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Published online by Cambridge University Press: 29 July 2016
1 Sharpe, William D. est l'auteur d’Isidore of Seville, an English Translation with an Introduction and Commentary (Philadelphia, 1964).Google Scholar
2 Isidoro de Sevilla, Etimologiae. edicion bilingüe, preparada por José Oroz Reta, introduccion general por Diaz, Manual C. y Diaz (Madrid, 1982), 496, n. 61.Google Scholar
3 Pour cette maladie, cf. parmi les travaux les plus récents, Keaveney, A. et Madden, J. “Phthiriasis and its victims,” Symbolae osloenses 57 (1982): 87–99; Schamp, J., “La mort en fleur. Considérations sur la maladie ‘pédiculaire’ de Sylla,” L'antiquité classique 60 (1991): 139–70.Google Scholar
4 Adams, Francis, The Seven Books of Paulus Aegineta (London, 1844), 3:3.Google Scholar
5 Une étude approfondie de la répartition de ces deux mots et de leurs emplois au singulier et au pluriel reste à faire. Le point de départ pourrait en être la note de Littré à l'aphorisme 3, 26, auquel nous allons nous intéresser. Émile Littré, Oeuvres d'Hippocrate (Paris, 1839), 4:498–99.Google Scholar
6 Ce n'est pas ici le lieu d'entrer dans les détails. Nous renvoyons donc à Jouanna, J. et Taillardat, J. “Une vox nihili, ΦΗΡΕΑτΙκΟΣ, dans le Glossaire Hippocratique de Galien (Kühn 9. 151. 3). Corrections aux dictionnaires LSJ et Frisk,” Revue des études grecques 93 (1980): 126–35. Et à Gourevitch, D., “Women suffering from a manly disease, satyriasis,” Women in Antiquity, Oxford, St. Hilda's College, sept. 1993, sous presse; et “La satyriasis-lèpre: un exemple iconographique,” en préparation.Google Scholar
7 L’édition princeps de ce texte, la seule complète à ce jour, est celle de Günther d'Andernach: Oribasii medici clarissimi Commentaria in Aphorismos Hippocratis (Paris, 1533); mais le texte original est très retouché. On dispose aujourd'hui d’éditions modernes partielles, dont celle d'A. Beccaria, “Sulle tracce di un antico canone latino di Ippocrate e di Galeno, II,” Italia medioevale e umanistica 4 (1961), en particulier 26–63, qui n'envisage pas la phrase qui nous occupe. On a fait sur ce texte latin les hypothèses les plus extravagantes (cf. Littré 4:442–45), mais on considère aujourd'hui qu'il s'agit de l'adaptation latine d'un commentaire grec d'Alexandrie, tous deux du VIème ou du VIIème siècle. Des phrases comme celle qui nous occupe ici donnent à penser que cet adaptateur connaissait Isidore.Google Scholar
8 Littré, , Oeuvres d'Hippocrate, 4:498–99.Google Scholar
9 Notons qu'au livre VI des Épidémies, section 8, cas n° 29, Littré, 5:354–55, le sens de maladie génitale est évoqué par un jeu de mots sur le nom du patient, vraiment malheureux: “À Thasos, Satyre (Σάτυρος) avait le surnom de Dos voûté (Γρυπαλώπηξ, aux muscles lombaires recourbés); vers l’âge de 25 ans, il eut de fréquentes pollutions nocturnes; souvent, il éprouvait aussi des pertes pendant le jour; vers trente ans il tomba dans la consomption et mourut.”Google Scholar
10 Littré, , Oeuvres d'Hippocrate, 5:456–57.Google Scholar
11 Mariotti, I., “Verruca ‘locus editus’,” Museum helveticum 47 (1990): 82–86. Cf. par exemple Celse, De medicina 2.1. 19; 5.28. 14. Pline, H.N. 20, 123; 33, 85.Google Scholar
12 De medicina 2. 1. 19.Google Scholar
13 De medicina 5. 28. 14.Google Scholar
14 Glossae medicinales ed. Heiberg, J. L. (Københaven, 1924), 77.Google Scholar
15 Wickersheimer, E., Manuscrits latins de médecine du Haut Moyen Age dans les bibliothèques de France (Paris, 1966), 22, XI, 1, v° 128 (Chartres, première moitié du IXème siècle).Google Scholar
16 Pour une série de tumeurs, dans laquelle entre la satyriasis, cf. Galien, ΠΕΡΙ τΩΝ EN τΟΙΣ ΝΟΣΗΜΑΣΙ ΑΙτΙΩΝ βΙβΛΙΟΝ, Kühn 7. 22: parmi les maladies dues à un excès de phlegme: ἄνθρακες, , ἕρπητες, ἐρυσιπἐλατα, γάγγραιναι, φύγεθλα, φαγέδαιναι, σατυριάσεις.Google Scholar