L'étude de la signature acoustique permet de mesurer les vitesses de propagation des
ondes acoustiques longitudinale et transverse dans les matériaux massifs, vitesses à partir
desquelles on détermine leurs propriétés mécaniques. Pour des matériaux en couche mince, ces
vitesses ne sont plus mesurées directement Mays calculées à partir des vitesses accessibles
expérimentalement : celles des modes de Lamb généralisés. Ces modes ont des vitesses
dispersives et leur mesure dépend du liquide servant de couplant, dans lequel la couche est
immergée. Dans cette étude, les liquides de couplage (méthanol, eau et solutions aqueuses de
iodure de potassium KIaq. 6 M et d'hydroxyde de potassium KOHaq. 12 M) sont choisis en fonction
de leurs paramètres acoustiques. La modélisation de la signature acoustique permet de prévoir
leur influence respective, comment ils vont favoriser la détection des modes rapides et, d'une
façon générale, augmenter la précision sur la mesure de la vitesse de tous les modes accessibles.
Les études expérimentales confirment que la caractérisation de chaque mode peut être optimisée
par le choix d'une part de la fréquence et d'autre part du liquide de couplage en fonction de sa
vitesse, sa densité et son atténuation.