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The Descent of Orpheus at the Cockpit, Drury Lane
Published online by Cambridge University Press: 07 July 2009
Extract
In the fall or winter of 1661, Chapoton's tragédie à machines, La Descente d'Orphée aux Enfers, was produced at the Phoenix or Cockpit in Drury Lane by a visiting French Company. The performance is recorded in a rare pamphlet, The Description of the Great Machines of the Descent of Orpheus into Hell. Presented by the French Commedians at the Cockpit in Drury-lane, a copy of which survives in the Bodleian Library, Oxford. This pamphlet consists of a resumé in both English and French of Chapoton's work. Its purpose was to allow an English audience to follow the opera, which was performed in French.
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- Articles
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- Copyright © American Society for Theatre Research 1983
References
Notes
1 (London: Robert Crofts, 1661). Malone 220 (5).
2 L'on entend d'abord vn tonnerre, des esclairs et des vents, qui agitent l'air, le ciel s'ouure et Iunon paroissant sur son Char parle ainsi. (I.i.l) All references are to act, scene, and page or to act and page of the editions cited. The translations into English are my own.
3 “The Hôtel de Bourgogne: Another Look at France's First Public Theatre,” Studies in Philology 70 (1973), 46Google Scholar.
4 Audessus dudict theatre il en fault faire ung aultre distant du premier de douze pieds de hault et de la mesme largeur du premier soustenu de huict pilliers qui prendront depuis le dessoubs du premeir theatre jusque a la haulteur de dix neuf pieds. … Deierkauf-Holsboer, S.W., Le Théâtre du Marais (Paris: Nizet, 1954), 2 vols., I, Appendix 30, pp. 194–195Google Scholar.
5 Apres estre arrivés sur le milieu du fleuue Caron trouue a propos d'instruire Orphee du chemin qu'il doit tenir et pour ce il arreste sa Barque.
6 For an account of Torelli's work in Paris see Bjurström, Per, Giacomo Torelli and Baroque Stage Design (Stockholm: Almqvist and Wiksell, 1962)Google Scholar.
7 La première scène du second Acte, représentoit de beaux Palais avec des hautes colomnes et autres plus majestueux ornemens de l'Architecture, ausquels la précedénte fut changée en vn instant, comme la plus part des autres. Changement qui surprenoit et ravissoit de telle sorte tous les spectateurs qu'ils doutoyent s'ils ne changeoyent point eux mesmes de place.
8 vn désert affreux, des cavernes et des rochers, avec vn antre en forme d'allée, au bout desquels à travers l'obscurité se d´couvroit vn peu de jour …
9 dans vn nuage avec Cupidon, les Graces et plusieurs petits Amours, et ainsi suspendus en l'air y chantent tous les loüages de cette Dêesse et de son fils.
10 parcourant les signes du Zodiaque et venant illuminer les agréables parterres et les allées à perte de veuë de son spacieux jardin excitoit vn doux murmure d'acclamation dans tout l'amphithéâtre. …
11 nul ne pouvant assez admirer à son gré la belle disposition de tant d'or, d'escarboucles et de brillants dont ce char lumineux estoit éclairé: l'artifice de la machine qui le faisoit en mesme temps descendre du Ciel et biaiser par ses douze maisons, rendant croyable ce que l'antiquité Romaine nous raconte de ce Ciel de Marcus Scaurus, dans lequel il voyoit lever sur sa teste et coucher sous ses pieds le Soleil.
12 Deierkauf-Holsboer, II, Appendix 1, p. 221.
13 The “Dessein” and the text are both printed in Vol. V of the Oeuvres de Pierre Corneille, ed. Marty-Laveaux, Ch. (Paris: Hachette, 1862)Google Scholar. All references to the “Dessein” are to this edition. References to the text are to the edition of 1651. The figures are reproduced from the edition of 1651.
14 Bjurström, p. 150.
15 Le ciel s'ouvre durant cette contestation du Roi avec Phinee, et fait voir dans un profond eloignement l'etoile de Venus, qui sert de machine pour apporter cette deesse jusqu'au milieu du theatre. Elle s'avance lentement sans que l'oeil puisse decouvrir a quoi elle est suspendue.…
16 Aussi s'en peut-on rien dire, si ce n'est que les esprits de tous les plus habilles Machinistes ensemble ne scauroient produire vne feinte si pleine de choses extraordinaires et surprenantes que sera cette Decoration de l'Enfer, ou I'on verra tout d'vn coup le Theatre couuert de flammes depuis vn bout iusques a l'autre, qui ne disparroissant comme vn esclair, dureront autant que la Scene durera.
17 Le Theatre se change en des Vallons et des Forests, dont le grandeur et l'estenduë sembleroit vn effet de la Magie si l'on estoit persuadé en la puissance de la Perspectiue et de l'adresse du Decorateur.
18 Les Cieux estans aussi representez auec leur mouuements ordinaires, et ces regions inferieures ou se forment les Orages, Ivnon dans l'espoisseur des Nueés parroistra sur son Char, tout brillant de celestes lumieres.…
19 remonte dans son Char, et percant les Nuées, faict voir à trauers son Palais remply de lumieres surprenantes, dont le nombre infiny et la Perspectiue, joint aux brillants des diuerses couleurs des mineraux, des metaux, et des corps fixes dont les Poëtes feignent que son Ciel est composé, feront aduouër que l'Inuenteur de ces Machines estoit seul capable d'entreprendre ce penible et glorieux trauail.
20 sur cette superbe Decoration, Mercure soustenu dans le milieu des Airs, commendant à la Lune de s'arrester.
21 Liebrecht, Cited H., Histoire du Théâtre Français à Bruxelles au XVIIe et au XVIIIe Siècles (Paris: Champion, 1923), p. 59Google Scholar.
22 Liebrecht, p. 59.
23 One of these is reproduced in Faber, F., Histoire du Théâtre Français en Belgique (Paris, 1878), 4 vols., Vol. IV, Supplément, pp. 225–226Google Scholar.
24 Liebrecht, p. 38.
25 Liebrecht, p. 38.
26 The Diary of Samuel Pepys, ed. Latham, R. and Matthews, W. (London: G. Bell, 1970), Vol. II, 1661, p. 165Google Scholar.
27 “Foreign Singers and Musicians at the Court of Charles II,” The Musical Quarterly (April, 1923), 217–225.
28 BM Add. MSS 10, 116 f. 243v. Cited The London Stage, I (Carbondale: Southern Illinois University Press, 1965), p. 33Google Scholar.
29 Seaton, Ethel, Literary Relations of England and Scandinavia in the Seventeenth Century (Oxford, 1935)Google Scholar. Cited The London Stage, I, 46.
30 Richards, Kenneth, “The French Actors in London, 1661–2,” Restoration and Eighteenth Century Theatre Research, 14 (November, 1975), 48–52Google Scholar, argues persuasively that the company that performed La Descente and Andromède in London was that of Mademoiselle d'Orléans.
31 Deierkauf-Holsboer, 11, p. 142.
32 For an account of Dorimond's difficulties with his wife and their effect on the Orleans troupe see Deierkauf-Holsboer, 11, 139–142.
33 CSP, Treasury Books, 1660–1667, p. 311. Cited The London Stage, 1,43, where the name is given incorrectly as ChamouveauGoogle Scholar.
34 Both productions are assigned to Champnouveau's troupe by Rosenfeld, Sybil, Foreign Theatrical Companies in Great Britain (London: Society for Theatre Research, 1955), p. 2Google Scholar.
35 There is no pagination. Where the original English translation is inadequate I have given the accompanying French in square brackets.
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- Cited by