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La Spoliatio Aegyptiorum (Exode 3:21–23; 11:2–3; 12:35–36) Les Interprétations De Cette Image Chez Les Pères Et Autres Écrivains Ecclésiastiques
Published online by Cambridge University Press: 29 February 2016
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Cette nouvelle enquête sur I'allégorie de la spoliatio Aegyptiorum pourra paraître de prime abord désuète vu le nombre d'auteurs qui en ont déjà parlé. Nous avions nous-même, il y a plus de cinquante ans, rédigé une brève note intitulée “Les dépouilles des Égyptiens” dans le volume Le magistère chrétien, éd, et trade Gustave Combes et Jacques Farges, Bibliothèque augustinienne, 11 (Paris, 1949), 582–84, à propos d'un passage du De doctrina christiana 2.40.60–61, aù Augustin commente l'épisode biblique relatant la fraude des Israélites à leur départ d'Égypte. Par la suite nous n'avons cessé de nous intèresser à ce thème et d'enrichir notre propre dossier par des enquêtes personnelles tout en prêtant attention aux publications s'y rapportant et dont nous donnons la liste dans une première note qui révèle le succès littèraire et historique de cette allégoric biblique.
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- Research Article
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- Copyright © 2002 by Fordham University
References
1 Auteurs ayant traité des allégories bibliques: “Dépouilles des Égyptiens-Belle captive;” Baltus, Jean-François, Jugement des SS. Pères sur la morale de la philosophie payenne (Strasbourg, 1719), 505–14, 522–23; Denifle, Henri, Die Universitäten des Mittelalters (Berlin, 1885), 1:98–100; Norden, Eduard, Die Antike Kunstprosa, von VI Jahrhundert v. Chr. bis in die Zeit der Renaissance (Leipzig, 1909), 1:676–77; de Ghellinck, Joseph, Le mouvement théologique du XIIe siècle, 1e ed. (Paris, 1914), appendice B 4:68–69; 2d ed. (Paris, 1948), appendice 2, 4:94–95; Paré, G., Brunet, A., et Tremblay, P., La Renaissance du XIIe siècle. Les Écoles et l'enseignement (Paris, 1933), 182–85; Marrou, Henri-Irénée, Saint Augustin et la fin de la culture classique (Paris, 1938), 393 n. 2; Quain, Edwin A., “The Medieval ‘Accessus ad Auctores’,” Traditio 3 (1945): 215–64, surtout 223–24; Leclercq, Jean, L'amour des lettres et le désir de Dieu (Paris, 1957): 51, et 112–13; de Lubac, Henri, Exégèse Médiévale, Les quatre sens de l'Écriture (Paris, 1959–64), 1:290–304, on peut utiliser l'Index aux pages 687–710 pour trouver plus précisément les références; et Thundy, Zacharias P., “Sources of ‘Spoliatio Aegyptiorum,’” Annuale Mediaevale 21 (1981): 77–90. Nous avons largement bénéficié de l'apport de chacun de ces auteurs, mais plus particulièrement de l'enquête du Père Henri de Lubac; les auteurs qu'il signale et analyse seront indiqués par le signe ∗ annexé au nom.Google Scholar
2 Voir notre article “La fortune du dit de Virgile ‘Aurum colligere de stercore’ dans la littérature chrétienne,” Sacris erudiri 41 (2002): 31–53.Google Scholar
3 Vetus latina, Augustin, , Locutionum in Heptateuchum libri 7 , éd. I. Fraipont, CCL 33 (Turnhout, 1958), 405 (Exodi, 12): “poscet mulier a uicina et ab inquilina sua uasa argentea et aurea et uestem, graecus habet: a cohabitatrice sua, hoc est συσκήνου, quod aliqui latini interpretati sunt: a concellaria sua.” “Vasa argentea et aurea ac vestes [ibid.: et vestem] ponetisque eas super filios et filias vestras et spoliabitis Aegyptum”; Vetus latina, Augustin, in Quaestiones de Exodo, 6 (CCL 33,71): et praedabimini eos. Augustin introduit dans les Locutionum in Heptateuchum, Exodi 12, à propos du verset Exod. 3:22 une précieuse remarque concernant l'interprétation du mot grec συσκήνου dans la LXX, qu'il rend par inquilina, d'après la version latine dont il dispose, tout en précisant que le mot cohabitatrice rendrait mieux le sens du mot grec, ou encore le mot concellaria qu'il dit avoir trouvé chez quelques latins — aliqui latini interpretati sunt. On retrouve cette précision dans les Quaestiones de Exodo, 39, composées peu après les Locutionum, dans les mêmes années 419–20. Augustin commentant Exod. 11:2–3, revient sur l'ordre donné à Moïse de spolier les Egyptiens, en rappelant la citation Exod. 3:22 “ubi primum hoc mandatur per Moysen sic positum est: et mulier a uicina sua et concellaria uel concellanea — si ita dicendum est — uel cohabitatrice sua.” On devine qu'Augustin serait assez disposé à adopter de préférence à cohabitatrice ce terme concellaria ou son synonyme concellanea, mot latin également nouveau, dont Augustin ne précise pas l'origine, mais que l'on retrouvera un siècle plus tard chez Ennodius, Opusculum 8, éd. Guielmus Hartel, CSEL 6 (Vienne, 1882), 413, 12, alors que concellaria bien qu'attesté par “aliqui latini,” au dire d'Augustin, ne se retrouve nulle part ailleurs, toutes nos propres recherches en tout cas ont été vaines. Sur les exégèses patristiques de ce verset Exod. 3:22, voir La Bible d'Alexandrie. LXX, 2. L'Exode, Introduction et Notes par Alain Le Boulluec et Pierre Sandevoir (Paris, 1986–), 95, note; et notre article “‘Inquilina’ uel ‘Concellaria’ (Exode 3:22). Deux leçons de la Vetus latina confrontées par Augustin,” Aevum 76 (2002): 143–49.Google Scholar
4 Vetus latina, Augustin, in Locutionum in Heptateuchum libri 7, Exodi, 60 (CCL 33, 411): “Et petat unusquisque a proximo et mulier a proxima uasa argentea et aurea et uestem;” Quaestiones de Exodo 39 (CCL 33, 84–85): “loquere ergo secreto in aures populi, et petat unusquisque a proximo et mulier a proxima uasa argentea et aurea et uestem … primum [Exod. 3:22] hoc mandatur per Moysen, sic positum est: et mulier a uicina sua et concellaria uel concellanea — sic ita dicendum est — uel cohabitatrice sua.” Google Scholar
5 Vetus, latina, Augustin, in Quaestiones de Exodo , 45: “Filii autem Israhel fecerunt sicuti praeceperat illis Moyses … uestem. Et dominus dedit gratiam populo suo … et commodauerunt illis; et praedati sunt Aegyptios.” Google Scholar
6 De vita Mosis , éd. et trad. Arnaldez, Roger, et al., Oeuvres de Philon d'Alexandrie , 22 (Paris, 1967), 90–93.Google Scholar
7 Quis rerum diuinarum , éd. et trad. Harl, M., Oeuvres de Philon d'Alexandrie , 15 (Paris, 1996), 302–5.Google Scholar
8 Nous croyons pouvoir avancer ce témoignage extrait de Cicéron, où il reconnaît qu'entre philosophes et orateurs il y a toujours eu une exploitation plus ou moins avouée des uns aux autres, ce qui l'autorise à pouvoir lui-même légitimement s'inspirer de la pensée grecque tout en restant très au fait des réalités romaines: De oratore 3.31, § 122, (éd. Bornecque-Courbaud [Paris, 1930], 47–48): “A nous — si toutefois nous sommes de vrais orateurs … —, à nous, dis-je, tout ce domaine de philosophie et de science, sur lequel des gens, regorgeant de loisirs et profitant de nos occupations, se sont abattus comme sur une terre abandonnée et sans maître. Ils vont même plus loin, ils raillent l'ora-teur, comme fait le grand Socrate dans le Gorgias (1.47 et 103); ils lui cherchent des chicanes, ou bien donnent sur l'art oratoire quelques préceptes en de minces traités qu'ils intitulent traités de rhétorique, comme si l'enseignement des rhéteurs ne comprenait pas en propre tout ce que ces mêmes philosophes disent de la justice, du devoir, de la constitution et du gouvernement des Etats, de la morale entière. — § 123. Puisque aujourd'hui nous ne pouvons faire autrement, il nous faut chercher ces notions chez ceux-mêmes qui nous ont dépouillés (sumenda sunt nobis ab iis ipsis, a quibus expilati sumus), mais sachons les appliquer à la vie publique, la nôtre, but où elles tendent et qu'elles visent, et, je le répète, ne consumons pas toute notre vie à nous en instruire.” — On pourrait probablement trouver d'autres témoignages similaires chez des auteurs profanes anciens approuvant la légitimité du réemploi des doctrines comme des découvertes, mais nous allons voir que les Pères de l'Eglise et les auteurs ecclésiastiques n'hésitent pas à justifier une telle appropriation à partir de la recommandation donnée par Dieu à Moïse et aux Hébreux lors de leur départ d'Égypte, de récupérer les biens volés par les Égyptiens.Google Scholar
9 de Lyon, Irénée, Contre les hérésies , éd. Adelin Rousseau et Louis Doutreleau, Sources chrétiennes (SC), 100 (Paris, 1952), 770–86.Google Scholar
10 d'Alexandrie, Clement, Les Stromates , éd. and trad. Caster, Marcel, SC 30 (Paris, 1951), 157.Google Scholar
11 Éd. Kroymann, Emil, CCL 1 (Turnhout, 1954), 497–98; Tertullien, , Contre Marcion, 2, éd. et trad. Braun, R., SC 368 (Paris, 1991), 124, 1 sq. Ce texte a quasiment passé inaperçu, malgré la note de l'éditeur “Les dépouilles des Égyptiens,” n. 28: 224–28; seule mention donnée par Daniélou, J., dans de Nysse, Grégoire, Contemplation sur la vie de Moïse: ou, Traité de la perfection en matière de vertu , trad. Daniélou, Jean, 3e éd., SC 1 (Paris, 2000), 64 n. 1.Google Scholar
12 CCL 1:507; SC 368:166–70.Google Scholar
13 CCL 1:608; Tertullien, , Contre Marcion, 4, éd. Moreschini, Claudio, trad. Braun, René, SC 456 (Paris, 2001), 306–8.Google Scholar
14 CCL 1:703.Google Scholar
15 PG 11:88–89.Google Scholar
16 The Philocalia of Origen , éd. Robinson, J. Armitage (Cambridge, 1893) 64–65; Grégoire le Thaumaturge à Remerciement Origène suivi de la Lettre d'Origène à Grégoire , éd. et trad. Crouzel, Henri, S.J., SC 148 (Paris, 1969), 187–91, surtout 187 sq.; voir aussi Nautin, P., Origène. Sa vie et son œuvre (Paris, 1977), 158–59.Google Scholar
17 Baltus, , Jugement , 510; de Lubac, , Exégèse, 1:290–304; Crouzel, Henri S.J. Origène et la philosophie (Paris, 1962), 144–45, où est précisée l'origine de ce thème chez Origène: In Leviticum homeliae 16, hom. 7.6 (Homilien zum Hexateuch , éd. Baehrens, W. A., GCS 29 [Leipzig, 1920], 390, 14–391, 29; Homélies sur le Lévitique , éd. and trad. Borret, Marcel, SC 286 [Paris, 1981], 346–49): “Requiramus et huius rei testimonium, quomodo ungulas producimus, vel, ut alibi legitur, abicimus. Scriptum est in Deuteronomio: Si, inquit, exieris ad bellum adversum inimicos tuos, et videris ibi mulierem decora specie … et post tringinta dies erit tibi uxor. Sed nunc non est propositum, ut haec, quae in testimonium vocata sunt, explanentur; sed propterea diximus, quia et hic de ungulis mentio facta est. Verum tamen et ego frequenter exivi ad bellum contra inimicos meos et vidi ibi in praedam mulierem decora specie. Quaecumque enim bene et rationabiliter dicta inuenimus apud inimicos nostros, si quid apud illos sapienter et scienter dictum legimus, oportet nos mundare id et ab scientia, quae apud illos est, auferre et resecare omne quod emortuum et inane est — hoc enim sunt omnes capilli capitis et ungulae mulieris ex inimicorum spoliis adsumptae — et ita demum facere earn nobis uxorem, cum iam nihil ex illis, quae per infidelitatem mortua dicuntur, habuerit, nihil in capite habeat mortuum, nihil in manibus, ut neque sensibus neque actibus immundum aliquid aut mortuum gerat. Nihil enim mundum habent mulieres hostium nostrorum, quia nulla est apud illos sapientia, cui immunditia aliqua non sit admixta.” Google Scholar
18 Éd. Doignon, J., CCL 61 (Turnhout, 1997), 96.Google Scholar
19 PG 36:652.Google Scholar
20 de Nysse, Grégoire, Contemplation sur la vie de Moïse: ou, Traité de la perfection en matière de vertu / Grégoire de Nysse , trad. Daniélou, Jean, 3e éd., SC 1 (Paris, 2000), 67 et 173 sq. Google Scholar
21 Daniélou, J., dans Grégoire de Nysse, Vie de Moïse , 67, nn. 1 et 2, précise que l'interprétation d'un juste dédommagement d'abord envisagé par Grégoire avait été déjà avancée, comme nous l'avons signalé, par Philon, Irénée, Tertullien, mais refusée par Clément.Google Scholar
22 Éd. Schenkl, Karl, CSEL 32 (Vienne 1896), 616–17.Google Scholar
23 Éd. Petschenig, M., CSEL 62 (Vienne, 1913), 480, 1–21.Google Scholar
24 Éd. Hilberg, Isidor, CSEL 54 (Vienne, 1996), 1.122 et 124.Google Scholar
25 CSEL 54.1:658.Google Scholar
26 CSEL 54.1:702.Google Scholar
27 Cf. Baltus, , Jugement , 512–14; Quain, Edwin A., “S. Jerome as a Humanist,” en A Monument to St. Jerome (New York, 1952), 223–24; et de Lubac, , Exégèse, 1:292–93.Google Scholar
28 Éd. Mutzenbecher, Almut, CCL 44A (Turnhout, 1975), 89.Google Scholar
29 Augustin, , De doctrina Christiana , éd. Simonetti, M. (Verona, 1994), 118.Google Scholar
30 Ibid., 162.Google Scholar
31 Eugippii Vita Sancti Severini , éd. Knoell, Pius, CSEL 9 (Vienne, 1886), 1.844–46.Google Scholar
32 Éd. Skutella, Martin et Verheijen, Luc, CCL 27 (Turnhout 1981), 103.Google Scholar
33 Cf. Baltus, , Jugement , 522–23.Google Scholar
34 Éd. Zycha, Joseph, CSEL 25 (Vienne, 1891), 1.668–98.Google Scholar
35 Éd. Lambot, Cyrille, CCL 41 (Turnhout, 1961), 91 et 93.Google Scholar
36 CCL 40 (Turnhout, 1956), 1547.Google Scholar
37 CCL 33:405.Google Scholar
38 Voir supra n. 3.Google Scholar
39 CCL 33:71.Google Scholar
40 CCL 33:85.Google Scholar
41 Éd. Braun, R., CCL 60 (Turnhout, 1976), 61–62.Google Scholar
42 Éd. Callens, P., CCL 68 A (Turnhout, 1972), 34.Google Scholar
43 Epistolarum libri , éd. Loyen, A. (Paris, 1970), 3:151.Google Scholar
44 Courcelle, Pierre, Les lettres grecques en occident (Paris, 1948), 242; Pricoco, Salvatore, “Sidonio Apollinare tra Claudiano Mamerto e Fausto di Riez e la datazione del ‘Spiritu sancto,’” Nuovo Didaskalion 15 (1965): 113–40; le dernier auteur précise (124–28) que Sidoine s'inspire dans ce passage de la position de S. Jérôme à l'égard de la philosophie et de la culture antique dans Epistolae 21 et 70, cf. supra. Google Scholar
45 CSEL 9.1: 844–46.Google Scholar
46 Institutiones , éd. Mynors, R. A. B. (Oxford, 1937), 70.Google Scholar
47 PL 83:295b.Google Scholar
48 Dans son article, “Isidore et Origéne: Recherches sur les sources et l'influence des Quaestiones in Vetus Testamentum d'Isidore de Séville,” paru dans Mélanges bibliques rédigés en l'honneur de André Robert (Paris, 1957), 537–47, Jean Chatillon ne fait pas allusion à ce passage, où l'interprétation de la Spoliatio Aegyptiorum comme justification des emprunts littéraires aux païens par les chrétiens, et dont fait état Augustin, remonte à Origène.Google Scholar
49 PL 83:368a–d.Google Scholar
50 Paris, 1959–64, 1:295.Google Scholar
51 PL 91:589d–90.Google Scholar
52 Stegmüller, Friedrich, Repertorium biblicum Medii Aevi (Madrid, 1950–80), 2:186 n. 1648; Commentarii … explanatio in secundum librum Mosis, Exodus, cap. 12 (PL 91:308c).Google Scholar
53 Éd. Warner, Robert, CCM 27A (Turnhout, 1975), 636.Google Scholar
54 Dümmler, E. L., éd., Alcvini sive Albini Epistolae , MGH 4 (Berlin, 1895), 470, 19 sq. Google Scholar
55 PL 118:643b–c.Google Scholar
56 PL 118:743d–744a.Google Scholar
57 Maurus, Rabanus, De institutione clericorum , éd. Knoepfler, Aloisius (Munich, 1900), 224 et 240.Google Scholar
58 Finis capituli 16, cf. Augustin, , De doctrina Christiana, 2.40.60–41.62, voir supra. Google Scholar
59 PL 108:22b.Google Scholar
60 CCL 33:71.Google Scholar
61 PL 108:47b–d.Google Scholar
62 Reprise de la leçon scripturaire défendue par Augustin, supra n. 3.Google Scholar
63 Cf. Augustin, , ibid., 39.1.528–50 (CCL 33:85); 1.24, Exod. 12:35–36 (PL 108:55b–56a): (Ex Isidoro): “Quid uero haec praefigurauerunt … de Aegypto liberentur,” cf. supra Isidore, citant Augustin Contra Faustum 22.91.Google Scholar
64 PL 121:431c; Epistolario de Alvaro de Córdoba , éd. Madoz, José (Madrid, 1947), 120–21.Google Scholar
65 Voir supra. Google Scholar
66 PL 115:1016c.Google Scholar
67 PL 122:724a.Google Scholar
68 Éd. Löfstedt, B., Holtz, L., et Kibre, A., CCM 68 (Turnhout, 1986), 1–2.Google Scholar
69 Voir supra. Google Scholar
70 PL 136:454b.Google Scholar
71 Éd. Reid, Peter L. D., CCM 46 (Turnhout, 1984), 113.Google Scholar
72 PL 136:650b.Google Scholar
73 PL 71:118d.Google Scholar
74 Cf. Bibliotheca hagiographica latina antiquae et mediae aetatis, ediderunt Socii Bollandiani (Bruxelles, 1898–1901), n. 3682; Vies des saints et des bienheureux selon l'ordre du calendrier: avec l'historique des fêtes. Tome XI, Novembre (Paris, 1954), 578–79.Google Scholar
75 PL 137:755c–d.Google Scholar
76 PL 162:842a.Google Scholar
77 Exégèse , 1:297 n. 1.Google Scholar
78 Éd. Lucchesi, Giovanni, CCM 57 (Turnhout, 1983), 41–42.Google Scholar
79 Cf. Gilson, Etienne, Études de philosophie médiévale (Strasbourg, 1921), 7–292: sous le titre “La servante de la théologie,” 30–50: allusion au thème de la belle captive (Deut. 21:10–13) à propos de Pierre Damien 33–38.Google Scholar
80 PL 145:307a–c.Google Scholar
81 PL 145:560c.Google Scholar
82 PL 150:1641c.Google Scholar
83 Voir notre article supra n. 2.Google Scholar
84 PL 155:158c.Google Scholar
85 Éd. Ferrari, Michele Camillo, CCM 133 (Turnhout, 1996), 40.Google Scholar
86 PL 161:803b.Google Scholar
87 Voir supra. Google Scholar
88 Anselme de Laon, († 1117) (Basel, 1480); et Nicolas de Lyre († ca. 1349) (Anvers, 1634).Google Scholar
89 Voir supra Augustin, , Quaestiones in Heptateuchum 2.6.52 (CCL 33:71).Google Scholar
90 Voir supra Damien, Pierre, De quadragesimo. Google Scholar
91 In éd. Basel, 1480 (Anselme de Laon).Google Scholar
92 Voir supra Augustin, , Quaestiones in Heptateuchum. 2.39.529–50 (CCL 33:85).Google Scholar
93 CCL 1:608.Google Scholar
94 Éd. Simonetti, , 162.Google Scholar
95 In éd. Anvers 1634 (Nicolas de Lyre).Google Scholar
96 Voir ci-dessus Isidore, , in Deuteronomium ca. 18.7, empruntant à Origène.Google Scholar
97 PL 164:518d–519a.Google Scholar
98 PL 171:1483b.Google Scholar
99 Ibid., 1490b.Google Scholar
100 Éd. Haacke, Rhabanus Maurus, CCM 22 (Turnhout, 1971), 603.Google Scholar
101 CCM 22: 1026–27.Google Scholar
102 Cf. de Lubac, , Exégèse , 1:299 nn. 3 et 4.Google Scholar
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104 PL 171:750c–d.Google Scholar
105 Decretum Gratiani , éd. Friedberg, E. et Richter, A. L. (Leipzig, 1879), Pars prior, col. 137.Google Scholar
106 Ibid., cols. 740–41.Google Scholar
107 Cf. supra. Google Scholar
108 Cf. supra. Google Scholar
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112 Voir Garrigues, M. O., “L'œuvre d'Honorius Augustodunensis: inventaire critique,” Abhandlungen der Braunschoreigischen Wissenschaflichen Gesellschaft 38 (1986): 7–136; 39 (1986): 123–228; 40 (1988): 129–90; et DHGE, 24, s.n. Google Scholar
113 PL 172:1056c–1057a–b.Google Scholar
114 PL 157:1102c–1103c.Google Scholar
115 Gembloux, , 1951.Google Scholar
116 Cf. Dictionnaire de spiritualitaté , vol. 16, s.n.Google Scholar
117 1:298 n. 6.Google Scholar
118 Cf. ibid., 1:153 n. 8 Google Scholar
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127 PL 206:586c–587a.Google Scholar
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142 Cf. note 2.Google Scholar
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144 Cf. Histoire litteraire de la France , éd. Paris, Paul (Paris, 1869), 12: 809–46.Google Scholar
145 Éd. Venetiis, , 1578, p. 149, col. 1.Google Scholar
146 Ibid., 557, col. 1.Google Scholar
147 Ibid., 663, col. 1.Google Scholar
148 Opusculum XII, Epistola de tribus quaestionibus , en Bonaventure, Opera omnia , éd. Bonaventurae, Collegium S. (ad Claras Aquas [Quarrachi], 1882–1902), 8:335b.Google Scholar
149 Éd. Marietti, M. (Turin, 1953), 2:308.Google Scholar
150 Ces deux textes sont retenus et commentés par Spicq, Ceslas, Esquisse d'une histoire de l'exégèse latine au Moyen-Age (Paris, 1944), 235–36.Google Scholar
151 Éd. Marietti, 1:240.Google Scholar
152 The ‘Opus majus’ of Roger Bacon , éd. Bridges, John Henry, (Oxford 1897–1900), 1:35–37.Google Scholar
153 Rédigé à Venise en 1367, en Opere latine di Francesco Petrarca, a cura di Antonietta Bufano … (Torino, 1975), 2:1122.Google Scholar
154 Dans l'édition citée, comme aussi dans l'édition du même traité de Pétrarque par L. M. Capelli (Paris, 1906), 78, est donnée une référence Contra duas epistolas Pelagianorum libri 4, 1.14, soit Contra Julianum, 3. 1.1–6); la seule référence possible est celle qui renvoie au passage des Confessiones et qui figure dans l'éd. “F. Petrarca, Prose, a cura di G. Martellotti etc.” (Milano/Napoli, 1955) = La Letteratura Italiana 7, 759; cf. Gnilka, Christian et Gantz, Ulrike, Chresis: Die Methode der Kirchenväter im Umgang mit der Antiken Kultur (Basel/Stuttgart, 1933), 1:89 n. 236. Nous devons ce renseignement à notre ami Arnaldo Soldani professeur à l'Université d'Udine.Google Scholar
155 Voir supra, Jérôme.Google Scholar
156 Pour ces lignes sur Erasme, dont H. de Lubac ne parle pas, nous avons personnellement tiré profit des livres de Kohls, E. W., Die Théologie des Erasmus (Basel, 1966), Bd. 1, Textband, 35–37; Bd. 2, Anmerkungen, 55, lequel pense que Jérôme aurait été le premier à commenter l'allégorie de la belle captive, alors qu'elle se trouve déjà chez Origène; Béné, Charles, Érasme et saint Augustin. Influence de saint Augustin sur l'humanisme d'Érasme (Genève, 1969), 84 n. 28; Chantraine, Georges, “Mystère” et “Philosophie” du Christ chez Érasme (Namur/Gembloux, 1971), 254 n. 546.Google Scholar
157 Opus epistolarum Des. Erasmi Roterdami , éd. Allen, P. S., Allen, Helen Mary Allen, William, Garrod Heathcote, et Flower, Barbara (Oxford, 1906–58), 1:103.Google Scholar
158 Opera omnia … recognita et adnotatione critica instructa notisque illustrata , éd. Conseil International pour l'Édition des œuvres Complètes d'Érasme (Amsterdam, 1969–) 5(1) (Amsterdam, 1977), 79–80.Google Scholar
159 Opera omnia … 1(7) (Leiden, 1995), 280.Google Scholar
160 Ibid., p. 449.Google Scholar
161 Opus epistolarum , éd. Allen, et al., 1:163.Google Scholar
162 Opera omnia … (Amsterdam, 1969–), 1(1): 111–12.Google Scholar
163 Ep. 70.2.5 sq., CSEL 54:702, 9 sq., cf. supra. Google Scholar
164 Erasmus, , Ausgewählte Werke , éd. Holborn, Annemarie et Holborn, Hajo, en Veroffentlichungen der Kommission zur Erforschung der Geschichte der Reformation und Gegenreformation (München, 1933), 25, 2–7.Google Scholar
165 Erasmus, , Ausgewählte Werke , 64, 19–23.Google Scholar
166 Annotationes in praecipua ac difficiliora Sacrae Scripturae loca, nova editio correctior omnibus praecedentibus (Antwerp, 1682).Google Scholar
167 CCL 33:85.Google Scholar
168 Cf. supra. Google Scholar
- 2
- Cited by