Archaeology and cultural evolution theory both predict that environmental variation and population size drive the likelihood of inventions (via individual learning) and their conversion to population-wide innovations (via social uptake). We use the case study of the adoption of the bow and arrow in the Great Basin to infer how patterns of cultural variation, invention, and innovation affect investment in new technologies over time and the conditions under which we could predict cultural innovation to occur. Using an agent-based simulation to investigate the conditions that manifest in the innovation of technology, we find the following: (1) increasing ecological variation results in a greater reliance on individual learning, even when this decreases average fitness due to the costs of learning; (2) decreasing population size increases variability in the types of learning strategies that individuals use; among smaller populations drift-like processes may contribute to randomization in interpopulation cultural diffusion; (3) increasing the mutation rate affects the variability in learning patterns at different rates of environmental variation; and (4) increasing selection pressure increases the reliance on social learning. We provide an open-source R script for the model and encourage others to use it to test additional hypotheses.

Introduction. Un inventaire des espèces de Tephritidae dans des vergers de l’ouest du Burkina Faso a été effectué entre décembre 2007 et décembre 2009. Matériel et méthodes. Un piégeage de détection a été mené dans sept vergers de manguiers en utilisant comme appât de la levure de Torula placée dans des pièges Mac Phail. Résultats et discussion. L’identification et le dénombrement des Tephritidae capturées a permis de recenser 18 espèces : neuf du genre Ceratitis, sept du genre Dacus et deux du genre Bactrocera. Ceratitis cosyra et Bactrocera invadens (respectivement 53,02 % et 36,19 % de l’ensemble des captures) se sont révélées être les espèces dominantes. Nous avons mis en évidence une forte similarité des communautés de Tephritidae au niveau des différents sites étudiés (coefficients de similitude entre 42,86 % et 100 %); cette similarité pourrait être expliquée d’une part par l’homogénéité des conditions climatiques, d’autre part par celle de la végétation de la zone d’étude. La proximité des parcelles de cultures maraîchères et la diversité des fruitiers locaux hôtes des Tephritidae autour des vergers de manguiers pourraient être à l’origine de la richesse spécifique élevée que nous avons constatée. Conclusion. Notre étude a révélé une diversité de Tephritidae dans la zone d’investigation qui présente des communautés d’espèces homogènes. Ces résultats seront complétés par l’identification des espèces associées aux dégâts sur manguier et à l’évaluation de leur importance. Ils suggèrent dès à présent la possibilité de développer, contre ces ravageurs, une stratégie de lutte commune à toutes les localités de la zone d’étude de l’ouest du Burkina Faso.