'après l'enquête de 1788 sur les usines à feux], Paris, 1920. (Pour la Franche-Comté, cf. p. 126, 128, 129, 132, 198, 201, 207, 209, 210, 212, 389, 391 395 et 407). La gravité et la persistance de la crise est encore signalée en 1789 dans les Cahiers franc-comtois. Cf. Cahiers du Bailliage d'Amont, publiés par M. Godard e t L Abensour 1927, t. I, p. 9, 77, 141, 146, 182, 183, 189, 210, 217, 218 et 237 ; t II, p 19 35, 56, 78, 82, 124, 171, 203, 209, 220, 227, 231, 276, 283, 302, 324, 334, 339 340 349, 360, 367, 371, 378, 391, 400, 407, 412, 439, 469, 505 et 526.

page 341 Note 1. M. 3, 4 et 11. Il est à remarquer qu'on ne signale pas l'influence de la déforestation sur le régime des rivières ; on se plaindra pourtant en 1789 de la fréquence des inondations (cf. Cahiers d'Amont, t. II, p. 123, 182, 204, 229, 231, 254, 270, 312 et 342). On ne voit pas encore la relation entre les deux séries de faits. Sur l'émigration, cf. L'influence du déboisement sur la désertion des campagnes dans Annales du Musée social, août 1912.

page 341 Note 2. « Alors que douze gerbes de paille lui suffiraient pour lier sa récolte, le paysan dégrade plus de cinquante livres de bois» (M. 13). Cf. M. 2, 5, 8 et 12.

page 341 Note 3. « Dans une matinée, une bête à corne qui ne vaut pas dix écus emporte cinq cents rejets, qui auraient fait autant de pieds d'arbres et cause un dommage de cent écus» (M. 2). « A Pouilley en 1766 le bétail détroit presque entièrement un bois nouvellement planté» (M. 7). Cf. M. 10. Mêmes faits en Languedoc et dans les Pyrénées. Dutil, ouv. cité, p. 217 ; Gaussen, ouv. cité, p. 268.

page 341 Note 4. L. Febvre, Philippe II et la Franche-Comté, p. 12, 102, 111 et 112 ; — Gaussen, ouv. cité, p. 260.

page 341 Note 5. Cf. Gaussen, p. 255 et 276.

page 341 Note 6. M. 10 et 11. Cf. R. Ducreux, Considérations relatives aux sapins du Jura dans Bulletin de l'Académie de Besançon, 1860, A, 128.

page 342 Note 1. M. 2 et 5. Cahiers d'Amont, t. II,, p. 67, 272, 319 et 513. Mêmes doléances dans les Pyrénées et en Languedoc. Cf. Gaussen,p. 263, et Dutil, p. 217.

page 342 Note 2. M. 5. « Nous ne consommons pas plus de bleds que nos pères, mais nous consommons une plus grande quantité de bois» (M. 4). En 1783, le Gouvernement alarmé prescrit une enquête sur les « divers modes de consommation du bois».

page 342 Note 3. M. 1, 5, 7 et 8. Cf. Tarlé, L'industrie rurale à la fin de l'ancien régime, Paris, 1922.

page 342 Note 4. M. 6. On cite des villages où plus de vingt fours sont allumés en même temps.

page 342 Note 5. M. 7. Pour la Bourgogne, doléances analogues sur l'abus des cheminées. Cf. P. Brunet, Sylviculture et technique des forges en Bourgogne au milieu du XVIIIe siècle dans Annales de Bourgogne, t. II, 1930, p. 339.

page 342 Note 6. Cf. Bourgin, ouv. cité, p . 277.

page 342 Note 7. M. 7 et 4.

page 342 Note 8. Cf. J.-M. Richard, La vie privée dans une province de l'Ouest, Laval aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, 1922 ; — A. Young, Voyage en France, 1789, t. I, p. 81 ; — Lettres de Philippine Leclerc, 1771, dans Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme français, 1903, p . 59 et suiv.

page 343 Note 1. Sée, H., La France économique et sociale au XVIIIe siècle, Paris, Colin, 1925, p. 164 et 165.Google Scholar

page 343 Note 2. M. 1.

page 343 Note 3. M. 11. En Languedoc, on dénonce «la multiplicité des feux domestiques, suite funeste de ce faste et de ce luxe qui, peu mesuré sur l'état des fortunes, ruine les familles et diminue l'espèce». Cf. Dutil, p. 216. — Sur ces progrès del'aisance, voir Mathiez, La Révolution française, Paris, Colin, 1922, t. I, p. 12 et suiv.

page 343 Note 4. Cf. L. Febvre, Philippe II et la Franche-Comté, p. 113 ;— Suchet, L'industrie en Franche-Comté avant et après la conquête dans Bulletin de l'Acad. de Besançon, 1876-1877, p. 62.

page 343 Note 5. M. 7 et 8.

page 344 Note 1. M. 7 et 8. Cf. L. Febvre, ouv. cité, p. 24 et 113 ;— Pyot, Statistique générale du Jura, Lons-le-Saunier, 1838, p. 485 ; — Ferrand, Notice historique sur les salines de Lons-le-Saunier dans Mém. Société d'Émulation du Jura, 1841-1842, p. 158-173 ; — M. Prinet, L'industrie du sel en Franche-Comté avant la conquête dans Mémoires Soc. d'Êmul. du Doubs, 1896, p. 7 et 8.

page 344 Note 2. A. Lieffroy, L'industrie métallurgique en Franche-Comté dans Bulletin de l'Acad. de Besançon, 1892, p. 220 ; — E. Girod, L'industrie de Morez pendant la Révolution dans Mém. Soc. d'Émul. du Jura, 1885, p. 55-164, et surtout Enquête de 1744, et Bourgin, Ouv. cité, p. 123-141, 193-215, 382-410.

page 344 Note 3. M. 6. Cf. L. Febvre, Histoire de Franche-Comté, Paris, 1922, p. 228 et 229.

page 344 Note 4. M. 4. Cf. L. Febvre, Philippe II et la Franche-Comté, p. 18, n. 3 ; — Bourgin, ouv. cité, p. 202.

page 344 Note 5. M. 4 et 7. Cf. Bourgin, ouv. cité, p. 206.

page 344 Note 6. La Bedugue et Sécherans ne sont pas mentionnées dans l'enquête de 1788.

page 344 Note 7. Cf. Bourgin, ouv. cité, p. 205, et Febvre, ouv. cité, p. 18, n. 3.

page 344 Note 8. Plus 11 martinets, soit un total de 109 établissements sidérurgiques contre 95 seulement en 1788 ; mais il semble qu'il y a eu, un peu avant 1788, un ralentissement de l'activité industrielle (faillites, production moindre, 800 milliers de fers pour Fraisans au lieu de 1 500, etc.).

page 344 Note 9. M. 6.

page 344 Note 10. M. 2.

page 344 Note 11. M. 4. Le mémoire 7 évalue à 1 200 000 cordes la consommation annuelle des forges franc comtoises ; ce chiffre paraît fort exagéré. Cf. G. Prato, Il problema del combus lible nel periodo pre-revoluzionario corne fattore délia distribuzione topografica délie industria, Turin, 1912.

page 345 Note 1. M.4.

page 345 Note 2. M. 2 et 4.

page 345 Note 3. Mêmes faits dans les Pyrénées et en Languedoc. Cf. Gaussen, Ouv. cité, p. 252 ; — Dutil, ouv. cité, 217. « Il faut, dit Ballainvilliehs dans son Traité sur le commerce en Languedoc, reléguer dans d'autres contrées l'exploitation des mines de fer qui deviennent des gouffres de combustible.»

page 345 Note 4. Mêmes faits au XVIe siècle. Cf. L. Febvre, ouv. cité, p. 109, n. 1.

page 345 Note 5. M. 2. Sur ces préventions des Franc-comtois contre les étrangers, cf. Cahiers d'Amont, t. II, p. 93, 217, 256, 351 et 397, et L. Febvre, ouv. cité, p. 383 et 384.

page 345 Note 6. M. 2. Cf. Cahiers d'Amont, t. I, 219 et 220, t. II, 397 ; — Bourgin, Ouv. cité, p. 207 et 410.

page 346 Note 1. Cf. Choulguine, L'organisation, capitaliste de l'industrie existait-elle en France à la veille de la Révolution? dans Revue d'hist. économ. et sociale, 1922, p. 184 et suiv. ; — H. Sée, Les origines du capitalisme moderne, Paris, Colin, 1926.

page 346 Note 2. Cf. Cahiers d'Amont, t. II, p. 93, 398 et 505.

page 346 Note 3. Cf. L. Mazoyer, Essai critique sur l'histoire du protestantisme à la fin du XVIIIe siècle dans Bull. Soc. Hist. du Protest., 1930, p. 11.

page 346 Note 4. M. 2 et 4.

page 346 Note 5. Mémoires de l'Académie de Belgique, 1914. Cf. Sée, Origines du capitalisme, p. 179.

page 346 Note 6. Cf. Enquête de 1744, Enquête de 1788 dans Bourgin, Ouv. cité ; — Estignard, Histoire des Parlements de Franche-Comté, Paris, 1894, 2 vol.

page 346 Note 7. Déjà au XVIe siècle, des gentilshommes s'intéressent aux usines à feu. Cf. L. Febvre, Philippe II etla Franche-Comté, p. 363.

page 347 Note 1. Hauser, Les débuts du capitalisme, Paris, 1931, p . 122.

page 347 Note 2. Cf., en 1788, l'activité des présidents De Barrai en Dauphiné, Le Gouz de Saint- Seine en Bourgogne, Bethouar en Normandie, etc. dans Bourgin, ouv. cité, p. 93, 171, 259 et 424.

page 347 Note 3. Cf. Estignard, ouv. cité, t. I, p. 131.

page 347 Note 4. Cf. Bourgin, Ouv. cité, p. 124, n. 2. L'abbé d'Hesne possédait aussi des forges en Bourgogne ; sur ses héritiers, cf. Bourgin, p. 419.

page 347 Note 5. Cf. M. 4. Parmi les maîtres de forges de la fin du XVIIIe siècle figurent Buffon, à Montbard, en Bourgogne, et le père de Lamartine, à Saint-Claude et à Morez. Cf. Bourgin, ouv. cité p. 88, 197, 210 et 213 ; — Germain Martin, Buffon, maltrede forges, Paris, 1898 ; — P. Brunet, Les expériences de Buffon sur les forêts dans Annales de Bourgogne, t. II, 1930, p. 345 ; — P. DE Lacretelle, Les origines de Lamartine, Paris, 1911, p. 30-33.

page 347 Note 6. « La communauté a craint jusqu'alors de réclamer le droit de faire paître son bétail dans les bois, attendu que leur seigneur est un membre du Parlement de Besançon. tCahiers d'Amont, Oppenans, t. II, p. 257.

page 347 Note 7. Cf. Cahiers d'Amont, t. II, p. 60, 257, 301, 314, 444, 490 et 521. On demande même la suppression du Parlement.

page 347 Note 8. Il faut remarquer que les maîtres de forges ne sont pas les seuls à profiter de l'ignorance des paysans pour leur prendre leurs bois. Cf. les agissements du colonel Duparquet, en 1728, à Vaudelans (Cahiers d'Amont, t. II, p. 427).

page 348 Note 1. Cf. L. Febvre, ouv. cité, p. 242 et suiv.

page 348 Note 2. M. 4. C'est ce mémoire que nous avons surtout utilisé pour cette partie de notre étude.

page 348 Note 3. Sur ces « coqs de paroisse », comme l'on dit encore, si durs pour les autres paysans, cf. A. Babeau, La Province sous l'ancien régime, Paris, 1894, p. 135 et 137.

page 348 Note 4. Cahiers d'Amont, t. II, p. 141, 199 et 387. « Il paraît très à désirer que l'on trouvât le moyen de simplifier les adjudications pour la vente des biens de communautés. Les frais en sont immenses et les inconvénients quelquefois encore plus malheureux. Il faut pour l'ordinaire solliciter et poursuivre pendant plusieurs années les permissions desdites adjudications, d'abord dans les différents tribunaux de province, ensuite ceux de la capitale, et cela toujours par la voix discrète de l'argent, à moins que l'intégrité ne présidât chaque tribunal…. »

page 349 Note 5. Cf., ouv. cité, p. 243, 257 et suiv.

page 349 Note 6. Arr.de Dôle.

page 349 Note 7. Cahiers d'Amont, t.II, p. 44, 194, 226, 234, 283, 290, 306, 323, 340, 407, 484, 490, 495 et 451. On demande la restitution de « tous les bois ayant appartenu autrefois au corps de la communauté», «l'annulation de tous les contrats qui sont ou seront reconnus frauduleux», etc.

page 350 Note 1. Canton de Rioz, arr. de Vesoul. Cf. Cahiers d'Amont, t. II, p. 111.

page 350 Note 2. Cf. Tarlé, Ouv. cité.

page 350 Note 3. Sur la bordure septentrionale de la forêt de Chaux, le long du Doubs, arr. de Dôle.

page 350 Note 4. Sur l'esprit de révolte et d'audace des paysans franc-comtois dès le xvi9 siècle, cf. L. Febvbe, ouv. cité, p. 222.

page 351 Note 1. Aymé, M., La table aux Crevés, Paris, 1929.Google Scholar

page 351 Note 2. Cf. Cahiers d'Amont, t. II, p. 67, 71, 77, 163, 178, 206, 210, 214, 230, 272, 281, 282, 293, 297, 313, 319, 324, 333, 369, 374, 382, 422, 452, 468, 476, 490, 498, 504, 513 et 516.

page 351 Note 3. Cf. A. Babeau, Ouv. cité, t. II, p. 100 et 101.

page 351 Note 4. Cf. Cahiers d'Amont, t. II, p. 411 : « Les grenadiers restèrent pendant environ un mois au bout duquel, ne trouvant plus de quoi subsister, ils se retirèrent ; c'est depuis cette époque que le village est totalement désastre et ruiné, etc. »

page 352 Note 1. Cf. A. Babeau, Ouv. cité, t. II, p. 120-122.

page 352 Note 2. Cf. Jaurès, Histoire socialiste de la Révolution française, Paris, 1922, t. I, p. 230.

page 352 Note 3. Cf. Cahiers d'Amont, t. I, p. 158, 189, 201, 218 et 219 ; t. II, 235, 374, 405, 459 et 486.

page 352 Note 4. Les cahiers de 1789 sont pleins de ces discussions où se mesure toute l'importance sociale de la question du bois. Cf. Cahiers d'Amont, t. II, p. 2, 57, 85, 124, 132, 133, 137, 150,158, 163, 171, 202, 206, 224, 240, 246, 248, 262, 276, 285, 294, 301, 319, 332, 334, 393, 400, 402, 412, 422, 436, 447, 452, 459, 493, 504, 505, 508, 519 et 530.

page 353 Note 1. Cf. M. PRÉVost, Étude sur la forêt de Roumare, Paris, 1904. Parmi las personnes molestées au cours d'une de ces émeutes, en 1611, figure le père de Corneille, maître particulier.

page 353 Note 2. Histoire de France, t. II, 1833.

page 353 Note 3. Pour tout cela, cf. Gausse N, Ouv. cité, p. 263-265 ; — Encyclopédie des Bouches-du- Rhône, t. VII, p. 760 ; — F. Gadrat, Une inspection dans l'Ariège au temps des guerres de la Révolution dans Avenir de l'Ariège, 23 janvier 1916 ; — Moulin, Documents relatifs à la vente des biens nationaux, t. I, Introduction, p. XXVII, n. 2.

page 353 Note 4. Gaussen, ouv. cité, p. 266 ; — P. Morère, La Révolution de 1848 dans un pays forestier dans Bulletin de la Société d'Histoire de la Révolution de 1848, t. XII, n08 70 et 71. Sur ce communisme agraire dans ses rapports avec la question du bois, cf. M. Béer, Histoire générale du. socialisme, Paris, 1931, t. III, p. 107 et 108.

page 353 Note 5. M. 2, 4 à 8, 10 et 11. Mêmes solutions en Languedoc et dans les Pyrénées ; cf. Gaussen, Ouv. cité, p. 253 ; — Dutil, ouv. cité, p. 217. Sur les mesures proposées de nos jours pour lutter contre le déboisement, cf. les ouvrages d'E. Cardot, L. Fabre, E. Henry, F. Lenoble, et surtout P. Descombes, La défense forestière et pastorale, Paris, 1911, et Éléments de sylvonomie, Bordeaux, 1913, p. 66, 270 et 271.

page 354 Note 1. M. 2, 4 à 6. En 1789, on demandera soit la fermeture des forges « sans délai», soit, tout au moins, la suppression « de celles qui n'auront pas assez de bois pour s'alimenter plus de six mois par an». Cf. Cahiers d'Amont, t. I, p. 48, 226 et 227 ; t. II, p. 19, 34, 37, 70, 71, 75, 115, 146, 220, 227, 234, 242, 288, 315, 361, 373, 383, 433, 439, 469, 477, 526 et 542.

page 354 Note 2. M. 4 et 5. En 1788, les maîtres de forges « écartent de ce côté les recherches, craigaant que les suites n'aboutissent à les troubler dans leur propriété». Cf., pour la Franche-Comté, Boubgin, ouv. cité, p. 125, 127, 133, 137, 139,195,200,205,210, 211, 394,398,405-406. Sous Louis XV, le Parlement de Bourgogne se plaint du grand nombre de forges bâties sans autorisation. Cf. Babeau, Ouv. cité, t. I, p. 221. Le 9 août 1723, ua arrêt du Conseil du Roi (dans Bourgin,p. 99) défend d'établir des forges sans lettres patentes.

page 354 Note 3. M. 4 et 5. Sur le règlement des forges par le Parlement au XVIIIe siècle, cf. Hauser, ouv. cité, p. 122.

page 354 Note 4. Sur ce particularisme, cf. L. Febvre, Histoire de Franche-Comté, p. 234-239.

page 355 Note 1. M. 10. Dès le xvie siècle, les officiers d'aval proposent de faire fermer les fourneaux comme inutiles à la Comté puisqu'ils vendent leur fer en Suisse. Cf. Febvre, Philippe II et la Franche-Comté, p. 34. Au XVIIIe siècle, le Parlement de Besançon interditl'exportation de certaines denrées. Cf. Estignard, ouv. cité, 1.1, p. 130, 151 et 152 ; —-A.DE Boislile, Correspondance des contrôleurs généraux, t. III, n° 122 : « Les forges subsistant suivant leur établissement primitif fourniront encore des fontes et des fers vingt fois plus qu'il n'en faut pour la province et qui passent souvent chez l'étranger pour former des armes contre l'Etat» (M. 4). Cf. Cahiers d'Amont, t. 1 , p. 377 ; t. II, p. 145.

page 355 Note 2. Sur cette distinction, cf. Bourgin, Ouv. cité, Introduction, p. XVII. Très complète énumération du personnel d'une forge au XVIe siècle dans L. Febvre, Philippe II et la Franche-Comté, p. 106. A ne pas tenir compte des ouvriers externes, on ne donne pas toute son importance à la concentration industrielle à la fin de l'ancien régime. Cf. Sée, La France économique et sociale au XVIIIe siècle, p. 138.

page 356 Note 1. M. 5 à 8 et 11. On demande que, comme on le fait encore à Ornans, les nouveaux mariés plantent des arbres le jour de leurs noces ; on réclame aussi l'introduction d'espèces nouvelles.

page 356 Note 2. A Morre, La Vèze, Champlitte, Joux, Passonfontaine, Morez, etc. La tourbe de Passefontaine est utilisée en 1788 par les forges de Lods. Cf. Bourgin, ouv. cité, p. 128. Le mémoire 1 contient un long et curieux plaidoyer pour la tourbe.

page 356 Note 3. L. Febvre, Ouv. cité, p. 6, 41 et 364 ; — J. Finot, La seigneurie de Ronchamp cl l'origine de l'exploitation des houillères dans cette localité dans Revue d'histoire nobiliaire, 1882, p. 289-303 et 385-397.

page 356 Note 4. M. 7 à 9.

page 356 Note 5. En 1629. Cf. Prinet, ouv. cité, p. 199 et 200.

page 356 Note 6. M.4 et 8.

page 356 Note 7. M. 1 et 8. La houille est utilisée en 1788 par les forges de Lods.de Quingey et de Saint-Amour. Cf. Bourgin, Ouv. cité, p. 128, 130 et 213. Sur son emploi à la fin du XVIIIe siècle en France, cf. un mémoire de Jars, 1770 (Guéneau, L'usage industriel de la houille au XVIIIe siècle (Collection Hayem, 8” série, p. 320) ; —un mémoirede Bernard, 1780, dans Recueil de l'Académie de Marseille, 1879-1880 ; — Bourgin, p. 9, 10, 15, 20, 25, 55, 72, 114, 221, 226, 288, 231, 277, 328, 329, 334, 336, 413 et 435;—M.Roupf, Les mines de charbon en France au XVIIIe siècle, Paris, 1922 ; — Encyclopédie des Bouches- du-Rhône, t. VII, p. 755, et t. VIII, p. 11.

page 357 Note 1. M. 7 et 8.

page 357 Note 2. M. 7.

page 357 Note 3. M. 2. Cette hostilité s'est marquée au début du siècle contre les mineurs des compaopies anglaises établies en Franche-Comté, surtout aux environs de 1730. Cf. Enquête (le 1744, p. 157.

page 357 Note 4. M. 1 et 8.