Déclaration d’intérêts
Traduction du résumé présenté au congrès DGPPN 27–30 novembre 2013, Berlin, Allemagne. P. Bergmans est un employé en biostatistique et programmation chez Janssen-Cilag, groupe Johnson & Johnson.
Published online by Cambridge University Press: 17 April 2020
Évaluer la tolérance, la sécurité d’emploi et la réponse à un traitement par le palmitate de palipéridone (PP) administré en doses mensuelles flexibles dans un sous-groupe de patients adultes atteints de schizophrénie, non-aigus mais symptomatiques, après échec d’un traitement par aripiprazole oral.
Étude internationale multicentrique, ouverte, prospective de 6 mois.
Changement du score total de PANSS, de CGI-S et CGI-C, du fonctionnement personnel et social (Personal and Social Performance Scale [PSP]), des symptômes extrapyramidaux (Extrapyramidal Symptom Rating Scale [ESRS]) et événements indésirables (EIs).
Quarante-six patients (73,9 % d’hommes, âge moyen 34,4 ± 9,4 ans, 78,3 % souffrant de schizophrénie paranoïde) ont été étudiés. La principale raison de la substitution d’aripiprazole oral (dose moyenne de 22,7 ± 10,7 mg/jour) par le PP était « le choix du patient » (39,1 %) ; 67,4 % des patients ont terminé l’étude à 6 mois. Le score total moyen de PANSS a diminué de 74,7 ± 14,9 à l’inclusion à 62,6 ± 16,5 lors de la dernière observation (soit une variation moyenne de −12,2 ± 16,7 points ; IC 95 % [−17,1 ; −7,2] ; p < 0,0001). Chez 52,2 % des patients, l’amélioration du score total de PANSS a été ≥ 20 % ; le pourcentage de patients considérés légèrement malades ou moins selon les critères de la CGI-S est passé de 23,9 % à 56,5 %. Au total, 75,5 % des patients ont été jugés améliorés à la CGI-C par rapport au traitement antérieur par aripiprazole. Le score de l’échelle de fonctionnement PSP s’est amélioré de 58,9 ± 13,4 à 62,9 ± 15,2 (p = 0,041). Les EIs touchant ≥ 5 % des patients étaient : anxiété (n = 6), douleur au site d’injection, bronchite, insomnie, akathisie (n = 4 chacun) et augmentation du poids, dépression et douleur aux extrémités (n = 3 chacun). Les symptômes extrapyramidaux selon ESRS se sont améliorés de façon significative depuis l’inclusion jusqu’à 6 mois chez les patients ayant terminé l’étude (−1,4 ± 2,7 ; p < 0,006).
L’utilisation de doses flexibles de PP a permis une amélioration symptomatologique et fonctionnelle cliniquement significative chez des patients atteints de schizophrénie, non-aigus et en échec de traitement par aripiprazole oral. Le PP a été bien toléré avec une diminution des symptômes extrapyramidaux.
Traduction du résumé présenté au congrès DGPPN 27–30 novembre 2013, Berlin, Allemagne. P. Bergmans est un employé en biostatistique et programmation chez Janssen-Cilag, groupe Johnson & Johnson.
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