Published online by Cambridge University Press: 07 December 2011
Cet article reconsidère les idées de John Janzen sur le consensus social et l'efficacité thérapeutique dans une structure médicale pluraliste, et réunit une approche sémantique et praxéologique à un cas prolongé d'affliction: celle d'un groupe et de ses responsables, qui étaient obliges de regarder la maladie et la mort en face, et qui réagissaient en essayant de trouver des stratégies pour regagner la santé. D'abord, on prétend qu'il faut comprendre à fond les représentations de l'étiologie, et qu'une expansion d'un point de vue sociologique et restaurateur trop borné soit absolêment nécessaire. Le groupe qui dirigerait la therapie gagnerait ainsi une connaissance plus approfondie, et multidimensionelle, des dynamiques qui produisaient le conflit ou le problème, aussi bien que de la méthode d'aider la victime. Le manque possible de consensus social parmi les membres du groupe diagnostique familial ne signiffe pas que la thérapie puisse être inefficace. II faut plutôt regarder le rituel thérapeutique comme un événement performatif ou une action de pro-cessus, un rituel qui se réalise au moyen de son développement temporel dans un procéde créateur de production signiff cative qui atteint pragmatiquement le but du rituel même.