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L'Auteur responsable de la présente chronique se rappelle avec enthousiasme, mais non sans confusion, le jour de novembre 1918 où, dans le dernier fascicule d'une revue clandestine, il résumait fiévreusement les événements d'un Mois apocalyptique. Il s'excusait alors de la pauvreté d'un historique improvisé, balbutiant, lacuneux, bref, tout à fait indigne du formidable spectacle qu'il avait la charge de commenter. Les mêmes émotions, une gêne pareille, le chroniqueur beige de Renaissance les éprouve, à vingt-cinq ans de distance, à la veille, dercchef, d'une victoire qui est très certaine et d'une paix qui l'est beaucoup moins… .
A l'heure actuelle nous entrons dans cette année 1944 qui restera mémorable comme la dernière de ce que nous avons appelé, et de ce que l'histoire universelle appellera la Guerre de Trente Ans du vingtième siècle (1914–1944).
1 On nous permettra d'ignorer aujourd'hui le “théâtre” du Pacifique. L'issue de la guerre de Chine dépend évidemment de celle d'Europe.
2 Et l'alliée de l'Empire britannique.
3 “Il n'est pas derrière les montagnes.” Le proverbe russe dit de la Mort qu'elle n'est pas “derrière les montagnes,” mais “derrière les épaulcs.”