Published online by Cambridge University Press: 29 July 2016
En présentant cette contribution à l'examen critique de l'œuvre de Hugues de Saint-Victor, nous avons d'abord à rendre hommage à B. Hauréau qui, au siècle dernier, entreprit une étude analogue, en 1859, sous le titre, Hugues de Saint-Victor: Nouvel examen de l'édition de ses oeuvres, puis, en 1886, sous le titre, Les oeuvres de Hugues de Saint-Victor. Compte tenu des travaux parus depuis lors et des résultats de nos propres recherches nous devons faire un certain nombre d'additions aux constatations faites par Hauréau, et un certain nombre de corrections aux jugements qu'il prononça. Il n'empêche que notre étude comme la sienne a un caractère provisoire et appelle à son tour additions, perfectionnements et corrections. Puissions-nous du moins être quelque peu utile aux chercheurs qui s'intéresseront à ce grand penseur du XIIe siècle.
1 Hugues de Saint-Victor: Nouvel examen de l'édition de ses oeuvres (Paris 1859); Le oeuvres de Hugues de Saint-Victor (Paris 1886).Google Scholar
2 L'homonymie peut provoquer un rapprochement d’œuvres sans causer de confusion: Munich Clm 18600 fol. 312 Expositio dominicae orationis ex tractatu de mystica theologia Hugonis de Palma; fol. 327 Hugonis (de S.V.) compendium de meditatione; Clm 18779 fol. 7 Hugo de novo castro de victoria Christi contra antichristum; fol. 232 Hugonis de tract S.V. de oratione. Dans Clm 18368, il y a rapprochement de deux Hugues et confusion avec un troisième Hugues: Compendium theologicae veritatis (Hugues de Strasbourg et Hugues de S.V.)… Columba deargentata (en réalité vraisemblablement Hugues de Fouilloi). Google Scholar
3 ‘ Pour notre part,’ dit Hauréau, ‘ce que nous reprochons aux éditeurs de 1648, ce n'est pas tant d'avoir inséré dans les Mélanges quelques fragments, réclamés, peut-être à tort, au nom de saint Bernard, que d'avoir laissé dans les manuscrits, où ils attendent encore la lumière, divers autres opuscules de notre chanoine qui auraient aisément trouvé place dans ce vaste ensemble de pièces mal assorties. Ces éditeurs sont-ils d'ailleurs vraiment coupables de quelques larcins faits à saint Bernard? Il est bien plus certain que les éditeurs de saint Bernard ont introduit dans ses Œuvres plusieurs pièces dérobées à notre chanoine; celle-ci, par exemple, intitulée De septem donis Domini, et qui commence par ces mots: Prima gratia est timor Domini’ — Les oeuvres de Hugues de Saint-Victor 213.Google Scholar
4 On pourrait citer des cas analogues dans la pensée moderne. Ainsi Μ. Gilson, E., corrigeant dans sa conférence parlée un passage de sa conférence écrite, ‘Peinture et imagerie,’ (dans L'homme et ses oeuvres, Actes du IXe Congrès des Sociétés de Philosophie de Langue française [1957] 298–301): le texte de Delacroix sur la peinture est un texte emprunté, exprimant sa pensée, mais dont il n’était pas l'auteur.Google Scholar
5 Il y a des cas comme celui de Jérôme et Jean Tharaud. Mais précisément, même si l'on réussit à percer quelque peu le mystère, on garde réunis les noms des deux auteurs. Google Scholar
6 Lorsqu'un copiste livre en clair une attestation, il y a lieu de se demander quelle est l'importance du témoignage. L'attestation est-elle unique ou rare, ou fréquente? Proche de l'origine ou éloignée? Et il faut noter encore qu'une attestation ancienne et de qualité a plus de poids que plusieurs attestations tardives qui se répercutent, mais remarquer aussi qu'un témoin tardif peut être le représentant d'une attestation ancienne de valeur. Mais il arrive encore que l'attribution ne soit pas explicite. Claire peut-être pour le copiste, elle demeure obscure pour nous. Et c'est ici qu'intervient tout le jeu d’échange entre les Hugues. Google Scholar
7 L’Indiculum a été édité par J. de Ghellinck, ‘La table des matières de la première édition des œuvres de Hugues de Saint-Victor,’ Recherches de science religieuse 1 (1910) 270–89, 385–96.Google Scholar
8 (Oxonii 1832). Google Scholar
9 Wilmart, A., ‘Opuscules choisis de Hugues de Saint-Victor,’ Revue bénédictine 43 (1933) 242–8.Google Scholar
10 Et dans les cas que nous laissons douteux, c'est elle qui pourra apporter quelque éclaircissement. Le rôle de la critique interne est fonction de la valeur de la tradition textuelle. Pour déterminer les caractéristiques intellectuelles de Hugues, il y a lieu de considérer l'ensemble des œuvres, si diverses soient-elles, solidement attestées. En face d'une œuvre très valablement attestée, la critique interne pourra se contenter d'un rôle de removens prohibens. En face d'une attestation très faible, la critique interne aura la charge de découvrir avec netteté l'empreinte de Hugues. Google Scholar
11 ‘ Étude sur l 'authenticité de l’œuvre de Hugues de Saint-Victor d'après les MSS Paris Maz. 717, BN 14506, et Douai 360–366,’ Scriptorium 10 (1956) 182–220.Google Scholar
12 Nous gardons les titres commodes des éditions pour désigner le Tractatus ‘Primum in planitie ubi archam depingere volo’ (= De archa mijstica) et le ‘De archa noe pro archa sapientie cum archa ecclesie et archa matris gratie’ (= De archa morali). Ces titres aident à éviter toute confusion entre les deux ouvrages, mais il ne faut pas être dupe de ces désignations: le De archa morali fait appel à l'interprétation ‘mystique,’ c'est-à-dire allégorique; au De archa mystica ne sont pas étrangères les préoccupations d'ordre tropologique, c'est-à-dire moral. Google Scholar
13 Op. cit. (n. 11).Google Scholar
14 L'intitulé de la table du début est exposicio orationis dominice. Google Scholar
15 Intitulé dans la table du début: De tribus voluntatibus in Christo. Google Scholar
16 Op. cit. (n. 11).Google Scholar
17 Inc. ‘Audi, israel, Deus tuus’; expl. ‘quia per hanc ad illam vitam intraturi sum us’ (= PL 176.13B).Google Scholar
17a Il s'agit des deux derniers livres du De vanitate, que l’Indiculum distingue des deux premiers par le titre ‘Tractatus de quibusdam questionibus … Littera: Quociens dei eternitatem.’ Google Scholar
18 Inc. ‘Due precipue … Omnium expetendorum’; expl. ‘a persis venit.’Google Scholar
19 Inc. ‘Audite peccatores’; expl. ‘magna misericordia tua.’Google Scholar
20 Expl. ‘totis desideriis colliguntur’ (PL 176.739B).Google Scholar
21 Expl. ‘edificatami esse leteris.’Google Scholar
22 Livres III et IV expl. ‘totis desideriis colliguntur.’ Google Scholar
23 Le MS Troyes 841 est donné comme faisant partie de la bibliothèque primitive de Clairvaux par le Frachebaud, P. A. (Dictionnaire de spiritualité, art. ‘Denys l'Aréopagite’ 329–33). Mais ce MS ne semble pas du xiie s.Google Scholar
24 Expl. fol. 53 ‘tamen conjugium et solvendum.’Google Scholar
25 Fol. 53 sans titre ni auteur. ‘Multi sunt quos ipsa a deo’ — ‘Due sunt res precipue’ — ‘Tribus modis res subsistere’ — ‘Omnium expetendorum.’ Fol. 82 ‘… et sine animalibus cellam’ (sic). Google Scholar
26 Fol. 83: ‘Incipit liber de archa noe pro archa sapientie cum archa ecclesie et archa matris gratie. Cum sederem …’; fol. 104v expl.: ‘meam insipientiam fateri erubeseo.’ Google Scholar
27 On a: ‘Tribus modis res subsistere’ — ‘Multi quos’ — ‘Due precipue res.’ Une inscription postérieure en vert a ajouté: ‘Incipit didascalicon magistri hugonis.’ Google Scholar
28 Les premiers folios ont des textes sur les synonymes, les solennités, et aussi sur le poids. Mais ce petit De ponderibus est différent de l'opuscule de Hugues. — L'introduction de Didascal. est la même que celle de Laon 471. Google Scholar
29 Expl. ‘felicitatem pervenire.’Google Scholar
30 Comme dans le MS Laon 173. Google Scholar
31 Inc. (fin du ch. V) ‘Rogasti me ut de virtutibus et viciis’; expl. ‘servituti subicit’ (cf. Douai).Google Scholar
32 Inc. ‘Croceus color in tempore naturalis legis’; expl.: ‘affectum suum provocet’ (PL 176.619–704).Google Scholar
33 Inc. ‘Anima. Quid … pervenire non potuerit. Hoc dei iudicio fieret ?’; expl. ‘relinquendum michi uidetur.’Google Scholar
34 Le titre a été ajouté par une main postérieure. Inc. ‘De septem diebus et sex operum distinctionibus, primam geneseos partem secundum physicam’; expl. ‘explicandum est secundum disciplinas propositas.’ Google Scholar
35 Une main postérieure a ajouté le titre: ‘De verbi sive sermonis dei efficacia.’ Le catalogue dit que le texte du MS est plus complet que celui de l'édition. En réalité après l’explicit normal, commence, après un petit signe de séparation, une petite série de cinq fragments, qui se succèdent séparés par des petits signes ou par aliénas. Google Scholar
36 Inc. ‘Multos iam laudatores caritas’; expl. ‘et mansionem in nobis facere qui cum …’ Le MS se termine par un traité sur le mariage: ‘Cristiane legis auctoritatem.’Google Scholar
37 Voici d'une façon plus précise la présentation du texte du MS: fol. 96 ‘De septem viciis principalibus, magister hugo. Septem sunt vicia …’ ‘Diffinitio septem uitiorum …’ ‘Diffinitio quid sit uitium …’ ‘De superbia …’ ‘De invidia …’ ‘De ira …’ ‘Quid sit bona ira et mala ira …’ ‘De accidia …’ ‘De avaricia …’ ‘De gula …’ ‘De luxuria … nulla necessitate accusatur.’ — Fol. 97v ‘Quod appetitus edendi quandoque natura est, motus luxurie semper culpa. Sine cibo natura subsistere non potest …’expl. ‘sednon dampnabile quod per gratiam excusatur’ (PL 175.776D in fine). — Puis: ‘Quare in Christo non fuerit motus carnis cum ceteras suscepit infirmitates. Propter hoc dei filius qui naturam nostram …’; expl. ‘quando non debet fieri, non debet etiam concupisci’ (PL 175.777A in fine). — Fol. 98 ‘Comparatio primi et ultimi uicii. In his ergo uiciis sicut prima superbia …’; expl. ‘quod voluntate perdidit uoluntate requirit’ (PL 175.777C). Ensuite De septem petitionibus. Google Scholar
38 C'est une main postérieure qui a ajouté: ‘hugo de sancto victore.’ Google Scholar
39 Inc. ‘Comparatio trium lignorum. Tres sunt paradysi’ (2.17); expl. ‘de fabricatione arche sapientie prosequemur.’Google Scholar
40 Au haut des folios du De arca, il continue d’écrire De arra anime. Google Scholar
41 ‘ Super Pater noster. Septem sunt vicia principalia que rationalem mentem inficiunt.’Google Scholar
42 Inc. ‘Scriptum est: si enim vos cum sitis mali’; expl. ‘ex dulcedine sua operatur exordium suum.’Google Scholar
43 Inc. ‘Prima ala est confessio.’Google Scholar
44 Expl. ‘dies hominis sicut umbra. Expliciunt meditationes beati Bernardi.’Google Scholar
45 Cf. le texte que nous avons publié d'après MS Douai 366, dans Cultura neolatina 16 (1956) 132–137.Google Scholar
46 Inc. ‘Duodecim sunt abusiones claustri’; expl. ‘summa totius religionis.’ Au haut des folios: Hugo de duodecim abusionibus. Google Scholar
47 Il ne s'agit pas du Liber de maximis circumstantiis de Hugues mais du Benjamin minor de Richard. Google Scholar
48 Le texte du MS dit: de virtute, puis une lacune. La liste: de virtute dilectionis. Google Scholar
49 Au fol. 1 on lit: ‘In hoc volumine continentur hec. Didascalicon magistri Hugonis; liber sententiarum ejusdem, liber abbatis nostri de salute primi hominis; liber ejusdem de dampnatione Salomonis.’ Google Scholar
50 ‘ Incipit prologus in Didascalicon magistri Hugonis. Multi sunt … Opus valde utile tam scolaribus quam divinis fidelibus’; expl. ‘et sine animalibus cenam.’Google Scholar
51 Incipit liber sententiarum magistri H. theologi. De fide et spe.’ Expl. ‘quam suscipit aqua per invocationem trinitatis’ (fin du traité 6). Google Scholar
52 Le MS Paris Arsenal 393 (xiiie s.), d'une provenance inconnue, renferme: De meditatione’ De judicio veri et boni, De tribus voluntatibus in Christo, ‘Quod Verbum naturami assumpsit, (Collatio IIa de Verbo incarnato), ‘Si pares sunt’ (= De postestate et voluntate Dei), De unione spiritus et corporis, puis un grand nombre de miscellanea. — Le MS Paris Ste-Geneviève 255 (xiiie s.): Livre II du De sacramentis, De institutione novitiorum, De virtute orandi (sans prologue), De amore sponsi ad sponsam, Collatio Ia de Verbo incarnato. Google Scholar
53 Inc. ‘Inuisibilia enim ipsius a creatura mundi.’ Le Catalogue de Molinier dit: ‘Paraît être un fragment du L. II des Excerptiones priores — tel que le donne l'édition de Rouen, II, 341.’ — L’In Threnos a pour expl. ‘suggestionibus prauis reluctatur.’Google Scholar
54 Expl. ‘domum dei in te edificatam esse leteris.’Google Scholar
55 Expl. ‘ad compunctionem denotandam’ dans c. 9 (PL 176.696D).Google Scholar
56 Inc. ‘Sed quia humilitatem soror obedientia inseparabiliter comitat’; expl. ‘propter simplices obedientie filios simpliciter descripsimus.’Google Scholar
57 Inc. ‘Do suo ac precordialiter dilecto abbati venerabili in Christo … Questio vero talis est: Utrum tam bona fuit christi passio quam mala fuit ade prevaricatio.’Google Scholar
58 Inc. ‘Prima gratia est timor domini. Qui hanc habet omnem odit iniquitatem’; expl. ‘septem spiritus ante thronum dei.’Google Scholar
59 Inc. et expl. normaux.Google Scholar
60 Texte d'introduction à la Chronique. Google Scholar
61 Ch. Buttimer exagère en disant de ce MS: ‘contains only works of Hugh,’ Hugonis de Didascalicon S. V. (Washington 1939) xxii. Google Scholar
62 ‘ Incipit liber magistri hugonis de sancto victore de anima continens quatuor libros partiales. Primus liber intitulatur de anima. Multi multa sciunt’; expl. ‘quantum dei potestas valet dimittere (cf. Bern. PL 184.485; Hug. PL 177.190).Google Scholar
63 Fol. 33v ‘Incipit prologus magistri hugonis de sancto victore continens libros quatuor de claustro corporis et anime. Rogasti nos’; expl. ‘fortitudinem immortalitatis benedictus deus. Amen.’ Google Scholar
64 Inc. et expl. du De nuptiis libri duo de PL 176.1201D-18C.Google Scholar
65 Fol. 79v ‘Inter omnia que humana fragilitas. Pater noster … Ecce karissimi singulis fere diebus clerus et populus, uiri et mulleres’; expl. ‘fervor etiam interne dilectionis’; cf. Alleg. in N.T. 3.2 (PL 175.767C-74A). Google Scholar
66 Fol. 81ra ‘De archa noe pro archa sapientie cum archa ecclesie matris gratie magistri hugonis de sancto victore’; fol. 103va ‘qui propter amorem scientie eam legit et sic secunda quoque pars finem accipit. ’ Google Scholar
67 Inc. ‘Due precipue res sunt’; expl. ‘primum asperis uenit.’Google Scholar
68 Inc. et expl. normaux de PL 176.1183–1202.Google Scholar
69 Même expl. que dans PL. La dernière partie du De institutione est intitulée au haut des folios: de disciplina. Google Scholar
70 Expl. ‘adiuua impotentes libera nos a malo,’ cf. Alleg. in N.T. 3.3 (PL 175.789A).Google Scholar
71 Inc. ‘Desiderius proprium nomen.’Google Scholar
72 Expl. ‘secundus parvus qui iacobum interferit.’Google Scholar
73 ‘ Incipiunt note de Genesi. Sciendum quod moyses in hoc libro’; expl. ‘ad id quod altius et maius desideraui potest in hoc seculo.’Google Scholar
74 ‘ Incipiunt note de exodo. Locus in quo stas’; expl. ‘et hoc est miserebor cui uoluero.’Google Scholar
75 ‘ Incipit liber leviticus. Liber leuiticus hebraice dicitur’; expl. ‘non oportebat redimi.’Google Scholar
76 ‘ Incipit prologus in speculum hugonis de mysteriis ecclesie.’Google Scholar
77 Inc. ‘De sacramentis ecclesiasticis ut tractarem’; expl. ‘inuenit amans quam disputans. Explicit de mysteriis ecclesie. Restat decimum capitulum de summa et ineffabili trinitate cuius sententia et uerba continentur primo libro augustini de trinitate.’Google Scholar
78 Inc. ‘Hugo de Dicit, S.C. Apostolus ad Ephesios.’Google Scholar
79 Inc. ‘Sequitur Pater noster: Ecce fratres carissimi, quam multi uocant Deum patrem’; expl. ‘fiet inexecrabilis.’Google Scholar
80 Fol. 3 (anciennement 28) inc. ‘simile est. Eadem igitur res’ (Did. 2.2). MM. Jaume Massó Torrents i Jordi Rubió i Balaguer disent: ‘acaba al f. 30’ (‘Catàleg dels manuscrits de la Biblioteca de Catalunya,’ Butletí de la Biblioteca de Catalunya 6 [Barcelona 1925] 239–243). Mais il s'agit de l’expl. du De tribus diebus, qui suit immédiatement. Dans le MS celui-ci est d'ailleurs incomplet du début. L‘expl. du Didascalicon est au fol. 21r ‘… sine animalibus cenam.’ Le fol. 22 manque aux deux tiers, et l'on a: ‘… immensitas, sapientiam decor’ (De trib. diebus); fol. 30v ‘octauus pertinet ad resurrectionem’ (expl. normal du De tribus diebus). Google Scholar
81 Inc. ‘Conjugium quod matrimonium appellatur’; expl. ‘exhortetur ad nuptias frequenter iterandas’ (= Summa sent. tr. 7).Google Scholar
82 Inc. ‘Liberum arbitrium est habilitas rationalis uoluntatis’; expl. ‘bonum ei et in proposito habet’ (cf. PL 166.1322BC).Google Scholar
83 Fol. 55r ‘Incipit liber primus magistri ugonis de archa noe pro archa sapientie et archa ecclesie. Cum sederem’; expl.: ‘de fabricatione arche sapientie prosequamur’ (fin du Livre III). Google Scholar
84 Fol. 85r (ancien f. 111; le f. 110 est arraché) ‘carnis voluntatem revertuntur.’ Le coin gauche du fol. disparu indique qu'il y avait un grand incipit rubriqué. — Fol. 88 ‘… ut uiuat anima nostra. Explicit anime claustrum. Incipit prologus in materiali claustro. Locuturus karissime’; fol. 99v ‘ne contagione pestiferi plurimos perdat’ (expl. du 2.21). Google Scholar
85 Expl. ‘ut retinere non possit id quod est’ (c.3).Google Scholar
86 Expl. ‘memento mei. Gratia Dei sit tecum.’Google Scholar
87 Inc. ‘Primum vitium est superbia’ (Alleg. in N.T. 3.3).Google Scholar
88 Inc. ‘Potestatem remittendi peccata’; expl. ‘consideratione discutienda sunt’ (De sacr. 2.14.8).Google Scholar
89 Inc. ‘Iohanni quondam hyspalensi episcopo. Ugo seruus crucis Christi’; expl. ‘nisi ostendas conuersionem.’Google Scholar
90 ‘ Dilecto fratri R. h. peccator.’Google Scholar
91 ‘ Tempus est numerus motuum ordine sibi succedentium. Liberum arbitrium est habilitas rationalis uoluntatis qua potest uel adiuuante gratia ad bonum quod non habet aut minus habet proficere uel sinente gratia a bono quod habet uel habere debet per semetipsum deficere. Item liberum arbitrium est in rationali uoluntate spontaneus appetitus boni qui nec coacto dari nec inulto auferri potest.’Google Scholar
92 Expl. ‘et adiuua inpotentes libera nos a malo’ (Alleg. in Nov. Test. 3.3).Google Scholar
93 Expl . ‘totis desideriis colliguntur. ’Google Scholar
94 Inc. ‘Libro secundo de libero arbitrio fortasse quesiturus es quomodo mouetur’; expl. ‘cum ad inferiora homo detorquet quasi quendam cardinem ueritatis.’Google Scholar
96 Inc. : ‘Sapientia attingit a fine usque ad finem, a fine super quem nichil’; expl. ‘hac fovearis donec coroneris’ (cf. In Eccl. homil. 11.13).Google Scholar
96 Cf. Chronique de Hugues. Google Scholar
97 Didascalicon 6.14 (éd. But. 130–32).Google Scholar
99 Ibid. 6. 15 (132–33).Google Scholar
99 A la fin: ‘expliciunt tractatus diversimodi magistri hugonis de sancto victore, finis.’ Google Scholar
100 Commençant au ch. 2 du Livre I. Google Scholar
101 ‘ Explicit liber claustralium tam canonicorum quam monachorum.’Google Scholar
102 On a encore la Summa dans le Clm 14489 (xiiie s.). Google Scholar
103 Cf. De bestiis et aliis rebus L. I, probablement de Hugues de Fouilloi. Le Clm 18647 (xve s.) attribue à Hugues purement et simplement le De medicina animae. Google Scholar
104 Gamie kongelig, Ny kongelig Samling = Gl kgl S, Ny kgl S. Google Scholar
105 Inc. ‘Multi sunt’; expl. ‘sine animalibus coenam.’Google Scholar
106 Expl. : ‘sue mutabilitatis fluxus non permittit.’Google Scholar
107 Inc. fol. 142 ‘Per cottidianam experientiam’; expl. fol. 144v ‘paupertatem ama, sis castus in omnibus.’Google Scholar
108 Inc. ‘Nostri carissime quod ea que de ordinatione claustri.’Google Scholar
109 Attribué d'abord à Richard de Saint Victor. Google Scholar
110 Inc. ‘Ista proposicio scribitur ad Ephesios.’Google Scholar
111 Inc. ‘Qua largiente …’Google Scholar
112 Inc. ‘Domus hec in qua habitamus.’Google Scholar
118 Inc. ‘Introduxit me rex in cellam vinariam.’Google Scholar
114 Inc. ‘Aliqui propter cordis pusillanimitatem putant se desperare’; expl. ‘et quid nobis in bono confirmat.’ — A Uppsala, nous trouvons encore dans C 229 (xive s.) la Summa sententiarum; dans C 249 (xive s.) le Speculum ecclesiae (‘De sacramentis ecclesiae ut tractarem’; cf. aussi C 17 et 60); dans C 26 et C 618, claustrum corporis et animae (anonyme); dans C 187 (xive s.) De sacramentis legis naturalis et scriptae dialogus (anonyme) et De sacramentis christianae fidei (en partie).Google Scholar
116 Dans la liste qu'il donne sur la page de garde, Hauréau met en tête: ‘Hugonis de Victore, S., Liber IV quaestionum, sive de praevaricatione Adae.’ Mais en fait, ce texte est anonyme.Google Scholar
116 En effet il y a des codices du xve siècle qui nous donnent des collections pures, et de rares codices du xiie-xiiie qui exceptionnellement sont responsables de fausses attributions: pour le De claustro de Hugues de Fouilloi et le Liber de patriarchis de Richard de Saint-Victor. Pour le premier ouvrage sans doute faut-il invoquer la confusion des deux Hugues; pour le second, peut-être y a-t-il eu confusion avec la Chronica (De patriarchis) de Hugues. Google Scholar
117 Cf. notre Science et Sagesse chez Hugues de Saint-Victor (Paris 1957). Google Scholar
118 De sacr. 1 prol. c.6; PL 176.185C.Google Scholar
119 Si nous reprenions la division lector artium — lector sacer — homo interior (cf. Science et Sagesse, conclusion), nous trouverions d'autres difficultés. Par cette division, la préparation à la divinitas est moins bien mise en relief, car les études de l'herméneutique et du sens littéral (propédeutique de second degré) sont déjà le fait du lector sacer. Google Scholar
120 Mais ne se trouve pas du même coup indiqué un classement chronologique des œuvres de Hugues. Nous avons donné ailleurs des indications générales à ce sujet (Science et Sagesse … Introduction, ch. II), et précisé que l’In Hierarchiam et surtout le De sacramentis sont à placer vers la fin de la vie de Hugues. Dans la première période de son activité intellectuelle, peuvent prendre place des travaux de propédeutique, aussi bien que des œuvres d'exégèse et de mystique. Il est certain que le caractère oral d'une grande partie de son œuvre complique encore la question: les différentes parties du Didascalicon n'ont pas nécessairement été composées en même temps: la même remarque est encore plus vraie des trois prologues que nous avons aperçus dans le texte de plusieurs collections. Lasi, Le P.ć croit que l’In Ecclesiasten a été écrit après le Didascalicon: ‘Ex comparatione inter In Ecclesiasten (PL 175, 115D-116B): « Tribus sane … instruendis », et Didascalicon (PL 176, 783A-C): « Tribus nominibus … perducant », homiliae post Didascalicon scriptae esse videntur’; Hugonis de Victore S. Theologia perfectiva (Romae 1956) 26. Mais le rapprochement de ces textes ne joue-t-il pas aussi bien en faveur de l'antériorité de l’In Ecclesiasten? Le Didascalicon a pu intégrer des textes de ce dernier ouvrage, comme il l'a fait du De scripturis et scriptoribus sacris. Les précisions données au point de vue de l’étymologie hébraïque (Did. PL 783C) inclineraient peut-être aussi dans ce sens.Google Scholar
121 Haur, B.éau donna une première édition de l’Epitome, en même temps que du De contemplatione et ejus speciebus, en appendice à son Nouvel examen (Paris 1859; cité plus haut n. 1). Ces éditions n’étaient pas toujours correctes. Nous avons essayé d'y remédier dans notre édition de l’Epitome (Traditio 11 [1955] 91–148) et dans celle du De contemplatione (Monumenta Christiana selecta 2; Tournai-Paris 1958). Ce qui ne veut pas dire que nos éditions, bien qu'elles aient une base documentaire sensiblement plus large, n'appellent pas à leur tour de correction.Google Scholar
122 Si l’Indiculum ne donne pas le même explicit que les MSS, c'est que le copiste, tournant un folio de trop, a pris la finale de l'exorde du De grammatica pour la finale de l’Epitome (Traditio 11.94–95). Google Scholar
123 Nous ajoutons ce dernier codex aux MSS dont nous nous sommes servi pour l’établissement du texte; mais du xve siècle, il n'en modifie pas la teneur. — En commençant la liste des ouvrages de Hugues par l’Epitome, nous ne voulons pas dire que cet ouvrage est le premier au point de vue chronologique. Il n'est même pas facile de le situer d'une façon décisive. Le P. de Ghellinck en faisait un abrégé des trois premiers livres du Didascalicon: L'Essor de la littérature latine au xii e siècle (Bruxelles 1946) 11. C'est peut-être une agréable illustration de l'enseignement de Hugues portant sur la teneur de ces trois chapitres. L’édition du Didascalicon a pu être postérieure (cf. notre introduction à l’Epitome). Google Scholar
124 Cf. Traditio 11.93–94. Nous avons remarqué ailleurs (Science et Sagesse … xlix, n. 24) que le Didascalicon emploie practica, l'Epitome, ethica, ainsi que le De scripturis et l’In Hierarchiam. Aucune conclusion ne s'impose de cette simple constatation. Peut-être cependant l'hypothèse que voici ne serait-elle pas dénuée de signification: on aurait la succession: Cours oral du Didascalicon, Epitome, De scripturis, éditions du Didascalicon … In Hierarchiam. Google Scholar
125 Éd. par Leclercq, J., Archives d'histoire doctrinale et littéraire du moyen âge 14 (1943–1945) 163–322. Il y a dans cette édition aussi, dont l'introduction du reste ne mentionne que quatre MSS, un certain nombre d'incorrections, et nous en avons relevé quelques-unes dans Science et Sagesse. Cependant, elle nous a certainement été utile.Google Scholar
126 Éd. par Curtze, M. d'après un seul MS anonyme, Clm 13201, Monatshefte für Mathematik und Physik 8 (1897) 193–220. Nous avons donné une autre édition, en corrigeant les passages inintelligibles de Clm 13221 grâce aux corpus hugoniens, dans Osiris 12 (1956) 176–224.Google Scholar
127 Osiris 12.178 -179; étude plus ample de l'authenticité et réponse aux objections de Tannery, P. dans ‘Hugues de Saint-Victor, auteur d'une Practica geometriae,’ Mediaeval Studies 17 (1955) 107–16.Google Scholar
128 Nous l'avons publié dans Cultura neolatina 16 (1956) 132–37. Un texte semblable à notre De mensuris liquidorum fut édité dans Hultsche, F., Metrologicorum scriptorum reliquiae (Leipzig 1866) II 140–142.Google Scholar
129 Il faut éliminer le MS Laon 163. Google Scholar
130 12 (1763) 60. Google Scholar
131 Les œuvres … (cf. n. 1 plus haut) 101.Google Scholar
132 Didascalicon p. xliv.Google Scholar
133 Inc. ‘Potissimum universorum expetendorum est sapientia’ — ‘Quidam bonitate ingenii freti parva quidem contempnunt’ — ‘Quinque loci ex hoc prologo excerpti sunt: sex subsequuntur.’ Attribution à Boèce dans les codd. Laurentianus LXXVII 2, Marcianus VI 67.Google Scholar
134 Cf. Baron, R., Mediaev. Stud. 17.109 n. 18.Google Scholar
135 Op. cit. 123 n. 2 . Le texte musica ab aqua du MS Leipzig Stadtbibl. CCLI (xve s., Catalogue Naumann [Grimae 1838]) est un extrait du Didascalicon. Google Scholar
136 Cf. De artibus magicis, brevis sermo Hugonis, MS Prague Chap. Cath. 1503 (M.CXLII) (xive s.). Google Scholar
137 Les éléments d’‘histoire naturelle’ dont il va s'agir constituent en même temps d'ailleurs un ensemble de symboles. Google Scholar
138 Signalons encore le MS de la Bibliothèque Publique de Léningrad, collection Dubrowski, MS lat. Q v III n. 1, qui porte l'ancien n° 1131 de l'abbaye Saint-Germain-des-Prés: ‘Magister Hugo. De auium significatione morali et mystica. Incipit libellus ejus ad Rainerium conuersum cognomine corde benignum’ (Magister Hugo se dit aussi de Hugues de Fouilloi). Google Scholar
139 Cf. par ex. Paris Maz. 740 (xiiie s.) ‘Incipit libellus domini Hugonis de Folieto de natura avium.’ Cf. Peltier, H., ‘Hugues de Fouilloy,’ Revue du moyen âge latin 2 (1942) 25–44; Silvestre, H., ‘A propos du Liber tertius du De bestiis et aliis rebus,’ Le Moyen Age 55 (1949) 247–51.Google Scholar
140 Le MS de la Bibl. Publ. de Léningrad (Catalogue sur fiches de Dobiaš-Roždestvensky) lat. Q v V n. 1 (xiiie s.) a un texte du De avibus anonyme. Après, un récit de la création, fol. 4 ‘homo dictus quia ex humo est sicut in genesi dicitur. Abusiue autem pronuntiatur ex utraque substantia totus homo et ex societate anime et corporis. Nam proprie homo ab humo …’; fol. 9 ‘Bestiarum uocabulum proprie conuenit leonibus, pardis et tigribus, lupis et uulpibus (PL 177.55D) … Leo enim grece, latine rex interpretatur’ (56D); puis 57–58 … avec variantes. Ce MS est décrit dans Gareliny, N., ‘Deux bestiaires manuscrits de Ja Bibliothèque Publique de Léningrad,’ Recueils de la Bibı. Publ. de Léningrad 2 (1924) 248–76. et par Konstantinova, A., Illustrations du bestiaire (Deutscher Kunstverlag, Berlin 1929, Heft 4; 32 facs.). (Nous remercions Mme Voronova de la Bibliothèque de Léningrad de ces derniers renseignements.)Google Scholar
141 Glorieux, Mgr P., Pour revaloriser Migne (Mélanges de science religieuse 9 [1952], Cahier supplémentaire) 69, pense (avec hésitation) à Alain de Lille.Google Scholar
142 Ni non plus l'attribution à Hugues de S.V. des Livres II et III du Bestiarium dans MS Paris Maz. 742.Google Scholar
143 Didasc. 6.3.Google Scholar
144 Si l'on ne doit pas attribuer à un hypothétique Hugo physicus la Practica geometriae pe Hugues de Saint-Victor, on n'a aucune raison non plus de mettre à l'avoir de Hugues de Saint-Victor une étude de tel ou tel physicus qui a pu s'appeler Hugues: par exemple MS Vat. lat. 2477, fol. 99: Hugonis de venis quaestio medicinalis. Google Scholar
145 La présence d'un, de deux ou de trois prologues est une importante caractéristique des trois familles distinguées par Ch. Buttimer. Google Scholar
146 Laon 412 du type ‘Collection d'Anchin et de Marchiennes’ est de Notre-Dame de Laon. Google Scholar
147 Éd. du Prologue par Green, W. M. dans Speculum 18 (1943) 488–92. Éd. partielles par Waitz, G., Archiv der Gesellschaft für ältere deutsche Geschichtskunde 11 (1853–1855) 307–8 (scriptores rerum gestarum); MGH SS 24.88–97 (papae et imperatores).Google Scholar
148 MS sans doute contemporain de Hugues, si l'on en juge par l’écriture comparée à celle du MS Paris BN 14314, collection canonique établie du vivant de Hugues; cf. Prou, M., Manuel du paléographie latine et française (Paris 1924) 196.Google Scholar
149 Daté par le Catalogue de Halm, C. et Laubmann, G. (1868).Google Scholar
150 Ces deux derniers MSS ont le texte ‘Presens seculum,’ avec l'histoire d'Adam aux Rois, après les Notes exégétiques sur la Genèse. Google Scholar
151 La géographie de Hugues ne connaît pas Paris. Google Scholar
152 Nous avons donné d'après le MS Paris BN 15009 le texte de la Mappa mundi hugonienne en appendice à ‘Hugues de Saint-Victor lexicographe,’ Cultura neolatina 16 (1956) 137–45.Google Scholar
153 Mais comme nous l'avons déjà remarqué, le cloisonnement n'est pas rigide. Dans ses travaux d'exégèse, Hugues se livre d'abord à l'exégèse littérale, et il insiste fortement sur sa nécessité; mais il la fait suivre spontanément d'exégèse spirituelle. Et dans sa divinitas, qui est la grande allegoria, il est trop évident qu'il sera fait souvent appel au sens littéral de l'Écriture. Google Scholar
154 Les oeuvres de Hugues 3. Plus loin est cité BN 15625 (sans doute 15695).Google Scholar
155 Nous faisons cette assimilation grâce aux précisions sur le MS de Cambridge que nous a données Pollitt, M., à qui nous adressons nos meilleurs remerciements.Google Scholar
156 Se trouve aussi dans le MS de Cambridge. Google Scholar
157 Cf. Baron, R., Cultura neolatina 16.118.Google Scholar
158 Citons encore: — In Threnos, anon.: MS Vienne 1602; au nom de Hugues: Paris BN 2527, Troyes 1044, Douai 27, Charleville 60A, Bruges 153; un abrégé de l’In Threnos dans BN 16369; une copie interpolée dans Lisbonne BN Alcobaça 77. Google Scholar
159 Le Prologue de l’In Joel manque dans l’édition comme dans plusieurs MSS. Celui de l’In Abdiam n'est qu'indiqué. Google Scholar
160 ‘ Le commentaire sur le prophète Nahum, attribué à Julien de Tolède,’ Bulletin de littérature ecclésiastique (1922) 253–79.Google Scholar
161 The Study of the Bible in the Middle Ages (2nd. ed. Oxford 1952) 97 n. 2.Google Scholar
162 C'est le MS d'E. Goldschmidt, P. List 30 n° 2 (Mediaeval Literature and Education. London, Old Bond Street 1938) 3–5. Il avait été donné à la Sorbonne par Pierre de la Sepieyra de Limoges, chanoine d’Évreux, mort en 1304. Il doit probablement être identifié avec le volume mentionné dans le catalogue de 1338 sous la cote QK (renseignements fournis par le Dr. Taylor, F., conservateur des MSS de la John Rylands Library).Google Scholar
163 F. A. de Lorenzana, SS. PP. Toletanorum Quotquot extant opera (Madrid 1785) II; Canisius, H., Bibliothèque des Pères (Paris 1624).Google Scholar
164 Hauréau, B. dans Journal des savants (1889) 264. De même, Lefèvre, G., De Anseimo Laudunensi scolastico (Mediolani Aulercorum 1895) 118.Google Scholar
165 Histoire littéraire de la France 12 (1763) 483.Google Scholar
166 Lelong, J., Bibliotheca sacra (Paris 1723) 918.Google Scholar
167 ‘ Le Commentaire sur Nahum du Pseudo-Julien, une œuvre de Richard de S.V.,’ Revue bénédictine 37 (1925) 404–05.Google Scholar
168 ‘ Chronique,’ dans Revue du moyen âge latin 8 (1952) 257–58. Cf. notre étude dans Revue bénédictine 68 (1958) 118–22: ‘Richard de Saint-Victor est-il l'auteur des commentaires de Nahum, Joël, Abdias?’Google Scholar
168a Dans une étude récente, ‘Les Commentaires sur Joël, Abdias et Nahum attribués à Hugues de Saint-Victor,’ Franciscan Studies 17 (1957) 362–73, Van, D. den Eynde enlève lui aussi l’In Nahum à Richard aussi bien qu’à Hugues. Mais il pense que Richard est l'auteur de l’In Joelem et de l’In Abdiam. Mises à part les remarques sur la forme littéraire, dont il est très délicat de préciser la portée, l'argument principal serait le renvoi par l'auteur de l’In Abdiam (PL 175.475–477), ut alibi diximus, à un passage des Allegoriae (2.2, commentaire de l'Oraison dominicale: PL 175.773BC), donc à un ouvrage de Richard. Mais on sait que l’Indiculum mentionne, d'une part un sermo et, d'autre part, un tractatus super dominicam orationem (celui-ci prolixior sermo) et que certains MSS attribuent à Hugues précisément l'Exposition 2.2 des Allegoriae. Et l'on sait d'ailleurs combien de tranches notables de Hugues se retrouvent chez Richard. Quant à l’In Joelem, il fait appel à l'exégèse juive et à l'interprétation midrashique (PL 175.333, 351). Cela pourrait convenir à Hugues. Et à Richard? … En définitive, il semble prudent de laisser posé le point d'interrogation.Google Scholar
169 Cf. Martin, R. M., ‘L’œuvre théologique de Robert de Melun,’ Revue d'histoire ecclésiastique 15 (1914) 456–489, et spécialement page 489.Google Scholar
170 Les œuvres de Hugues 10.Google Scholar
171 La générosité des attributions à Hugues de Saint-Victor peut être vraiment sans mesure. On lisait dans le Catalogus codicum manuscriptorum Bibliothecae Paulinae in Academia Lipsiensi de Feller, L. J. (Lipsiae 1686): ‘Repertorii Series, Theologici I. II in fol. 44. Hugonis de Victore, S. glossa super … librum Josue … Paralip. 45. Ejusdem glossa super Tobiam, Judith, Ester, Esdram, Job, Proverbia Salomonis, Ecclesiasten, Ezechielem, Esaiam. — Series III in fol. 23. Hugo super Johannem. 37 Hugo in Epistolas.’Google Scholar
172 Les éditions des œuvres de Richard de Saint-Victor de 1506 à 1650 ne donnent que les quatre premiers livres du Liber exceptionum. Google Scholar
173 Il y a d'autres Allégories que celles de PL: celles de Maître Pierre de Poitiers BN 15254. Mais dans BN 14923, et dans Oxford Bodl. Laud. misc. 422, les Allégories de PL sont attribuées à Magister Petrus. Google Scholar
174 Les oeuvres de Hugues 43.Google Scholar
175 ‘ The Authorship of the « Allegoriae »,’ New Scholasticism 9 (1935) 209–25.Google Scholar
176 ‘ Le contenu, l 'authenticité et la date du « Liber exceptionum » et des « Sermones centum » de Richard de St-Victor,’ Revue du moyen âge latin 4 (1948) 23–52, 343–66.Google Scholar
177 Bien entendu, cela laisse intacte la grandeur de Richard. De même que Hugues ‘première manière’ a pu être Anselme et Guillaume transmis par Hugues, de même Richard ‘première manière,’ c'est Hugues transmis par Richard; cf. Scriptorium 10 (1956) 220. — Disons un mot du curieux prologue général précédant les Excerptiones priores (PL 177.193) ‘Accipe, charissime frater Excerptionum munus quod postulasti. Invenies in eo multa ex multis libris collecta …’ La ‘collation’ certes avait déjà été faite par Hugues. Google Scholar
178 En particulier, Isidore de Séville et Hugues de Fleury. Google Scholar
179 On lit en toutes lettres dans le Prologue général (PL 177.193): ‘In unam seriem ordinate disposita.’ Google Scholar
180 Prologue général, PL 177.193. Google Scholar
181 Remarquons enfin que les incertitudes de la tradition textuelle, s'expliquant par la participation de deux auteurs à une même œuvre, ont des précédents. Au ixe siècle, à Auxerre, Haimon, Heiric et Rémi échangent leurs noms, et de même, au début du xiie siècle, dans l’École de Laon, Anselme et Raoul. M. Chatillon, J. vient de publier une édition du Liber Exceptionum (Paris 1958). Il énumère les MSS de trois catégories distinctes: non pas MSS des Exceptiones priores seules, MSS des Exceptiones posteriores seules, MSS du Liber exceptionum entier; mais MSS du Liber exceptionum, MSS des Allegoriae in Vetus et Novum Testamentum, MSS des Sermones centum, le texte des troisièmes débordant celui des deuxièmes, mais le contenant. L'authenticité ricardienne de l'ouvrage apparaît certaine, aussi bien que son caractère spécial. Une quarantaine de MSS ‘extra victorins’ du Liber exceptionum entier l'accordent explicitement à Richard; et cet avis est répercuté par Aubin de Trois Fontaines, Vincent de Beauvais, Jean de Saint-Victor, Jean Trithème. Pourtant le MS très ancien de Saint-Victor, Paris Ars. 266 A, contenant l’œuvre entière, est anonyme. De même sont anonymes les autres MSS de Saint-Victor, non seulement le MS Paris BN 14417, MS d'origine germanique donné à Saint-Victor, contenant certaines parties du Liber, mais encore les MSS Paris, Ars 266 B, Ars 1116 F, Paris BN 14504, 14640, 14798, 14859, 14868, 14869, renfermant les Allegoriae en totalité ou en partie. — A ce texte anonyme, un lecteur du xiiie siècle, en marge au fol. 1 du MS Paris Ars. 266 A, donnait Hugues comme auteur; Etienne de Bourbon, vers 1260, était du même avis, et c'est l'opinion que fit sienne, au début du xvie siècle, le célèbre bibliothécaire Claude de Grandrue, malgré la présence à Saint-Victor en son temps d'un MS disparu au xviie siècle attribuant à Richard quatre livres du Liber (MS JJ4 de Saint-Victor d'après le catalogue de Cl. de Grandrue connu par le MS Paris BN 14767). Le fait est que Richard a beaucoup reçu de Hugues. Dans les cc. 4–25 du Livre I, on peut compter les mots qu'il a en propre; et il faudrait même ajouter aux références au Didascalicon d'autres à l’Epitome in philosophiam. (Pour la Practica geometriae, le MS Paris Maz. 717 ne suffit pas à donner un texte valable.) Au c. 8, faut-il, avec Chatillon, M., laisser au compte de Richard (qui, sur ce point, aurait ajouté à Hugues) les notations, d'un grand intérêt d'ailleurs, sur les ‘éléments’ de l'arithmétique, de la musique, de la géométrie, de l'astronomie (‘Elementum arithmetice est unitas …’ c. 8, lin. 4 ss.)? Cela même est impossible. Il suffit de se reporter au Didascalicon, c. 14 (But. 131.13 ss.): le texte s'y trouve ad litteram. Et les lignes qui précèdent sont un abrégé par Richard du paragraphe de Hugues.Google Scholar
182 Les oeuvres de Hugues 199.Google Scholar
183 Paris Maz. 717, etc … Google Scholar
184 PL 176.38 C. Google Scholar
185 La Préface a été éditée par Ott, L., Untersuchungen zur theologischen Briefliteratur der Frühscholastik (Beiträge zur Geschichte der Philosophie und Theologie in Mittelalter [= BGPM] 34; Münster 1937) 353–54.Google Scholar
186 Cette œuvre, dont l'authenticité est encore confirmée par les lettres de Gautier de Mortagne, prend place, avec celles-ci parmi les documents importants du mouvement christologique du xiie siècle. Google Scholar
187 Cf. Ott, L., Untersuchungen 404–15.Google Scholar
188 12.213, 502. Google Scholar
189 Le De sacramentis a été récemment traduit en anglais par Deferrari, R. J. (Cambridge, Mass. 1951).Google Scholar
190 Et nous avons vu précisément que Paris Maz. 717, codex incomplet, n'a pas le Livre II du De sacramentis. Google Scholar
191 Édité par Casanova, E. dans Archivio storico italiano 5 1 (1888) 179–180.Google Scholar
192 ‘ Il libro II « De Sacramentis » di Ugo di S.V.,’ Gregorianum 20 (1939) 264–272 (texte 269–72).Google Scholar
193 Bischoff, B., ‘Aus der Schule Hugos von S.V.,’ BGPM Suppl. 3 (1935) 246–250; Weisweiler, H., ‘Zur Einflussphäre der « Vorlesungen » Hugos von S.V.,’ Mélanges J. de Ghellinck II (Gembloux 1951) 527–81.Google Scholar
194 Weisweiler, Le P. a montré l'influence de la reportatio sur le Speculum Ecclesiae imprimé sous le nom de Hugues et le De scripturis et scriptoribus sacris. Google Scholar
195 Science et Sagesse (cité plus haut n. 117) xl-xli.Google Scholar
196 Hugonis de Victore S. Sacramenta ecclesiae. Google Scholar
197 Le MS Heiligenkreuz 252 (xiiie s.) énonce Prosperi sententiae de fide, spe, et caritate. — Citons encore Clm 13088, Hugonis de S. V. sententiae de fide et spe; Clm 8721, Hugonis Summa sententiarum; Clm 4621, Hugonis liber sententiarum; Clm 22031, Liber quaestionum Hugonis. Google Scholar
197a Van, D. den Eynde fait de la Summa une œuvre postérieure au De sacramentis, composée avant la fin de 1138 (‘Précisions chronologiques …,’ Antonianum 26 [1951] 223, 258).Google Scholar
197b Cf. notre étude, ‘Note sur l’énigmatique « Summa Sententiarum, »’ Recherches de théologie ancienne et médiévale 25 (1958) 26–41. — Lottin, Dom O., dans ‘A propos des sources de la « Summa Sententiarum »,’ ibid. 42–58, rejoint notre hypothèse, mais en insistant davantage sur la candidature de Maître Othon, et la caractère ‘systématique’ de son œuvre propre.Google Scholar
198 Le MS Admont 683 a un autre De conjugio que celui de Gautier. Ce traité de l'Ordre est souvent emprunté à Yves de Chartres. Il y a un certain nombre d'autres variantes que les travaux déjà faits ont décelées et dont nous donnons un aperçu dans notre étude sur la Summa. Google Scholar
199 Les oeuvres de Hugues 152-54.Google Scholar
200 Pour les textes du De libero arbitrio, voir aussi Barcelone 102, Vat. Urb. 108. Google Scholar
201 Die ‘Sententiae divinitatis‘ (Münster 1909) 31–32.Google Scholar
202 Untersuchungen (cité plus haut n. 185) 675.Google Scholar
203 Sur le Liberum arbitrium voir aussi Misc. 1.176; et encore Berlin Görres 41 Lat. 7445, Rouen 455 (fol. 111–113). Google Scholar
204 Citons plusieurs MSS tardifs que le titre seul ne permet pas d'identifier: Clm 7519 (an. 1434): Tractatus de reparatione mundi; Clm 8388 (an. 1432); Clm 8392 (xve s.): De reparatione hominis lapsi; Clm 17662 (an. 1466–1470): Tractatus de statu hominis et ejus reparatione; Graz Univ. 674: Hugo in primo opere de trinitate. Le catalogue d'Avranches signale aussi dans le MS 19: Rerum omnium quas creavit Deus. Google Scholar
205 10 (1956) 220. Google Scholar
206 Hugonis de Theologia S.V. perfectiva (Studia Antoniana 7; Rome 1956) 25–26. Google Scholar
206a Fol. 27rb-30vb: Guillaume de Champeaux, éd. Lefèvre, G. Les variations de Guillaume de Champeaux et la question des universaux (Travaux et Mémoires de l'Université de Lille 6; 1898): Guillelmi Campellensis sententiae vel quaestiones XLVII; fol. 35va-36rb: Lottin, O., ‘Nouveaux fragments théologiques de l'École d'Anselme de Laon,’ Recherches de théologie ancienne et médiévale 14 (1947) note 233.Google Scholar
207 Ed. Fr. Bliemetzrieder dans BGPM 18.2- 3 (1919) 113–14.Google Scholar
208 Pour l'influence de Hugues sur le De sacro altaris mysterio d'Innocent III, cf. J. de Ghellinck, Le Mouvement théologique du xii e siede (1914) 177, 357 n. 2; 2e éd. (Bruges-Bruxelles-Paris 1948) 534–37. Google Scholar
208a Glorieux, P., Pour revaloriser Migne (cit. plus haut n. 141) 70.Google Scholar
209 D'autres MSS énoncent ‘Hugonis de S.V. de missa’: Clm 16439, 5683, 4774 (xve s.). L’énoncé ne suffit pas pour savoir s'il s'agit du De sacramento altaris ou d'un chapitre du Speculum Ecclesiae. Google Scholar
209a Glorieux, , op. cit. 70.Google Scholar
210 Hauréau, , Les œuvres de Hugues 199–201.Google Scholar
211 Rappelons que nous avons signalé plus haut clans un MS de la Bibliothèque de Pétrarque (Paris BN 2540) le premier et le troisième Speculum avec un De officiis ecclesiasticis, comprenant des citations de Hugues. Google Scholar
212 Weisweiler, Le P. a d'ailleurs montré que le Speculum Ecclesiae dépend de la reportatio de Laurentius et du Didascalicon, aussi bien que d'Yves de Chartres, dont l’œuvre est d'autre part volontiers utilisée par Hugues: art. cit. (n. 193).Google Scholar
212a Il s'agit de Henri de Barben, commentaire sur la Somme de Henri de Merseburg; cf. Kuttner, S., Repertorium der Kanonistik (Studi e testi 71; Città del Vaticano 1937) 160 n. 1.Google Scholar
218 Ici, l’Indiculum n'indique pas l’incipit, ni l’explicit. Google Scholar
214 Paris Maz. 717 donne De arca mystica, De arca morali, et plus loin De vanitate; Paris BN 14506 et BN 2532 donnent à la suite: De arca mystica, De arca morali, De vanitate. Google Scholar
215 K. Müller a édité les deux premiers livres du De vanitate dans Kleine Texte für Vorlesungen und Uebungen n° 123 (herausgegeben von Hans Lietzmann, Bonn 1913). Les interlocuteurs sont Anima et Ratio. On trouve ailleurs Docens et Interrogans. Il est regrettable que Müller ne se soit pas servi des MSS des grandes collections hugoniennes. Google Scholar
216 PL 175.951C-53D = PL 176.465D-68A; cf. Kleineidam, E., ‘Literargeschichtliche Bemerkungen zur Eucharistielehre Hugos v. S.V.,’ Scholastik 20- 34 (1949) 564–566.Google Scholar
216a Indications de Franz, M. Unterkircher, Directeur de la section des MSS de la Bibl. Nat. de Vienne.Google Scholar
217 C'est du moins ainsi que nous apercevons le rapport des trois œuvres. Nous sommes donc de l'avis de Grabmann, M., Die Geschichte der scholastischen Methode II (Freiburg i. B. 1911) 285 n. 3, et du Lasić, P. op. cit. (n. 206) 23–24. Manitius, M. Geschichte der lateinischen Literatur III (Munich 1931) 114 et Geyer, B., Die patristische und scholastische Philosophie (Berlin 1928) 261–262, intitulaient le De tribus: De meditatione. Google Scholar
218 ‘ Hugo Driensis de operibus trium dierum sequentium.’Google Scholar
219 Mentionné dans le Catalogue sous le titre du Didascalicon. Google Scholar
220 C'est donc une inexactitude de dire avec Chatillon, M. J.: ‘Comme on le voit, les manuscrits sont unanimes à rejeter le livre VII des anciennes éditions’: ‘Chronique,’ Revue du moyen âge latin 8 (1952) 153.Google Scholar
221 Science et Sagesse chez Hugues de S.V. 231-232.Google Scholar
222 Hugo v. und S.V. die theologischen Richtungen seiner Zeit (Leipzig 1832) 282. Google Scholar
223 Il s'agit bien du De institutione novitiorum sous le titre de De bono disciplinae. C'est seulement le catalogue (Staender 1889) qui le met au compte de Hugues de Fouilloy. Google Scholar
224 Mentionnons avec les catalogues Chicago Univ. Libr. 155: Hugo de De S.V. institutione novitiorum; Cambridge (Mass.) Harvard College, Sumner 64: Hugo de De S.V. instructione novitiorum. Google Scholar
225 Sur Gérard Ithier et le Speculum Grandimontis, voir Becquet, D. J., ‘Les premiers écrivains de l'Ordre de Grandmont,’ Revue Mabillon 41 (1953) 121–137.Google Scholar
225a Pour revaloriser Migne (cité plus haut n. 141) 68.Google Scholar
226 A quoi certains MSS ajoutent, comme Mâcon 84 (Cluny): ‘ad religionem morum maximam docens informationem. ’ Google Scholar
227 Le Catalogue d'Avranches pour le MS 22 annonce ‘fragment sur les choses au nombre de sept.” Google Scholar
228 Le MS Heiligenkreuz Cisterc. 235 donne: ‘De septem vitiis capitalibus et dominica oratione. Septem sunt vitia … ex quo operatur.’ L'expl. est bien celui du De septem donis. Google Scholar
229 Le De septem donis a été aussi publié sous le nom de saint Bernard par Horstius. Mabillon l'a rangé parmi les œuvres suspectes (ed. Mabillon II 757). Google Scholar
230 L’In Abdiam se termine sur la considération d'un septénaire ayant trait à la perfection spirituelle et à la joie de la contemplation céleste. Il enchaîne par l’énumération des cinq septénaires (PL 175.400C-01A ‘filiatio Dei’ = PL 105.406B-06D). Puis il ajoute une péricope (401A ‘Superbia est amor … invidet alienae’) et reprend le De quinque (401B-06A = 406D-10C). Google Scholar
231 Les compositions déjà variées du fait de Hugues ont été encore plus diversifiées par ses élèves et copistes. Google Scholar
232 Op. cit. 26.Google Scholar
233 Les incipit et explicit de ces textes, sont mobiles. Google Scholar
234 Ott, L., Untersuchungen (n. 185) 441–46.Google Scholar
235 Johannes Saresberiensis nach Leben und Studien, Schriften und Philosophie (Leipzig 1862) xx, 278.Google Scholar
236 Die Wissenschaftslehre des Johannes von Salisbury (Kaldenkirchen 1932) 15.Google Scholar
237 Op. cit. (n. 185) 348–495.Google Scholar
238 Mentionnons encore le MS Paris BN 16530, qui vers la fin insère un petit cahier présentant, sans titre et sans attribution, le De sapientia Christi, le De cibo Emmanuelis, puis Septem capitalia uitia siue principalia seu originalia. Google Scholar
239 Cf. un texte, entre autres, édité par Leclercq, Dom J.: ‘Septem vitia sunt quae septem dona Spiritus Sancti expellunt,’ d'après le MS Engelberg 34, Revue Mabillon 37 (1947) 11.Google Scholar
240 ‘ Proh ejus inspirante gratia qui ubi uult et quomodo uult et quando uult spirat’ (cf. Hist. littér. 12.61).Google Scholar
241 Ne pas confondre avec le ‘Pater’ du MS Paris BN 2540: ‘Sequitur Pater noster. Ecce fratris carissimi, quam multi vocant Deum Patrem’; expl. ‘fiet inexecrabilis.’ Google Scholar
242 Le MS Paris BN 15315 a les deux Expositions. Google Scholar
243 Publié en 1616 par François d'Amboise sous le nom d'Abélard. Google Scholar
244 Voir aussi H. Menhardt, Handschriftenverzeichnis der Kärntner Bibliotheken I (Wien 1927) Papier-hs. 68. Google Scholar
245 Nicolas, M. Lopez Martinez, Professeur au Séminaire de Burgos, a l'amabilité de nous faire savoir que rien ne répond présentement dans la Bibliothèque de la Cathédrale à cette indication du Catálogo de los códices de la Cathedral de Burgos par Mansilla, D. (Madrid 1952): ‘Inventario num. 5 (55) 24: Meditaciones Hugonis de S.V.’ La question se posait puisque le recueil hugonien de la Chartreuse, Grenoble 246, annonce: De meditationibus. Google Scholar
246 Dans Études augustiniennes (à paraître). Mais nous donnons complet le troisième élément De verbo Dei, dont le De refectione verbi Dei du MS Vat. Reg. 167 n'est qu'un extrait (ou qu'une ébauche). Google Scholar
247 Cf. Science et Sagesse chez Hugues de S.V. 232. Google Scholar
248 Ibid .Google Scholar
249 Par contre, ce n'est pas notre texte que l'on trouve sous le titre de De arrha animae dans certains MSS: ‘Ut discamus quomodo nos oporteat verum amorem querere.’ Google Scholar
249a parfois on a vu dans H et A les initiales de Hugues et l’âme. Google Scholar
250 Cf. édition du De arrha par K. Müller, Kleine Texte … 123 (cité plus haut n. 215). Google Scholar
251 Le MS Vat. lat. 1029 donne des extraits. Google Scholar
252 Fol. 28–35. Le Prologue est aux fols. 35v-38. Google Scholar
253 Bien que l’incipit et l’explicit soient normaux. — Dans le même MS on lit au fol. 105v: ‘Incipit liber de Assumptione beate Marie sed a quo sit editus ignoratur: Igitur cum Dominus noster et Salvator Jhesus Christus pro totius seculi uita confixus clauis crucis …’; expl. ‘… et diuinitatis substantia in secula seculorum.’ Google Scholar
254 Cf. Scriptorium 10 (1956) 216. Google Scholar
255 On a parlé aussi de Guigues: Wilmart, A., Auteurs spirituels … (Paris 1932) 228; cf. Glorieux, P., Pour revaloriser Migne (cité plus haut, n. 141) 73.Google Scholar
256 M11e A. Dekker, F., conservateur adjoint, à qui nous adressons nos remerciements, nous en fait connaître l’incipit: ‘Incipit exposicio beati Bernardi super magnificat.’ Il y a aussi un MS Münster 149 (xve s.) ex libris liesbornensibus: ‘S. Bernhardi tractatus super Magnificat ‘(?).Google Scholar
257 Nous remercions le Guyot, R. P., O.P., du Saulchoir, de nous avoir transmis cette indication.Google Scholar
258 Nouvel examen (cité plus haut n. 1) 55.Google Scholar
259 ‘Hugues de S.V. est-il l'auteur d'un Commentaire de la règle de Augustin, S.?’ Recherches de science religieuse 43 (1955) 342–60. Rien n'oblige en tout cas à croire que Hugues est vraiment l'auteur de la ‘Regula Augustini, S. metrice a magistro Hugone de Sancto Victore composita; ex MS. cod. Mariae, S. Magdalenae Castridani’ du MS Paris Ars. 1008 (transféré à la Bibliothèque Nationale, Nouv. acq. lat. 2056) anciennement de Saint-Germain-des-Prés, écrit au xviie s. par Claude Estiennot et Dom Ducher.Google Scholar
260 Cf. notre édition du De contemplatione et ejus speciebus (Monumenta christiana selecta 2; Tournai 1958), Introduction, 5–38. Google Scholar
261 Nous publierons prochainement ce texte. Google Scholar
262 Et non pas ‘de claustro animae, de claustro materiali, de claustro spirituali, de claustro coelesti,’ comme le dit Peltier, H. dans son intéressant article, ‘Hugues de Fouilloi,’ Revue du moyen âge latin 2 (1946) 25–44.Google Scholar
263 Cf. aussi Clm 22251. Le MS Uppsala 618 annonce: claustrum animae cum dispositione officiorum. Google Scholar
264 A mentionner cependant l'article de Peltier, H. sur Hugues de Fouilloi, cité plus haut (n. 262) et notre étude sur ‘l'histoire du De claustro’ (à paraître).Google Scholar
265 Le catalogue de Hereford Cathedral signale pour le MS P.5.XII (xiiie s.): ‘An entirely different treatise from the much shorter De claustro (of another Hugo) in P. 1.XIII (q.v.).’ Il y a sans doute méprise, car P.5.XII donne le Prologue général du De claustro, et P.1.XIII, le Prologue du Livre III. Google Scholar
266 Cf. encore les MSS d'Alderspach et de Tegernsee. Google Scholar
267 Ce sont les MSS cités précédemment (p. 285) Paris BN 14872, Sainte-Geneviève 1432; primitivement Cambridge Univ. 1151. Google Scholar
267a Il y a même des suscriptions curieuses comme celle du MS Charleville 22; ‘Domno H. frater H. de Sancto Laurentio …’ Google Scholar
268 C'est un réviseur du xviiie s. qui a attribué l'ouvrage à Hugues de Saint-Victor. Google Scholar
269 Nous sommes loin d'avoir énuméré tous les MSS. On pourrait encore citer Vat. lat 1042, Vat. Reg. 1646, Paris BN 2867, Ars. 267, Maz. 724, Troyes 908, Dole 22, Munich Clm 8963, 17480, 18587, Cambridge Univ. 1832, Prague Bibl. Univ. 459, Augsbourg 84, Philadelphia Free Library 143, Vienne NB 1068, Williamstown (Mass.) Chapin Library 18, Uppsala C 26, 218, Milan Bibl. Ambros. D 20 inf., T 62 sup. T. 68 sup. Google Scholar
270 Il est même une traduction française qui énonce: ‘Cy commence le livre du cloistre de l’âme lequel fut composé par Hugues de Saint-Victor,’ Paris BN Nouv. acquis. fr. 5232. (Pour les traductions de l’œuvre de Hugues de S.V., cf. Science et Sagesse 238–42). Google Scholar
271 Il ne faudrait donc pas dire: ‘Depuis lors (l'article de Vernet, F. ) … la critique a quelque peu modifié l'ordonnance de ce tableau [tableau des œuvres de Hugues dressé par Vernet, F., ‘Hugues de S.V.,’ DThC 7 (1922) 240–308 ]. Ainsi faut-il enlever définitivement à Hugues de S.V. les trois opuscules De claustro animae …’; Chatillon, J. dans Revue du moyen âge latin 8 (1952) 150.Google Scholar
272 Ceci ne vise pas à exclure l'hypothèse d'une inspiration, d'une influence séminale ou même d'un noyau de Hugues de Saint-Victor. C'est peut-être ce que voulait suggérer le copiste du MS Hereford P.5.XII: ‘Explicit liber de claustro anime secundum Hugonem de sancto Victore: qui licet huius operis renuet nominacionem, doctores tamen ipsi attribuunt eiusdem compilacionem.’ Outre la présence du De contemplatione dans certains MSS du De claustro (cf. notre Introduction au De contempi.), il faut souligner la composition progressive de l'ouvrage, comme montre l'examen des Prologues. Comme au prieuré de Saint-Laurent on suivait la Règle de saint Augustin, et que les relations entre les deux Hugues ont pu être très étroites, on pourrait faire cette hypothèse: inspiration de Hugues de Saint-Victor, collaboration de Hugues de Fouilloi, peut-être même dédicace de celui-ci à celui-là, attributions divergentes des copistes; mais c'est à vérifier. Google Scholar
373 Nouvel examen … 66-73.Google Scholar
274 Dans ces Miscellanea, on trouve plusieurs opuscules que nous avons cités: De quinque sep tenis, De meditatione … L’édition imprimée de Migne renferme l’In Psalmos et plusieurs lettres. Google Scholar
275 12.60. Google Scholar
276 12.61. Est mentionné aussi un texte ‘Homo cum in honore esset non intellexit,’ ce qui peut évoquer Misc. 3.82 ou bien PL 198.1836 (Pierre le Mangeur). Au sujet de l’énigmatique De laude patrum, mentionné par Jean Trithème de Spanheim, et dont Hauréau cherchait la trace, signalons le MSS Paris Ars. 532 (xve s., Chanoines réguliers de Korsendonck) fol. 178ra: ‘Ex libro magistri hugonis de sancto victore de laude patrum’ Inc. ‘Hoc itaque ualde considerationem’; Expl. ‘ipse in eis ex dignatione fuit’ (une colonne). Google Scholar
277 Revue d'ascétique et de mystique 34 (1955) 249–69.Google Scholar
278 Scriptorium 10 (1956) 182–216.Google Scholar
279 Ce MS Paris 14294 (de Saint-Victor, xive-xve s.), outre des traités de saint Augustin, de saint Anselme, de saint Ambroise, donne: De substantia dilectionis attribué à saint Augustin, et suivi de Quid uere diligendum sit, Quot modis dyabolus humilitatem impugnat, De tribus locis, De quinque statibus uite humane, De iudicio faciendo, De obliuione preteritorum malorum, De quinque septenis (Expl. ‘memento mei’). Google Scholar
280 Il y a aussi plusieurs fragments dans le MS Paris BN 7531. Google Scholar
281 3 (1956) 157–78.Google Scholar
282 Et l'hypothèse même serait recevable d'un matériau réservé par Hugues lui-même. Google Scholar
283 Cf. Mélanges de science relig. 1958. Google Scholar
284 Les oeuvres 215.Google Scholar
285 Cf. Bourgain, L., La chaire française au xii e siede (Paris 1879) 119; Hauréau, Les oeuvres 219–26.Google Scholar
285a Cf. Chatillon, J., ‘Le contenu, l'authenticité et la date du « Liber exceptionum » de Richard de Saint-Victor,’ Revue du moyen âge latin 4 (1948) 23–51 (Centum sermones, œuvre de Richard); Baron, R., Science et Sagesse … xxxvii-xxxix, et notes. (Les centum sermones ne sont-ils pas un recueil hétérogène?).Google Scholar
286 Et même l’Indiculum annonce au début du ‘deuxième volume’: Sermones et diverse sententie. Google Scholar
287 De sacr. 2.1.6. (PL 176.383G). M. H.-I. Marrou a noté la frontière indécise qui, dans l'antiquité, sépare lettre et traité. Augustinus Magister I, Communications 1 (Paris 1954) 103 n. 1; A Diognète (Paris 1951) 92 n. 4; Vigiliae Christianae 3 (1949) 221–22.Google Scholar
288 Ott, , Untersuchungen (n. 185) 348–395.Google Scholar
289 La lettre proprement dite est éditée par Ott, L., op. cit. 353–54. Il y a une autre lettre à Ranulphe de Mauriac, sur le ‘Caritas numquam excidit’ (Misc. 1.67).Google Scholar
290 Lottin, O. dans Bulletin de théologie ancienne et médiévale 3 (1938) n. 59.Google Scholar
291 Lasić, D., Theol. perfect. (cité plus haut n. 206) 30.Google Scholar
292 Revue d'histoire ecclésiastique 52 (1957) 81–91.Google Scholar
293 p. 83. Google Scholar
294 Ibid. Google Scholar
295 Journal of Theological Studies 40 (1939) 251.Google Scholar
296 Il est vrai qu'il faut encore nuancer l'affirmation, car la lettre est un élément grâce auquel le cadre se constitue. Google Scholar