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Dix plaidoiries inédites du XIIe siècle

Published online by Cambridge University Press:  29 July 2016

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Sauf erreur, on ne possède aucune publication intégrale de plaidoiries médiévales, et la littérature savante qui les concerne est aussi mince que vieillie. Nous espérons que la présente édition contribuera à ranimer ces études, d'un intérêt incontestable pour l'histoire du droit et des mœurs du moyen âge.

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References

page 373 note 1 Il n'est signalé aucune édition de plaidoiries dans Van Hove, A., Prolegomena ad codicem iuris canonici (2e éd. Malines-Rome 1945), et Brassinne, M. J., professeur émérite et bibliothécaire en chef honoraire à l'Université de Liège a bien voulu me faire savoir qu'il n'avait jamais rencontré de documents similaires concernant Liège. Les deux principaux traités médiévaux relatifs à l'office d'avocat sont la Summa super officio advocationis in foro ecclesiastico de Bonaguida (XIIIe s.) et le Speculum Iudiciale de Guillaume Durand (XIIIe s.), qui fournissent, entre autres, de nombreux exemples d'exordes, d’arengae et de libelli fictifs. Le premier traité a été édité notamment par Wunderlich, A. dans Anecdota quae ad processum civilem spectant (Göttingue 1841), mais comme je n'avais aucune édition sous la main, j'ai dû le consulter dans le MS 3964-67 (Catalogue n° 2562) de la Bibliothèque royale de Bruxelles. J'ai consulté le traité de Durand dans l’édition 1563 de Bâle. La meilleure étude sur la question est encore celle de Fournier, P., Les officialités au moyen âge (Paris 1880). Voir aussi le paragraphe ‘L'official. Les tribunaux ecclésiastiques et la juridiction synodale,’ dans É. de Moreau, Histoire de l'Église en Belgique (Bruxelles 1945) III 330-337, avec la bibliographie annexée (ajouter Poullet, E., Essai sur l'Histoire du droit criminel dans l'ancienne principauté de Liège [Mémoires couronnés de l’Académie Royale de Belgique 38; Bruxelles 1874] 39-51, 97-108, 196, 298-299, etc.) qui d'ailleurs concerne généralement une période postérieure au XIIe siècle. Même remarque pour les études d’E. Fournier, L'ancienne procédure ecclésiastique dans le nord de la France (Société d’études de la province de Cambrai: Recueil 33; Lille 1931) et de Ch. Lefebvre, Les pouvoirs du juge en droit canonique: Contribution historique et doctrinale à l'étude du canon 20 sur la méthode et les sources du droit positif (Paris 1938). A noter que la première plaidoirie que nous publions l'a déjà été par Gachet, E. dans Bulletin de la Commission Royale d’Histoire [de Belgique] 5 (1842) 159-161.Google Scholar

Au terme de cette étude, je tiens à exprimer à dom Botte, B., O.S.B., du Mont César, tous mes remerciements pour les précieux renseignements qu'il m'a donnés. J'ai également une dette de reconnaissance envers M. l'abbé Fransen, G., professeur de droit canon à l’Université de Louvain, envers Madame Rambaud, J., de la Bibliothèque Nationale de Paris, et envers Kuttner, M. S., qui ont bien voulu lire ces pages en manuscrit et qui les ont fait bénéficier de leur compétence en la matière.Google Scholar

page 373 note 2 A l'occasion de l’édition du Compendium artis picturae contenu dans notre MS, j'ai fourni de celui-ci une analyse et une description détaillées. Cette étude paraîtra dans un des prochains fascicules du Bulletin de la Commission royale d'Histoire [de Belgique]. A noter que le MS n'est pas recensé dans le Catalogue des manuscrits de la Bibliothèque royale de Belgique de Van, J. den Gheyn.Google Scholar

page 374 note 3 Le second procès (3e et 4e plaidoiries) ne tient pas compte des décrétales d'Alexandre III, ni de ses décisions conciliaires (1179), en matière du droit de patronage (cf. Decret. Greg. 3.38.3 et suiv.); on ne trouve même pas les termes ius patronatus, patronus, qui furent introduits dansle vocabulaire juridique par maître Rufin et par Alexandre III, cf. Feine, H. E., Kirchliche Rechtsgeschichte I (2e éd. Weimar 1954) 351. La 5e plaidoirie s'inspire de Gratien, qui ne distingue pas nettement les sponsalia du matrimonium, alors qu'Alexandre III arrive nettement à la distinction (sponsalia de futuro - de praesenti), cf. Dauvillier, J., Le mariage dans le droit classique de l'Église (Paris 1931) 29 et suiv., 51 et suiv. L'absence de toute référence au droit des décrétales serait difficile à comprendre après le pontificat de ce pape, quand les collections de décrétales pullulent dans les écoles, cf. Van Hove, op. cit. 349 et suiv.Google Scholar

page 375 note 4 Cf. infra I n. 14 et II n. 25. A Liège, c'est Hugues de Pierrepont (1200-1229), le premier évêque d'origine française, qui paraît aussi avoir été le premier à nommer un official (cf. É. de Moreau, op. cit. III 331). On possède la liste des titulaires de cette charge depuis 1214. Poncelet, Voir É., ‘Les vicaires-généraux et les scelleurs de l’évêché de Liège, Bulletin de la Société d’Art et d'Histoire du diocèse de Liège 30 (1940) 6 et Schoolmeesters, E., ‘Les officiaux des évêques jusqu'au XVIe siècle,’ Leodium 7 (1908) 11 3-125.Google Scholar

page 375 note 5 Cf. infra I n. 2. Ces assesseurs sont des chanoines, des abbés et autres dignitaires ecclésiastiques.Google Scholar

page 375 note 6 A comparer: procès II et Gratien, C. 16 q.7; procès III et C.27 q.2; procès IV et C.1 qq.1, 4; procès V et C.11 q.3.Google Scholar

page 376 note 1 Sic pour sublimis. Google Scholar

page 376 note 1a Quand le plaideur est pauvre, le juge nomme un avocat d'office. Voir Fournier, P., op. cit. 36.Google Scholar

page 376 note 2 Sur les assessores, voir Fournier, op. cit. 25 et 206.Google Scholar

page 376 note 3 Allusion à Cant. 6.8 (Una est columba mea, perfecta mea), allégorie traditionnelle de l’Église. (‘Mon canonicat est ma seule colombe, comme l’Église est la seule colombe du Seigneur.’)Google Scholar

page 376 note 4 Cf. Ioan. 10.1-2.Google Scholar

page 376 note 5 Cf. Instit. Iust. 1.13 et 23.Google Scholar

page 376 note 6 Allusion à la tonsure des moines. Cf. C.20 q.3 c.5 (éd. Friedberg I 851-852).Google Scholar

page 376 note 7 ‘Même quand il n'y a pas de vin à vendre, on peut montrer le cercle’ (de la barrique), c.-à-d. il n'a eu que l'extérieur. Circulus est employé pour le cercle d'une barrique (= on peut porter l'habit monastique sans être moine par l'intérieur). Cette ingénieuse interprétation est due à dom Botte, B. Je n'ai pas trouvé trace de cet adage dans les ouvrages classiques de Werner, J., Lateinische Sprichwörter und Sinnsprüche des Mittelalters (Sammlung mittellateinischer Texte, dir. Hilka, A.; Heidelberg 1912) et Singer, S., Sprichwörter des Mittelalters (Berne I 1944; II 1946; III 1947). J'ai consulté aussi Steiner, A., ‘The Vernacular Proverb in Mediaeval Latin Prose,’ American Journal of Philology 65 (1944) 37-68.Google Scholar

page 377 note 8 Cf. Cant. 1.5.Google Scholar

page 377 note 9 C.20 q.3 c.5 (851-852).Google Scholar

page 377 note 10 C.3 q.1 c.1 (505).Google Scholar

page 377 note 11 Ibid. cc.3 et 4 (505-506).Google Scholar

page 378 note 12 C.17 q.2 c.1 (813-814) in fine. Google Scholar

page 378 note 13 Le MS donne exerrere, avec le premier r exponctué; sic pour exserere. Google Scholar

page 378 note 14 Prouve que c'est bien l’évêque qui juge.Google Scholar

page 378 note 15 Rien trouvé de semblable dans Werner et Singer.Google Scholar

page 378 note 16 Même remarque.Google Scholar

page 378 note 17 Cf. Matth. 5.3.Google Scholar

page 378 note 18 Cf. Ioan. 12.8.Google Scholar

page 378 note 19 L'abréviation h’ pourrrait aussi se résoudre par hec ou hoc.Google Scholar

page 378 note 20 Cf. rubrique du c.34 C.23 q.4 (915).Google Scholar

page 378 note 21 Ibid. c.34: Augustin, S. in Ps. 32.4 (PL 36.286), d'où Glossa ord. Ps. 32.5 (éd. Paris 1590, III 651). Rien de semblable dans aucun des livres attribués à Salomon.Google Scholar

page 378 note 22 Cf. C.20 q.3 cc. 1-3 (848-849).Google Scholar

page 379 note 23 Dist. 38 c.10 (143), tiré des Moralia de Gr, S.égoire I.Google Scholar

page 379 note 24 Cf. Luc. 15.4-6.Google Scholar

page 379 note 1 Cf. Du Cange 7.394 s.v. sedere (5): ‘commodum vel gratum esse.’Google Scholar

page 380 note 2 Droit de présentation, cf. Du Cange 2.493 s.v. conductus (7).Google Scholar

page 380 note 3 Cf. Inst. Iust. 2.4.3.Google Scholar

page 380 note 4 C.16 q.7 c.32 (809).Google Scholar

page 380 note 5 MS: domino (sic).Google Scholar

page 380 note 6 C.16 q.7 c.33 (809-810).Google Scholar

page 380 note 7 Ibid. c.34 (810).Google Scholar

page 381 note 8 Ibid. c.37.Google Scholar

page 381 note 9 Ce passage est peu clair: le texte du MS est probablement défectueux.Google Scholar

page 381 note 10 C.16 q.7 dict. Grat. in princ. (800).Google Scholar

page 382 note 11 Ibid. c.10 (803).Google Scholar

page 382 note 12 Ibid. c.14 (804).Google Scholar

page 382 note 13 Ibid. c.16 (805).Google Scholar

page 382 note 14 Ibid. c.18.Google Scholar

page 382 note 15 Ibid. c.20 (806).Google Scholar

page 382 note 16 Ibid. c.23 (807).Google Scholar

page 382 note 17 Ibid. c.24Google Scholar

page 382 note 18 Ibid. c.25.Google Scholar

page 382 note 19 Cf. rubrique du c.22 ibid. (806). — equonomi pour economi. Google Scholar

page 382 note 20 Ibid. c.26 (807).Google Scholar

page 382 note 21 C.10 q.1 c.6 (614).Google Scholar

page 382 note 22 C.16 q.7 c.27 (808) in fine. Google Scholar

page 382 note 23 Sic pour adminiculis. Google Scholar

page 382 note 24 Cf. n. 2. supra. Google Scholar

page 382 note 25 L'expression confirme que c'est l’évêque qui juge.Google Scholar

page 382 note 26 Allusion au fameux texte de S. Léon I, reproduit par Gratien dans C.3 q.6 c.8 (‘… ut in partem sis vocatus sollicitudinis, non in plenitudinem potestatis’), qui au moyen âge joue un rôle important dans la théorie du pouvoir des évêques (in partem) vis-à-vis du pouvoir pontifical (in plenitudinem). Ici, l'archidiacre est appelé à partager la charge de l’évêque pour la nomination des curés. —Sur la coutume et sa réprobation, voir entre autres Van Hove, A., De consuetudine; de temporis supputatione (Commentarium Lovaniense I 3; Malines-Rome 1933).Google Scholar

page 383 note 27 Le scribe avait par mégarde écrit ici obedire qu'il a ensuite exponctué.Google Scholar

page 383 note 28 C.16 q.3 dict. Grat. post c.15, § 6 fin. et § 7 (795). L’autentica qu'on invoque ici est l'extrait Quas actiones des Novelles de Justinien, qui se trouve dans la rédaction médiévale du Code (post Cod. 1.2.23) et dans le § 6 du dict. Grat. p.c.15 cit., mais qui ne s'étend pas jusqu'aux mots ‘si privatus ecclesiastica…’ comme notre auteur le croit.Google Scholar

page 383 note 29 C.16 q.7 c.32 (809) (fortement abrégé).Google Scholar

page 383 note 30 Sic pour providere. Google Scholar

page 383 note 31 C.16 q.7 c.38 (811).Google Scholar

page 384 note 32 Cf. ibid. c.30 (808).Google Scholar

page 384 note 33 Cf. Ioan. 10.1-2.Google Scholar

page 384 note 34 Cf. Matth. 7.15.Google Scholar

page 384 note 35 Le MS donne aliū, ou même plus exactement aliii, mais il faut lire alii (datif) ingerenti… vocato commisi. Il y a anacoluthe. L'auteur avait commencé sa phrase avec l'intention d’écrire, p. ex., aliumconstitui, puis il a changé la construction.Google Scholar

page 384 note 1 A propos de cette plaidoirie, voir Yans, M., ‘Textes liégeois relatifs au rapt et au consentement paternel, Annuaire d'histoire liégeoise 4 (1950) 2349.Google Scholar

page 384 note 2 Ceux donc qui refusent de plaider.Google Scholar

page 384 note 3 Cf. Calvinus, J. (Kahl), Lexicon iuridicum iuris romani simul et canonici (Francfort 1600) s.v. frons: ‘frons integra metaphorice per translationem sumitur pro integra persona, id est non infami.’ Traduire donc ad urbane frontis negotium: ‘à l'affaire d'un bourgeois de la ville.’Google Scholar

page 384 note 4 On voudrait plutôt monimentum (= munimentum). Sur l'action de dol, cf. Digeste 4.3.Google Scholar

page 385 note 5 Cf. C.27 q.2 dict. Grat. in princ. (1062).Google Scholar

page 385 note 6 Ibid. c.1 (1063).Google Scholar

page 385 note 7 Ibid. c.2.Google Scholar

page 385 note 8 Cf. ibid. dict. Grat. p.c.2.Google Scholar

page 385 note 9 Ibid. c.5 (1064).Google Scholar

page 385 note 10 Ibid. c.6, rubrique.Google Scholar

page 385 note 11 Ibid. c.9 (très abrégé).Google Scholar

page 385 note 12 Ibid. c.46 (1046). — Anconitani: à noter que chez Gratien il est question, plus correctement, d‘Anchiritani concilii; il s'agit du concile d'Ancyra (314) c.11.Google Scholar

page 385 note 13 C.27 q.2 c.27 (1071).Google Scholar

page 385 note 14 Ibid. dict. Grat. p.c.10 (1065). La référence au Lévitique est inexacte: lire Deut. 22.25.Google Scholar

page 386 note 15 C.27 q.2 c.47 (1077) in fine. Google Scholar

page 386 note 16 Ibid. c.13 (1065-1066).Google Scholar

page 386 note 17 Ibid. c.50 (1077).Google Scholar

page 386 note 18 Cf. C.33 q.1 c.2 (1149) in fine.Google Scholar

page 386 note 19 Sur le libellus inscriptionis dans les causes criminelles, voir Fournier, Les officialités 242. Cf. C.2 q.8 dict. Grat. post c.5 (503) et C.4 q.4 c.2 avec dict. Grat.Google Scholar

page 386 note 20 Il est intéressant à noter que la théorie de la perfection du mariage par mutua traditio avait son origine dans un ouvrage canonique provenant de l'archidiocèse de Cologne, dont Liège dépendait: la Summa Coloniensis (vers 1169). Cf. Freisen, J., Geschichte des Canonischen Eherechts (2e éd. Paderborn 1893) 189; Esmein, A., Le mariage en droit canonique I (2e éd. par R. Génestal, Paris 1929) 125.Google Scholar

page 387 note 21 Cf. C.27 q.2 c.35 (1073). Ce n'est pas le texte d'Ambroise, mais plutôt la rubrique et le dictum de Gratien qu'on reprend ici, malgré le ait enim Ambrosius. Google Scholar

page 387 note 22 Ibid. c.36.Google Scholar

page 387 note 23 Ibid. c.37.Google Scholar

page 387 note 24 Cf. ibid. c.42 (1075) et dict. Grat. p.c.39, § 2 (1074).Google Scholar

page 387 note 25 Ibid. c.45 (1076).Google Scholar

page 387 note 26 Ibid. c.42, rubrique (1075).Google Scholar

page 387 note 27 Cf. ibid. dict. p.c.45 (1076).Google Scholar

page 387 note 28 Ibid. c.27 (1071).Google Scholar

page 387 note 29 Ibid. c.28.Google Scholar

page 387 note 30 Sur l'irrégularité à titre de bigamie dans le cas du mariage avec une veuve voir Dist. 34 cc.13-18 (129-130); cf. DThC 2.883 et suiv.Google Scholar

page 387 note 31 Pour tout le passage si enim sponsa … divortium, voir C.27 q.2 dict. Grat. post c.29, § 1 et 2 (1072).Google Scholar

page 387 note 32 C.36 q.1 c.2 (1288).Google Scholar

page 388 note 33 ‘Il ne l'a pas enlevée, puisqu'il ne sait même pas encore qu'elle s'est promise à celui-là.Google Scholar

page 388 note 34 Le copiste a exponctué eum après illum. Google Scholar

page 388 note 35 C.2 q.8 c.3 (503). Pour la peine du talion qu'encourt le calomniateur, voir Fournier, Les officialités 243.Google Scholar

page 388 note 36 C.27 q.2 dict. Grat. p.c. 45, § 1 (1076).Google Scholar

page 388 note 37 Ibid. (début).Google Scholar

page 388 note 38 Cf. ibid. dict. Grat. p.c.10 (1065); ci-dessus, n. 14.Google Scholar

page 388 note 39 Cf. ci-dessus nn. 16 et 17.Google Scholar

page 388 note 40 Cf. C.27 q.2 dict. Grat. p.c.50 (1078).Google Scholar

page 388 note 41 Sic pour instar. Google Scholar

page 388 note 42 Cf. ibid. (1078).Google Scholar

page 389 note 1 Sur le calumniae iuramentum, voir Fournier, Les officialités 174-175. Jusqu'en 1181, les clercs en sont dispensés. L'accusateur est donc ici un clerc.Google Scholar

page 389 note 2 ‘Il n'en attaquerait pas moins l'accusé.’Google Scholar

page 389 note 3 Cf. supra III n.19.Google Scholar

page 389 note 4 Il s'agit de la Collégiale de Saint-Martin, à Liège.Google Scholar

page 389 note 5 Nulle trace de ce Guillaume dans la liste des prévôts de ladite Collégiale. Cf. Schoolmeesters, E., ‘Les prévôts de Saint-Martin, Leodium 6 (1907) 3235 et Schoonbroodt, J. G., Inventaire des chartes du chapitre de Saint-Martin à Liège (Liège 1871).Google Scholar

page 389 note 6 Frédéric Barberousse (1152-1190). Liège connut, durant ce règne, trois épiscopats, ceux d’Henri II de Léez (1145-1164), d’Alexandre II d’Oeren (1164-1167) et de Raoul de Zähringen (1167-1191).Google Scholar

page 389 note 7 Nulle trace de ce Geoffroy.Google Scholar

page 389 note 8 ‘Celui à qui il appartenait de donner ne l'a pas non plus donnée gratuitement, mais il l'a vendue.’Google Scholar

page 389 note 9 C.1 q.3 c.2 (412).Google Scholar

page 390 note 10 Ibid. dict. Grat. in princ. (411).Google Scholar

page 390 note 11 Ibid. c.5 (412).Google Scholar

page 390 note 12 Ibid. c.7 (413).Google Scholar

page 390 note 13 Ibid. c.8 (414.16-19).Google Scholar

page 390 note 14 C.1 q.1 c.26 (369).Google Scholar

page 390 note 15 Ibid. c.25.Google Scholar

page 390 note 16 Ibid. dict. Grat. p.c.28 (371).Google Scholar

page 390 note 17 Cf. Num. 14.18 et C.1 q.4 dict. Grat. p.c.9 (420).Google Scholar

page 390 note 18 Le MS donne pecconibus (?). Dans Gratien (éd. Friedberg), on lit peccatoribus, qui ne semble guère satisfaisant et que je ne reprends qu’à dèfaut d'autre chose.Google Scholar

page 390 note 19 Cf. chasma. Google Scholar

page 390 note 20 Cf. C.1 q.4 dict. Grat. p.c.11, § 3 et § 10 (421-422).Google Scholar

page 390 note 21 Cf. Ioan. 10.1-2. A noter la prédilection de notre auteur pour ce texte, cf. supra I n. 4 et II n. 33.Google Scholar

page 391 note 22 C.1 q.5 c.1 (423).Google Scholar

page 391 note 23 Cf. ibid. dict. Grat. p.c. 2 (424).Google Scholar

page 391 note 24 Cf. 1 Cor. 13.4.Google Scholar

page 391 note 25 Cf. C.5 q.6, C.3 q.3, C.2 q.8 cc.3-4 et supra III n. 35.Google Scholar

page 392 note 26 Sur l’exceptio, voir Fournier, op. cit 162 (exceptio dilatoria iudicii).Google Scholar

page 392 note 27 Rei nomen abolere: si le libellus n'est pas valable et est rejeté par le juge, le défenseur n'est pas reus; son nom est rayé de la liste des accusés, cf. Digeste 48.2.3, d'où Gratien a puisé son dictum p.c.5 C.2 q.8 (504). Cf. aussi C.2 q.3 dict. p.c.8 (453-454) sur les qualités du libellus et l’abolitio.Google Scholar

page 392 note 28 Cf. C.3 q.10 (534).Google Scholar

page 392 note 29 ‘En-dessous de l’âge requis.’Google Scholar

page 392 note 30 C.1 q.4 c.2 (418).Google Scholar

page 392 note 31 Ibid, c.5, rubrique (419).Google Scholar

page 392 note 32 Ibid. c.8, rubrique.Google Scholar

page 393 note 33 ‘Une connaissance de l'un ou de l'autre ne fut jamais demandée à [une personne] de cet âge.’Google Scholar

page 393 note 34 Le mot a été écrit deux fois, mais on a barré le premier des deux.Google Scholar

page 393 note 35 Cf. C.1 q.4 dict. Grat. p.c.9 (420).Google Scholar

page 393 note 36 Ibid. c.10.Google Scholar

page 393 note 37 Cf. ibid. dict. Grat. p.c.10.Google Scholar

page 393 note 38 Cf. ibid. dict. Grat. p.c.11, § 12 (422).Google Scholar

page 393 note 39 Le Digeste (48.19.26) est cité d'après le dict. Grat. ibid. post c.9 (420).Google Scholar

page 393 note 40 Ibid. c.10.Google Scholar

page 393 note 41 Ibid. dict. Grat. p.c.10.Google Scholar

page 393 note 42 On voudrait plutôt dimisse (cf. le texte supra n.22); un glissement dimisse - omisse s'expliquerait fort bien paléographiquement.Google Scholar

page 394 note 1 On s'adresse ici à l'archevêque, d'où le venerande.Google Scholar

page 394 note 2 Le tribunal du métropolitain ou du primat est un tribunal d'appel. Si cette plaidoirie a été effectivement prononcée, elle l'aura été à Cologne, dont dépendait Liège.Google Scholar

page 394 note 3 C.11 q.3 c.41 (655).Google Scholar

page 395 note 4 Je ne sais d'où est tiré cet adage; cf. toutefois les dicta Grat. C.11 q.3 p.c.65 et p.c.77. Pour le sujet de cette plaidoirie en général, voir Gillmann, F., ‘Zu Gratian's Lehre… über die Bedeutung der iusta causa…, Archiv für katholisches Kirchenrecht 104 (1924) 540.Google Scholar

page 395 note 5 C.11 q.3 c.41 (655).Google Scholar

page 395 note 6 Cf. ibid. c.43 (656). Les deux dernières phrases (Item tres … presumpsit) ont été notées en marge.Google Scholar

page 395 note 7 Ibid. c.42 (655.).Google Scholar

page 395 note 8 Ibid. c.52, rubrique (657).Google Scholar

page 395 note 9 Ibid. c.60 (660).Google Scholar

page 395 note 10 Ibid. c.1 (642).Google Scholar

page 395 note 11 Cf. ibid. dict. Grat. p.c.40 (655).Google Scholar

page 395 note 12 Cf. ibid. dict. Grat. p.c.24 (651).Google Scholar

page 396 note 13 Ibid. c.44 (656).Google Scholar

page 396 note 14 Ibid. c.46.Google Scholar

page 396 note 15 Ibid. c.48 (657).Google Scholar

page 396 note 16 Ibid. c.49, rubrique.Google Scholar

page 396 note 17 Ibid. c.64, rubrique (660).Google Scholar

page 396 note 18 Nouvelle preuve que la cause est bien jugée devant le tribunal de l'archevêque.Google Scholar

page 397 note 19 Aucupatio dans le sens de chicanerie de mots se trouve chez Boèce, Elench. soph. 1.10. Cf. aussi Cic. pro Caecina 65: ‘aucupia verborum et litterarum tendiculae.’Google Scholar

page 397 note 20 Dupplicati doit être mis pour duplicitati opposé à simplicitatem. Google Scholar

page 397 note 21 Cuius est interrogatif: ‘avec l'esprit de qui?’; c'est donc une deuxième interrogation parallèle à la première (qua fronte), avec un seul verbe (locutus est). L'idée est celle-ci: quel personnage l'avocat représente-t-il: l'homme sincère ou le sacrilège?Google Scholar

page 397 note 22 Le MS donne g’. Avec gladium, le sens de la phrase serait: ‘Il est si rempli de miséricorde et de douceur qu'il est d'avis que le glaive glorieux de la justice épargne ceux qui pèchent contre lui.’Google Scholar

page 397 note 23 Cf. Du Cange, 1.235 s.v. ampullosa verba: ‘turgentia et inflata, ex Gall. Ampoulé.’Google Scholar