Published online by Cambridge University Press: 04 August 2017
Toutes les lettres de Jean Chrysostome qui nous sont parvenues datent de la fin de sa vie; elles s’échelonnent entre l'année 404 où il fut exilé et l'année 407 où il mourut. On en compte deux cent trente-six, parmi lesquelles dix-sept sont adressées à Olympias, diaconesse de Constantinople. C'est sur le texte de ces lettres, exclusivement, que portera notre étude.
1 Sans compter les lettres dont l'authenticité est contestée. P. G. Nikolopoulos prépare, à Athènes, une étude détaillée de la correspondance.Google Scholar
2 Sur Olympias, voir Lettres à Olympias, coll. Sources chrétiennes, n° 13 ou 13 bis, Introduction.Google Scholar
3 Coll. S.C. n° 13, Paris, 1947.Google Scholar
4 Par exemple Sur la providence de Dieu (Ad eos qui scandalizantur) coll. S.C. n° 79, dont l’édition critique repose sur soixante manuscrits.Google Scholar
5 C'est pourquoi il est inutile de mentioner les mss du XVIIIe s. Cependant, parmi les recentiores, le Bruxellensis gr. 26 (2102–03) et l’Oxoniensis Bodl. Auct. E. 4. 8. offrent un certain intérêt. En effet, le premier est une copie du Monacensis 416 (voir Traditio, 18 [1961] 51) et le second a été utilisé par Savile dans son édition, comme l'atteste la mention écrite de sa main à la fin du manuscrit. Cette identification a été faite par le R. P. Aubineau qui a consulté, sur ma demande, les papiers de Savile. Qu'il en soit ici remercié.Google Scholar
6 Dans ce tableau ne figurent pas les mss contenant des fragments trop courts de la correspondance.Google Scholar
7 J'ai conservé les sigles des mss déjà utilisés dans les éditions critiques précédentes: Sur la providence de Dieu, coll. S.C. n° 79 et Lettre d'exil, n° 103. D = Mosquensis 111; b = Parisinus 912; ψ = Monacensis 416; j = Bruxellensis gr. 26 (2102–03) désigné par le n° 1193 dans le tableau des mss de l’édition Sur la providence de Dieu et auquel j'ai attribué le sigle h, par inadvertance, dans l’édition de la Lettre d'exil. Google Scholar
8 L'inventaire de ce manuscrit a été fait par M. l'abbé M. Richard, chef de la section grecque à l’Institut de Recherche et d’Histoire des textes, lors d'une mission à Patmos. Il a été utilisé dans l'édition de Jean Chrysostome, Sur les cohabitations suspectes par J. Dumortier, « Les belles lettres » Paris, 1955, p. 26-27. Je conserve au manuscrit le sigle qui lui a été attribué dans cette édition, en attirant l'attention sur un fait quı n'a pas été relevé. La désignation Ad Cyriacum episc. I et II recouvre, en réalité, les lettres à Olympias Φέρε δὴ et Kaὶ τὰ σώματα. Google Scholar
9 Ne figure pas dans cette partie de l’étude le ms. O mutilé du début et, par conséquent, ne portant pas de notice d'en-tête.Google Scholar
10 En a, l’ Ad Stagirium et l’ Ad Theodorum lapsum qui accompagnent les lettres à Olympias portent l'un la mention λόγος παρακλητικός l'autre la mention παραμυθητικός. En g, les lettres à Olympias elles-mêmes portent la mention παραμυθητικαί. Google Scholar
11 En d, les mots αὐτοένται τινὲς ὄντες n'ont pas été transcrits.Google Scholar
12 Le texte de cette glose qui se lit difficilement a été déchiffré par E. Zizicas, assista** à l’Institut de Recherche et d’Histoire des textes. En A, le a été érasé; en D, on lit Ναὶμ qu'il faut sans doute corriger en Ναὶμ. Google Scholar
13 Ne figurent pas dans cette partie de l’étude les mss I et O qui ne donnent pas la let** Φέρε δὴ … Google Scholar
14 Ce stemma n'a d'autre prétention que de permettre une vue rapide des résultats acquis par l’étude des caractéristiques extérieures et de la lettre Φέρε δὴ. Google Scholar