Dans cet article, nous nous demandons quelles sont les raisons de la distinction et de l’opposition établies par Hegel entre le doute et le scepticisme antique dans son essai de 1802 et dans quelle mesure ce point de vue est original. L’article montre que cette séparation se fonde sur l’attribution au sceptique d’une certitude de sa négation et que cette attribution se révèle à travers l’interprétation hégélienne du rapport entre Pyrrhonisme et Nouvelle Académie, d’une part, et d’autre part du Parménide de Platon.