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The System of Native Administration in Tanganyika

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

The object of my visit to Southern and Eastern Africa was to make a comparative study, but I intend in this paper to deal with Tanganyika. This is not because I over-estimate its importance or its singularity. Indirect rule in its general sense is not an invention of this age, and even in the special sense it has acquired during the last twenty years the classic example is in Nigeria. I know that you will all feel with me what a privilege it is for us to meet here at the invitation and in the presence of that administrator whose career was first bound up with the acquisition of East Africa and then with the construction of the system of government in West Africa, the influence of which now reacts upon the East. Exactly what Tanganyika owes to Nigeria could only, perhaps, be learned by ‘listening in’ at a conversation between Lord Lugard and Sir Donald Cameron of a kind that we may suspect has been taking place during the last few weeks. I certainly do not know myself, though I hope to go out shortly to the West Coast in order to find out, if only in part.

Résumé

LE SYSTÈME DE L'ADMINISTRATION INDIGÈNE AU TANGANYIKA

En traitant le système du Gouvernement au Tanganyika, on insistera surtout sur l'œuvre accomplie dans les six dernières années sans oublier cependant l'œuvre fondamentale accomplie par Sir Horace Byatt, sans avoir non plus besoin d'exalter le régime poursuivi par Sir Donald Cameron en dépréciant le méthodes allemandes, ce qui a parfois dépassé la vérité.

Le cadre légal de l'autorité indigène, tribunaux et trésorerie n'est pas tellement différent de celui existant dans les autres territoires britanniques, mais il faut insister sur la manière dont fonctionnent ces institutions. Le système offre les avantages suivants:

1. On a pris grand soin d'adapter ce système aux institutions indigènes, en conséquence il y a une très grande variété dans l'étendue et le caractère des unités.

2. Le Gouverneur a fait entièrement confiance à l'Administration, il a publié une série de mémoires sur celle-ci et cette documentation contient des principes généraux.

3. La politique suivie a un caractère marqué d'évolution manifesté par le désir d'apprendre, d'adapter et d'étendre les principes à des tribus, qui à première vue semblent incapables de les comprendre.

Cependant, si l'on en juge par ce qui est accompli aujourd'hui, il faut rendre hommage au système appliqué au Tanganyika, mais en ce qui concerne la tâche qui aurait pu être accomplie certaines critiques peuvent être formulées.

Les études anthropologiques effectuées par les fonctionnaires sont presque toutes celles de personnes dépourvues de bases scientifiques, toujours en déplacement et ayant peu d'occasion pour apprendre des langues indigènes, dans ces conditions la marge d'ignorance est grande. Il existe également d'autres difficultés provenant de la situation, par exemple la nouvelle utilisation des chefs et des anciens dans la période même où ceux-ci voient disparaître les anciennes sanctions affirmant leurs pouvoirs. Il faut insister sur ces difficultés car elles doivent nous engager à poursuivre nos études. On a quelquefois tendance à leur assigner certaines limites en affirmant que poussées trop loin elles n'ont qu'une vue pratique et sont presque déshonorantes. Mais aucun résultat ne peut être obtenu sans la connaissance du matériel humain à défaut duquel tout autre matériel est sans utilité. Les résultats pratiques obtenus au Tanganyika sont un témoignage convainquant de la valeur de semblables connaissances.

L'etude de la société africaine révèle toujours davantage ce qu'il faut admirer en elle et cela non point à cause d'une réaction sentimentale de notre civilisation courtoise, mais à cause de ses solides qualités, beaucoup de tribus de l'Afrique Orientale sont des communautés égalitaires de cultivateurs vraiment démocratiques et déployant un puissant effort de coopération. Pouvons-nous penser que toutes ces qualités, qui furent celles de nos propres ancêtres doivent se perdre au moment de l'accès dans la civilisation moderne? N'essayons-nous pas nous-mêmes de créer par artifice politique ce que nous avons naturellement perdu? Cela ne devrait-il pas nous inciter à aider l'Africain à obtenir au XXe siècle quelque chose d'une valeur au moins égale à ce qui existait autrefois?

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1931

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