Deux études ont examiné la relation entre l'environnement physique et ses conséquences sur l'état des résidents de centre d'accueil pour personnes âgées. La première, une étude longitudinale, a établi qu'une vue plus naturelle avec des fenêtres extérieures était associée à des conséquences négatives, alors qu'un emplacement en contact avec les autres donnait des résultats positifs, en ce qui concerne les résidents nouvellement admis. Ces résultats qui entrent en contradiction avec ceux d'une précédente recherche laissent entendre que l'« emplacement social » est important au cours de la première période d'adaptation à la vie en centre d'accueil. Cependant, une étude sur dossiers, portant sur d'anciens résidents du même centre d'accueil, a établi que l'« emplacement social » était associé à des séjours plus courts, juste avant un décès ou un transfert pour des soins hospitaliers. L'« emplacement social » apparaît alors comme un facteur positif au cours de la période initiale d'adaptation, mais comme un élément négatif à plus long terme.

Des problèmes de santé, des attitudes corporelles, le degré d'estime de soi et la satisfaction de vivre ont fait l'objet d'une évaluation portant sur 53 femmes âgées vivant deux situations différentes. Outre le fait que les 25 résidentes d'un foyer de personnes âgées (moyenne d'âge de 79,8 ans) étaient plus âgées, elles ont signalé davantage de problèmes de santé ainsi qu'une perception plus négative de leur corps que les 28 femmes demeurant à domicile (moyenne d'âge de 68,9 ans). Les différences observées, concernant les attitudes vis-à-vis le corps et la satisfaction de vivre, sont à attribuer davantage aux nombreux problèmes de santé signalés par les résidents des foyers de vieillards qu'aux différences d'âges et de conditions de vie. Cependant, et de façon très significative, les résidents des foyers de personnes âgées étaient beaucoup moins satisfaits de leur condition physique (entre autre l'agilité, la force, la coordination) que ceux demeurant chez eux, même si l'on tient compte des correctifs apportés au chapitre de l'âge et des problèmes de santé. Les résultats montrent également que chez les femmes âgées, les attitudes vis-à-vis leur corps sont reliés à l'âge, à la santé et à la satisfaction de vivre. En outre, ces résultats sont analysés sous l'angle de la nécessité d'assurer aux résidents des centres d'accueil l'occasion de pouvoir participer à des activités physiques et à des exercices.

A la lumière de la proportion croissante de personnes âgées recourant aux services de médecins, cette recherche tente de déterminer dans quelle mesure les médecins qui traitent les personnes âgées sont différents de leurs collègues qui ne le font pas. Des études précédentes ont porté sur certaines facettes de cette problématique, notamment en ce qui concerne les caractéristiques des médecins, leurs comportements dans la pratique, leurs attitudes et leurs convictions générales. Cette étude examine à nouveau et de façon systématique ces différentes catégories, à partir d'un groupe de médecins, en utilisant une procédure de régression multiple. Les résultats laissent entendre que les médecins qui suivent des patients âgés dans les domaines de la chirurgie orthopédique, de la chirurgie générale et de l'ophthalmologie, ne sont pas vraiment différents de leurs collègues qui traitent des patients plusjeunes. On explore également dans cette étude d'autres explications concernant le choix des patients âgés. On se demande aussi quelles seraient les implications pour les patients âgés de choisir un médecin doté d'une expertise dans les soins gériatriques.

La plupart des recherches sur les grands-parents ont utilisé une perspective micro-sociale, de type interactif et basée sur la notion de rôle. Comme complément à ce corps de recherche, cet article examine les aspects quantitatifs de la transition vers l'état de grand-mère, dans la perspective du cycle de vie. L'analyse est fondée sur des données rassemblées à partir d'un échantillonnage de 666 femmes, choisies au hasard et nées entre 1905 et 1920. L'enquête téléphonique a été réalisée en 1987–88, à Vancouver et à Victoria. Les résultats démontrent que les variables majeures associées à cette transition vers l'état de grand-mère sont le nombre d'enfants et le niveau d'éducation. Les variations concernant l'âge auquel ces femmes sont devenues grands-mères pour la première fois s'expliquent par l'âge au moment de la première naissance et aussi par une variable relative à l'histoire de vie au travail. La temporalité sociale joue un rôle, mais varie selon le statut de « grand-maternité ”. Les variations dans les préférences relatives au meilleur moment pour devenir grand-parent sont associées à l'âge où les femmes ont expérimenté l'état de grand-mère. Les résultats sont discutés à la lumière de ce qui est généralement admis selon la perspective du cycle de vie et des pistes concernant des recherches à venir sont explorées.

Future time perspective (FTP), defined as the temporal extension of goals, is considered, by some authors, to be increasingly limited in older age. Restriction in FTP is sometimes observed in the elderly but could be explained by various factors other than age. In order to verify this hypothesis, the aspirations or goals of 708 elderly (aged 65 to 90 years) were collected with a sentence completion technique. An index of future extension was established after the analysis of answers. The results confirm that there is no relationship between FTP and chronological age for the elderly. A reduced FTP is observed for women. A similar tendency is found for subjects of low socio-economic status and for subjects of low educational level. FTP is also relatively stable for healthy and autonomous subjects and it increases in subjects of low autonomy who are still living at home. This research shows that, even in the presence of negative factors and with individual differences taken into account, elderly persons have goals and are open to the future.

This book is an update of a previous publication entitled Pilules mirages: Essai sur la qualité de vie des aînés. Recent statistics and a specific section on psychotropic drug use have been added to the latest edition. The main force of this book resides in its psychosocial perspective which highlights the association between non-medical factors and excessive drug use among the elderly. The importance of health beliefs and aging-related stresses are emphasized. As a conclusion, the authors put forth a systemic health-model of intervention for elderly drug abusers. In spite of their rather one-sided perspective, highly critical of the medical profession, the authors offer a good introductory text on excessive drug use by the elderly within a non-medical framework. This is suitable reading material for students in gerontological or addiction courses. It is also enlightening reading for any health professionals working with the elderly.