Déclaration de liens d’intérêts
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
Published online by Cambridge University Press: 15 April 2020
La violence fait partie intégrante de la psychiatrie, que ce soit à travers des actes auto-agressif ou hétéroagressifs. Évaluer le risque de récidive chez les patients schizophrènes semblerait, alors, primordial.
Évaluer le risque de récidive d’un groupe de patients suivis pour schizophrénie.
C’est une étude transversale réalisée auprès de 51 schizophrènes hospitalisés au service de psychiatrie de Tahar Sfar à Mahdia. Un questionnaire préétabli a permis d’explorer les données générales et cliniques de l’échantillon. Le risque de récidive de violence a été exploré à l’aide d’une échelle actuarielle VRAG.
Les caractéristiques générales de l’échantillon étaient : une prédominance masculine (84,3 %), un âge moyen de 37 ans et un statut de célibataire (76,5 %). Dix patients avaient des antécédents judiciaires et 6 ont été examinés dans le cadre d’une expertise pénale. Environ 80,4 % des patients ont été hospitalisés selon le mode d’office. Le diagnostic de schizophrénie indifférenciée (35,3 %) était le plus fréquent, suivi de la forme paranoïde (25,5 %) et désorganisée (21,6 %). Une personnalité antisociale a été retenue chez seulement 2 patients. L’âge moyen au début des troubles était de 26 ans. Le score moyen à l’échelle VRAG était de –4,96 ± 6,83 attestant d’un risque faible de récidive. L’étude analytique a retrouvé des liens significatifs entre un score VRAG plus élevé et : le sexe masculin (p = 0,042) ; l’âge jeune (p = 0,002) ; le célibat (p = 0,006) et l’âge précoce au début des troubles (p = 0,021).
L’évaluation de la dangerosité implique un regard longitudinal et qualitatif sur le risque de violence. Identifier les facteurs de risque de violence est nécessaire pour prévenir les récidives.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
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