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Facteurs de risque et facteurs associés au jeu problématique ou pathologique sur Internet : revue de la littérature

Published online by Cambridge University Press:  17 April 2020

M.-A. Gorsane*
Affiliation:
CHU Albert-Chenevier, groupe hospitalier universitaire Henri-Mondor, Assistance publique des Hôpital de Paris, service d’addictologie, Créteil, France
*
Adresse e-mail : [email protected]

Abstract

La prévalence sur l’année en France du jeu de hasard et d’argent en ligne en population adulte est de l’ordre 3,7 % (Tovar et al., 2013). Se basant sur l’Indice canadien du Jeu Excessif (ICJE) (Ferris et Wynne, 2001) pour l’évaluation des pratiques de jeu, la proportion de joueurs « problématiques » parmi les joueurs dans l’année s’élève à 17 % (Tovar et al., 2013). Ces chiffres sont nettement supérieurs à ceux retrouvés avec l’offre de jeu traditionnelle, majoritairement non-en ligne : 10,8 % de joueurs problématiques parmi les joueurs actifs, c.-à-d., ceux ayant joué plus d’une fois par semaine et/ou dépensé plus de 500 euros dans l’année (Costes et al., 2011). Des résultats comparables ont été retrouvés dans d’autres pays évoquant un niveau de risque plus élevé des jeux sur internet par rapport à l’ensemble des jeux (Tovar et al., 2013). Cela peut être en rapport avec des éléments socio-démographiques ou cliniques associés aux pratiques de jeux en ligne (Kairouz et al., 2011). Des facteurs en rapport avec la pratique du jeu en ligne peuvent intervenir : l’anonymat, l’accessibilité, le côté abordable de ces conduites, ainsi que les caractéristiques structurelles mêmes des jeux (Griffiths, 2003). Nous nous proposons dans ce travail de faire une revue systématique de la littérature sur les bases Medline et PsycINFO au sujet des facteurs de risque et facteurs associés au jeu problématique ou pathologique et de discuter les résultats retrouvés.

Type
S16A
Copyright
Copyright © European Psychiatric Association 2014

Déclaration d’intérêts

L’auteur déclare ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.

References

Pour en savoir plus

Tovar, M.L.Costes, J.M.Eroukmanoff, V., (2013), « Les jeux d’argent et de hasard sur Internet en France en 2012 », OFDT, Tendances, 85, 6.Google Scholar
Costes, J.M.Pousset, M.Eroukmanoff, V.Le Nezet, O.Richard, J.B.Guignard, R.Beck, F.Awidson, P., (2011), « Les niveaux et pratiques des jeux de hasard et d’argent en 2010 », Baromètre Santé 2010, module jeu de hasard et d’argent INPES/OFDT, Tendances, 77, 8.Google Scholar
Ferris, J.Wynne, H., Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies, (2001), « L’indice canadien du jeu excessif », In:Costes, J.M.Pousset, M.Eroukmanoff, V.Le Nezet, O.Richard, J.B.Guignard, R., et al. (Eds.), (2011), « Les niveaux et pratiques des jeux de hasard et d’argent en 2010 », Baromètre Santé 2010, module jeu de hasard et d’argent INPES/OFDT, Tendances, 77, 8.Google Scholar
Kairouz, S.Paradis, C.Nadeau, L., (2011), “Are online gamblers more at risk than offline gamblers?”, Cyberpsychol Behav Soc Netw, 15, 175–80.CrossRefGoogle Scholar
Griffiths, M., (2003), “Internet gambling: issues, concerns, and recommendations”, Cyberpsychol Behav, 6, 557–68.CrossRefGoogle Scholar
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