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Traitement addictolytique du trouble de l’usage d’alcool : mise au point pharmacologique et perspectives d’avenir

Published online by Cambridge University Press:  15 April 2020

E. Watrin*
Affiliation:
Service hospitalo-universitaire de psychiatrie et de psychologie médicale, centre hospitalier Henri-Laborit-de-Poitiers, Poitiers, France
J. Madigand
Affiliation:
Pôle santé mentale, CHU de Caen, Caen, France
*
*Auteur correspondant. Adresse e-mail :[email protected] (E. Watrin)

Abstract

Introduction

Intégrés dans la prise en charge globale du trouble de l’usage d’alcool, les traitements addictolytiques présentent un réel intérêt mais restent relativement peu prescrits [1]. Afin de faciliter leur utilisation, nous proposons une mise au point sur les différentes possibilités pharmacologiques actuelles et les pistes thérapeutiques d’avenir. État des lieux : en partenariat avec le patient, deux types d’objectif de consommation peuvent être proposés : la réduction ou l’abstinence [1]. Dans le 1er cas, seul le nalméfène a actuellement l’AMM en France [2]. En cas d’objectif d’abstinence, la naltrexone, l’acamprosate et le disulfirame sont les traitements addictolytiques de 1er choix [2]. Encadré par son actuelle recommandation temporaire d’utilisation, le baclofène peut être employé en 2e intention [2] et nécessite certaines précautions d’emploi lors de son instauration et de son sevrage [3]. Les résultats de son évaluation dans les 2 types d’objectif (études Bacloville et Alpadir) devraient être éminemment diffusés [2]. D’autres travaux en cours permettront d’étayer nos connaissances sur les systèmes de neurotransmission et les potentialités thérapeutiques qui en découlent [4]. En complément du traitement addictolytique, une bonne relation soignant–malade reste une base indispensable du parcours de soins [2]. Ce dernier permettra au patient un suivi médical de type entretiens motivationnels, une psychothérapie, le traitement d’éventuelles comorbidités somatiques ou psychiatriques, et des entretiens avec des membres d’associations d’anciens buveurs [2].

Conclusion

Relativement peu prescrit, le traitement addictolytique nécessite une plus large diffusion et une meilleure utilisation en santé mentale et en médecine générale.

Type
Congrès français de psychiatrie: Rencontres avec l’expert
Copyright
Copyright © European Psychiatric Association 2015

Déclaration de liens d’intérêts

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

References

Références

Brousse. 2014.Google Scholar
Société française d’addictologie. 2015.Google Scholar
Rolland. 2014.Google Scholar
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