Published online by Cambridge University Press: 23 January 2012
May I say first how much I appreciate the compliment which you paid me when you invited me to address the International African Institute on this, the occasion of the twelfth Lugard Memorial Lecture. I am proud to be one of those to whom Dame Margery Perham referred in the first Lugard Memorial Lecture, one of those who knew Lord Lugard in his later years. As a young civil servant I was the administrative secretary of the Advisory Committee on Education in the Colonies, of which Lord Lugard was a member. As a kind of extension of my duties, I went to Africa as the secretary of Lord De La Warr's commission on higher education in East Africa. That commission's terms of reference charged it to work out a scheme for setting up a university college in Uganda, and of course Lord Lugard was interested because he had played such a leading part in bringing Uganda into the empire—first in commanding the military expedition and thereafter in conducting the campaign in Britain which persuaded Mr. Gladstone's government to proclaim the protectorate. Shortly after I returned from Uganda to London, I was walking in Whitehall when I saw Lord Lugard coming towards me—walking the length of Whitehall from Trafalgar Square to Parliament Square although at that time he was 79 years of age. I wore a hat in those days, and in accordance with the civilized manners which young people then endeavoured to preserve, I raised it. To my surprise Lord Lugard recognized me, stopped me, and asked me to tell him about the commission and what it was likely to recommend. The conversation left me with a lively appreciation of Lord Lugard's great personal interest in education in Africa. If we could evoke, as Hubert Deschamps evoked when he pronounced the eighth Lugard Memorial Lecture, ‘cette ombre auguste qui nous est chère’, I think that the august shade would be very willing that this memorial hour should be devoted to a discussion of educational problems.
LES UNIVERSITÉS ET LES ÉCOLES POLYTECHNIQUES EN AFRIQUE
On a souvent regretté que les universités d'Afrique soient insuffisamment intégrées à la vie des communautés environnantes, bien qu'elles soient parvenues à leur but, c'est-à-dire à offrir des diplômes africains de valeur égale à ceux des universités britanniques, à former des leaders pour les pays indépendants et à promouvoir une formation assez avancée dans des disciplines telles que la médecine, l'agriculture et l'enseignement. Mais les universités doivent aussi donner des cours appropriés pour des études professionnelles telles que les requièrent l'ingénierie, le management et l'administration qui exigent tout des assistants ayant des spécialités techniques d'un haut niveau sur le plan de la discipline considérée.
Le Conseil Inter-Université, établi en Grande Bretagne pour servir de lien entre les universités britanniques et les nouvelles universités des anciennes colonies, a désigné en 1947 une délégation chargée d'etudier la question des institutions techniques. II recommandait 1'établissement de collèges régionaux complets, chargés de fonctions comparables à celles des êcoles polytechniques anglaises. Ces collèges des arts, des sciences et de latechnologie (connus sous le nom de CASTS) devaient procurer des spécialistes que les universités n'avaient pas prévu de former; mais entre 1955 et 1962, ils entreprirent de créer des cours pour 1'obtention de diplômes universitaires, portant leurs efforts sur ceci plutôt que sur la formation de spécialistes des techniques. Ainsi, les CASTS en Afrique devient le noyau de nouvelles universités; il s'ensuivit que les facilités offertes pour la formation de techniciens dédinèrent de façon alarmante; cependant, dans certains pays d'Afrique, lorsque les gouvernements indépendants en sentirent le besoin, de nouveaux organismes pour les formations techniques furent mis en place.
Un des problèmes des années 1960, qui reste encore actuel, est celui de la surabondance de diplômés. Bien qu'aucune disposition positive n'ait été prise pour rémedier à ce déséquilibre, il n'y a aucun doute que la formation de techniciens devrait être considérée comme aussi importante que celle des spécialistes des arts et sciences des universités. Les instituts techniques et polytechniques ayant le plus de succès, en Afrique comme en Grande-Bretagne, sont ceux qui promeuvent une intégration complète avec l'industrie locale. Le besoin d'un ajustement de l'équjilibre entre les universités et les écoles polytechniques a été ressenti dans de nombreux pays et il seraitintéressant de connaître les solutions apportées à l'exterieur de l'Afrique. L'établissement d'un comité unique d'allocations chargé d'informer le gouvernement sur les subventions accordées à toutes les institutions post-secondaires semblerait être de rigueur. Des conférences communes des directeurs d'écoles polytechniques et des vice-chanceliers d'universités pourraient aussi être prévues; des consultations plus étroites pour choisir les sujets de cours seraient également désirables.
Dans un pays d'Afrique où un pouvoir militaire autoritaire a été établi récemment, un commentaire de presse a éait etat de la surabondance de diplômés de l'Université et d'un grave manque de techniciens. On a suggéré que le manque de techniciens pourrait être compensé par une formation au sein de l'armée. Il se peut que les fondements de la formation militaire—et quelques-unes des autorités contemporaines sont d'accord sur ce point avec Lord Lugard—soient susceptibles de combler ces lacunes pour établir un équilibre entre les écoles polytechniques et les universités. Toutes deux ont leur rôle à jouer et ces rôles pourraient être vraiment complémentaires si le nombre d'étudiants au sein des deux types d'institutions et l'attribution des fonds étaient convenablement élquilibrés.
1 Delivered at University College London, on of the Executive Council of the International Tuesday, 27 June 1972, during the annual meeting African Institute.