Signy Island has experienced a dramatic increase in fur seal numbers over recent decades, which has led to the devastation of lowland terrestrial vegetation, with the eradication of moss turfs and carpets being the most prominent feature. Here we demonstrate that fur seals also affect the other major component of this region’s typical cryptogamic vegetation, the lichens, although with a lower decrease in variability and abundance than for bryophytes. Classification (UPGMA) and ordination (Principal Coordinate Analysis) of vegetation data highlight differences in composition and abundance of lichen communities between areas invaded by fur seals and contiguous areas protected from these animals. Multivariate analysis relating lichen communities to environmental parameters, including animal abundance and soil chemistry (Canonical Correspondence Analysis), suggests that fur seal trampling results in the destruction of muscicolous-terricolous lichens, including several cosmopolitan and bipolar fruticose species. In addition, animal excretion favours an increase in nitrophilous crustose species, a group which typically characterizes areas influenced by seabirds and includes several Antarctic endemics. The potential effect of such animal-driven changes in vegetation on the fragile terrestrial ecosystem (e.g. through modification of the ground surface temperature) confirms the importance of indirect environmental processes in Antarctica.

A l'occasion de recherches sur la dermatite cercarienne qui affecte le lac d'Annecy, un des plus grands lacs alpins français,un inventaire des populations de mollusques de sa zone littorale a été réalisé. Les gastéropodes sont assez mal représentés et lesespèces qui sont généralement des éléments dominants de la faune lacustre comme Valvata piscinalis, Bithynia tentaculata ouPlanorbis carinatus sont peu abondantes. Les nombreux aménagements du littoral qui ont fortement réduit la superficie des ceinturesvégétales sont probablement responsables de cette situation. En revanche, les peuplements de Sphaeriidae, dominés parPisidium subtruncatum, P. henslowanum et P. moitessierianum sont abondants et bien diversifiés.Au cours des 40 dernières années, 6 nouvelles espèces se sont installées dans le lac d'Annecy. Trois d'entre elles ont actuellementlargement colonisé le plan d'eau. Il s'agit de Dreissena polymorpha, Potamopyrgus antipodarum et de Pisidium moitessierianum.L'apparition récente de cette dernière, qui vit seulement dans les grands lacs de plaine et le potamon des cours d'eaucontrairement aux autres Pisidium du lac, pourrait être une conséquence du réchauffement climatique.