Les matériaux de fonderie, du fait de leur procédé d’obtention, présentent une population de défauts initiaux qui joue un rôle primordial sur leur comportement en fatigue. Dans ce travail, on propose de prendre en compte, dans un modèle de fatigue ad hoc, ces défauts de manière indirecte, i.e., sans les caractériser géométriquement. Cette approche est ensuite utilisée pour prévoir la tenue à la fatigue d’une structure obtenue par fonderie : une hélice marine.