Résumé

Trinité-et-Tobago a accepté sa responsabilité pour effectuer une réforme de la loi sur la justice pour les mineurs. Celle-ci a entraîné des changements significatifs dans le texte même ainsi que dans la pratique. Cependant, le processus n’est pas encore achevé et l’âge de la responsabilité pénale a besoin d’une réforme urgente. L’importance que le gouvernement a accordée à la justice pour les mineurs est clairement démontrée par le changement radical d’organisation judiciaire qui est passée d’une juridiction prenant la forme d’un tribunal sommaire à un tribunal pour enfants, correspondant à une haute cour d’enregistrement. Ce changement est intervenu avec la promulgation de la loi de 2016 sur la famille et des enfants. La loi prévoit que le personnel de la Cour devrait posséder une formation, une expérience et un tempérament appropriés, permettant un traitement holistique des mineurs délinquants. Il peut se prononcer sur une grande variété d’affaires impliquant un enfant. Trinité-et-Tobago dispose enfin d’un Tribunal des affaires familiales unifié. La loi reconnaît maintenant ce que les praticiens de la justice pour mineurs ont toujours su, à savoir qu’un enfant en difficulté signifie une famille en difficulté. Lespoir d’un avenir meilleur pour les enfants est même visible dans les chambres du Parlement.

INTRODUCTION: SETTING THE STAGE

The Republic of Trinidad and Tobago, like all countries of the world apart from the United States, has ratified the United Nations Convention on the Rights of the Child (CRC). Following ratification, Trinidad and Tobago participated in the Caribbean Conference on the Rights of the Child, titled ‘Meeting the Post-ratification Challenge’, held in Belize City in 1996. Belize was, incidentally, the first Caribbean country to ratify the CRC, which it did on 2 May 1990. Its ratification enabled the CRC to acquire the required number of ratifications to come into force. At the end of the Belize conference, Trinidad and Tobago signed the Belize Commitment to Action on the Rights of the Child, under which Caribbean governments made several pledges, including one to ‘REVIEW AND REVISE the relevant laws, policies and programmes to FULLY comply with the LETTER and THE SPIRIT of the Convention on the Rights of the Child.’