Déclaration de liens d’intérêts
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
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Published online by Cambridge University Press: 15 April 2020
Les troubles du comportement alimentaire (TCA) sont des pathologies fréquentes qui touchent principalement les femmes et dont le pronostic reste réservé. Les patientes souffrant de TCA sont beaucoup plus préoccupées par leur image corporelle et leur poids que le reste de la population [1]. De surcroît, les préoccupations corporelles seraient un facteur de risque dans le développement de TCA [1] et pourraient aussi constituer un facteur de risque de rechute lorsqu’elles sont intenses [2]. Les préoccupations concernant la silhouette et le poids font partie intégrante des critères diagnostiques des troubles du comportement alimentaire (anorexie mentale, boulimie nerveuse) dans le DSM-5 [3]. On constate cependant que leur intensité varie selon les patients. Nous avons cherché à évaluer si les patientes ayant des préoccupations corporelles importantes présentaient des caractéristiques cliniques particulières.
Notre étude a porté sur les évaluations initiales de 123 patientes souffrant de troubles du comportement alimentaire (anorexie restrictive pure, anorexie avec conduites de vomissements/laxatifs/hyperactivité et boulimie nerveuse) consultant au CHU de Nantes. Nous avons distingué les patientes ayant un score BSQ à 110 (préoccupation faible) de celles ayant un BSQ supérieur à 140 (préoccupation marquée). Nous avons comparé les caractéristiques cliniques de ces deux groupes. Une analyse multivariée a été utilisée pour cette comparaison.
Les préoccupations corporelles marquées étaient associées aux épisodes dépressifs majeurs (OR = 100,3), à un indice de masse corporel minimal plus élevé (OR = 1,73), à une utilisation de laxatifs (OR = 49,8), à un score élevé pour l’item « insatisfaction corporelle » de l’EDI-2 (OR = 1,7) et pour l’item « perte de contrôle » du DISQ (OR = 10,74).
Nous avons confronté nos résultats à notre expérience clinique ainsi qu’aux données de la littérature.
Le groupe de patientes ayant des préoccupations corporelles marquées présente des caractéristiques cliniques spécifiques.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
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