In running water, the main natural factor of disturbance is hydraulic. Investigation of its biological impact is currently complicated by the increase of anthropogenic disturbances which tend to mask the natural functioning of rivers. Monitoring of the impacts of the artificial alterations undergone by the Middle Rhone River for some decades took place in the mid-1980s. Discharge and temperature could constitute the major events controlling the biological dynamics in terms of variations in species richness, diversity, and abundance. The between-years changes of the structure and diversity of macroinvertebrate communities were connected with the amplitude of discharge fluctuations. This was in accordance with the disturbance-diversity concept and it seems to confirm the intermediate disturbance hypothesis. The fish community mainly depended on hydroclimatic factors that influenced breeding success. Variations in nutrient input played a secondary role in controlling changes in some communities (particularly the periphyton). Therefore it appears that the study of long-term changes in river systems, including the dynamics of their biological communities, requires continuous observations and data collection that only medium- to long-term studies can provide, implying the setting up of ecological monitoring centres for the natural environment such as the Long Term Ecological Research (LTER) sites in United.

One of the agro-environmental characteristics of Brittany is the extensive use of pesticides, which leads to high concentrations of atrazine in continental water systems. Periphytic algae play a basic part in aquatic ecosystems and some of them, diatoms, are highly sensitive to environmental changes. Analyses of diatoms can thus indicate the impact of a herbicide on aquatic systems. We compared the effects of two herbicides (atrazine and nicosulfuron) on an aquatic ecosystem in 1998. This study was conducted in 15 identical ponds, each containing a holder for installing artificial substrates. The periphytic diatoms were analysed for cell density, biomass, species diversity and morphology. The general specific diversity was poor, and the diatom community was essentially dominated by Achnanthidium minutissimum. The first results showed a strong similarity between the different categories of mesocosms. Chlorophyll a concentration only seems to be affected by high herbicide concentrations.

Une série d'expérimentations a été réalisée afin de mesurer l'activité dénitrifiante liée aux biodermes périphytiquesse développant sur le lit de la Garonne. Cette activité et la production au sein des biodermes ont été mesurées in vitrodans des chambres photo-respiratoires.La dénitrification a été évaluée par l'accumulation de protoxyde d'azote (N2O) après l'inhibition de sa réduction parl'acétylène. Le N2O produit a été mesuré sur un chromatographe en phase gazeuse à détecteur à capture d'électrons.L'état du bioderme est caractérisé par les paramètres de biomasse, de pigments chlorophylliens et d'activité photosynthétiqueet respiratoire. La production de N2O liée aux biodermes est immédiate et linéaire. En présence de l'acétylèneet à l'obcurité, le taux horaire moyen de dénitrification atteint des valeurs de 423 µg N. g-1 M.O. h-1 dans les chambresanaérobies contre 203 µg N. g-1 M.O. h-1 dans les chambres aérées (7 mg O2 l-1). L'activité dénitrifiante est inhibée à99 % à la lumière et, en présence de l'acétylène, son taux ne dépasse guère 1 µg N. g-1 M.O. h-1.Les taux mesurés dans nos chambres photo-respiratoires, dans les conditions de température et d'éléments nutritifsproches de celles du fleuve, sont très élevés par rapport aux valeurs citées dans la littérature. Ils témoignent de l'importantecontribution qu'apportent les biodermes au processus de dénitrification et, par conséquent, à la réduction de lacharge en nitrates de l'eau de la Garonne.

La dynamique de croissance du périphyton sur des substrats artificiels immergés à l'amont et à l'aval de secteurs de cours d'eau recevant des rejets polluants a été utilisée pour évaluer le niveau de pollution. La méthode est basée sur la détermination de paramètres globaux (matières organiques, pigments chlorophylliens, respiration, photosynthèse, assimilation hétérotrophe) qui permettent de caractériser le développement des communautés photoautotrophes et hétérotrophes sur les substrats. Le taux de croissance et l'activité hétérotrophe de ces communautés évoluent au cours de la durée d'immersion des substrats selon un modèle général qui est décrit à partir de séries de données recueillies sur trois cours d'eau. Les résultats obtenus sur 22 stations montrent que ces paramètres constituent des indicateurs de pollution plus sensibles que ceux basés sur la composition spécifique des communautés de périphyton.